La Loi du désir

religion « dans les limites de la raison » elle prête l’oreille au désir humain de bonheur , de sorte que celui-ci a un statut ambigu : extérieur à la morale , il ne peut cependant pas totalement être écarté. Pourquoi ? 2. Kant part du constat entre les 2 notions de bonheur et de devoir : A) Le bonheur est un concept tout à fait indéterminé : personne ne peut dire de manière cohérente et précise ce qu’il désire vraiment qd il désire le bonheur ; l’idée de bonheur renvoie à un tout , un absolu ,

déterminé, sous la forme d’un irrépressible désir, l’essence de cette fin. « Nous sommes tous enflammés du désir d’être heureux », affirmait Cicéron, Des fins des biens et des maux. Et Pascal après St Augustin lui fait écho : « Tous les hommes recherchent d’être heureux ; cela est sans exception ; quelques différents moyens qu’ils y emploient, ils tendent tous à ce but. Ce qui fait que les uns vont à la guerre, et que les autres n’y vont pas, est ce même désir, qui est dans tous les deux, accompagné

la loi, la morale, la société... Cependant il faut distinguer le point de vue moral dans lequel l’obligation ne doit pas être confondu avec la contrainte. En effet quand la contrainte incarne une règle sociale extérieure à l’individu qui délimite l’action, l’obligation s’adresse à un sujet de droit, elle engage l’intérêt véritable et la volonté raisonnable de chacun. C’est une autodétermination de la volonté et une exigence de la raison pratique dans le souci d’obéir par respect pour la loi morale

n’obéir à aucune loi ? On pense en général qu’être libre c’est n’obéir à aucune loi, que pour être totalement libre, il faudrait échapper à toute loi car cela nous permettrai d’exercer notre libre arbitre et de réaliser nos désirs sans que rien ni personne ne nous en empêche. La loi non interdit de rouler comme on le souhaite, nous oblige à respecter le code de la route des règles, des limitations de vitesse, ce qui va à l’encontre de ma liberté de conduire comme je le désir, de rouler rapidement

dominants de la race humaine est de ne pas faire ce qu’elle désireL'un des traits les plus dominants de la race humaine est de ne pas faire ce qu'elle désire. Cette affirmation, avancée par Madelaine Chapsal, est d'une grande pertinence, en particulier si l'on considère la façon dont les êtres humains fonctionnent dans la société moderne. Le désir est une force puissante qui guide les actions humaines. Il peut être défini comme une impulsion émotionnelle ou un besoin de posséder ou d'accomplir

figure le désir métonymique » (Kristeva, 1977a : 55). REMARQUE : LE DÉSIR MÉTONYMIQUE La métonymie est un procédé de langage par lequel on exprime un concept au moyen d'un terme désignant un autre concept qui lui est uni par une relation nécessaire. Dans le même sens, l’expression « désir métonymique » renvoie au rejet dont fait l’objet, en contexte social (capitaliste), le désir. Ce rejet donne lieu à un déplacement du désir que manifeste la production d’un objet métonymique de désir. Bien que

fondateur », « auteur », qui a donné auteur, autorisé, autorité, octroyé, .Le devoir désigne l’ensemble des règles générales qui guident la conscience morale. Il est accompli par obligation, en dehors de toute autre considération de volonté ou de désir. Analyse de la notion de devoir selon Kant Comme l’affirme KANT « assurer son propre bonheur est un devoir du moins indirect » En effet, agir moralement c’est agir par devoir, c'est-à-dire faire quelque chose simplement parce qu’on le doit, sans

c'est-à-dire d'une privation, c'est-à-dire d'une souffrance. La satisfaction y met fin ; mais pour un désir qui est satisfait, dix au moins sont contrariés ; de plus, le désir est long, et ses exigences tendent à l'infini ; la satisfaction est courte, et elle est parcimonieusement mesurée. Mais ce contentement suprême lui-même n'est qu'apparent: le désir satisfait fait place aussitôt à un nouveau désir; le premier est une déception reconnue, le second est une déception non encore reconnue. La satisfaction

monde empêche de réaliser: désir de voler, d'être immortel, d'être plus riche, de justice, de dominer tout le monde, de ne pas voir ses proches mourir. Cette inadéquation entre nos désirs et la réalité se traduit par l’insatisfaction, la frustration. Elle nous oblige donc à agir pour modifier au moins l’un des deux termes : - soit agir sur le monde pour modifier notre situation et la rendre conforme à notre désir - soit laisser le monde tel quel et changer de désir. Problématique : Comment

sa force et son intelligence lui permettent de faire, est libre de faire celles qu’il a la volonté de faire. Beaucoup d’entre nous pense qu’obéir aux lois, c’est aussi renoncer à sa liberté, puisque le respect d’une loi, ne nous permet pas d’être totalement libres de nos choix. La loi est une série de règles générales qui indiquent le permis, le défendu et l’exigible. Elle précise la manière dont nous devons nous comporter, nos droits en matière de propriété, de services. De façon générale, la liberté