La Passion Racinienne

est une constante de la tragédie. Chez Racine, Phèdre est à ce point dévorée par la passion pour son beau-fils qu’elle en oublie, en dépit de ses propos, son devoir et qu’elle ne parvient plus à agir. Notez d’ailleurs qu’elle laisse agir Oenone plus qu’elle n’agit elle-même. Elle laisse accuser Hyppolite plus qu’elle ne l’accuse elle-même. Cette dévoration de la ou des passions est typique de la tragédie racinienne. Chez Corneille, ce conflit est également présent, mais les héros cornéliens, confrontés

foudroiement est traduite par l'emploi du passé simple et de la locution adverbiale « tout a coup » et enfin l'extase amoureuse est rendue par les termes hyperboliques « enflammé » et « transport ». Plus largement est développée une isotopie de la passion amoureuse avec par exemple la reprise du mot « amour » et du mot « cœur ». En outre, bien que naissant cet amour apparaît comme particulièrement fort on note l'emploi de nombreuses amplifications comme les termes « tendresse infinie » et l'expression

consister à faire du théâtre un genre qui est aussi agréable à regarder qu’à entendre. Ainsi la tragi-comédie est issue en grande partie du romanesque, genre profane et frivole dont elle s’est progressivement affranchie pour aboutir enfin à la Tragédie racinienne modèle de la Tragédie française. Genre inconnu dans l’Antiquité, c’est Robert Garnier qui le crée avec Bradamante en 1582, suivi de Hardy et Rotrou. Au départ, les tragi-comédies étaient en somme des nouvelles romanesques, héroïques et galantes

mort. Dans ‘’lphigénie en Tauride’’, Iphigénie, devenue prêtresse d'Artémis et installée en Tauride, épargne à son frère, Oreste, d'être lui-même immolé. Par rapport à la mythologie ou à ses deux prédécesseurs, Euripide dépeignit davantage les passions et le trouble de l'âme humaine. Mais son œuvre, où I'action était peu dynamique et peu conflictuelle, était encore habitée par la toute-puissance du divin. lphigénie, vue par lui, ne pouvait que se soumettre, et son sort en était d'autant plus déchirant

la mort. Dans ‘’lphigénie en Tauride’’, Iphigénie, devenue prêtresse d'Artémis et installée en Tauride, épargne à son frère, Oreste, d'être lui-même immolé. Par rapport à la mythologie ou à ses deux prédécesseurs, Euripide dépeignit davantage les passions et le trouble de l'âme humaine. Mais son œuvre, où I'action était peu dynamique et peu conflictuelle, était encore habitée par la toute-puissance du divin. lphigénie, vue par lui, ne pouvait que se soumettre, et son sort en était d'autant plus déchirant

’lphigénie en Tauride ’’, Iphigénie, devenue prêtresse d'Artémis et installée en Tauride, épargne à son frère, Oreste, d'être lui-même immolé. Par rapport à la mythologie ou à ses deux prédécesseurs, Euripide dépeignit davantage les passions et le trouble de l'âme humaine. Mais son œuvre, où I'action était peu dynamique et peu conflictuelle, était encore habitée par la toute-puissance du divin. lphigénie, vue par lui, ne pouvait que se soumettre, et son sort en était d'autant plus déchirant

d’être ravalée au rang de toutes les autres : « peut-être l’idée révoltante de me voir confondue avec les femmes que vous méprisez, et traitée aussi légèrement qu’elles » (26). Dans cette remarque se lit une demande d’amour détournée. En effet, la passion exige la reconnaissance d’une élection particulière, la distinction que l’on fait d’un être au détriment de tous les autres. Or Valmont exprime un désir qui fait réintégrer la présidente dans la masse des femmes ordinaires. Donc, elle ne peut que

mort. Dans ‘’lphigénie en Tauride’’, Iphigénie, devenue prêtresse d'Artémis et installée en Tauride, épargne à son frère, Oreste, d'être lui-même immolé. Par rapport à la mythologie ou à ses deux prédécesseurs, Euripide dépeignit davantage les passions et le trouble de l'âme humaine. Mais son œuvre, où I'action était peu dynamique et peu conflictuelle, était encore habitée par la toute-puissance du divin. lphigénie, vue par lui, ne pouvait que se soumettre, et son sort en était d'autant plus déchirant

importants dans la tragédie. Maintenant que nous avons vu les grandes lignes de la tragédie, voyons la fonction principale de cette dernière . Pour Aristote, philosophe grec, le but de celle-ci est la catharsis, c’est-à-dire, la purgation des passions. Le spectacle tragique plonge le spectateur dans la pitié et la terreur afin d’amener chez lui une purgation de ses mauvais penchants. Autrement dit, l’effet cathartique consiste à nous faire goûter aux conflits dans lequel se débattent les personnages

la nature. Leurs destins : Leurs destins sont liés. Frankenstein ne peut abandonner sa poursuite et le monstre n’a plus de raison de vivre quand Frankenstein est mort, alors que toute sa vie il a cherché à le détruire. Comme dans la tragédie racinienne, les personnages ne sont pas maitres de leur destin. Les personnages jouent un rôle qui les conduit inéluctablement à leur fin. On sait à l’avance que Clerval et Elizabeth vont mourir. Frankenstein ne peut échapper à un destin funeste. d/Thème