La Pensée De Beccaria

vivre Avec ma fille à mes côtés, Dans cette extase où je m’enivre De mystérieuses clartés ! Ces clartés, jour d’une autre sphère, Ô Dieu jaloux, tu nous les vends ! Pourquoi m’as-tu pris la lumière Que j’avais parmi les vivants ? As-tu donc pensé, fatal maître, Qu’à force de te contempler, Je ne voyais plus ce doux être, Et qu’il pouvait bien s’en aller ! T’es-tu dit que l’homme, vaine ombre, Hélas ! perd son humanité À trop voir cette splendeur sombre Qu’on appelle la vérité ? 7

étaient laissé à la discrétion du juge, à son arbitraire. En réaction à l’arbitraire des juges, les philosophes des lumières se sont élevés : Montesquieu : Rapporte du Royaume-Uni le principe de séparation des pouvoirs dans « L’esprit des lois » Beccaria écrivit le « Traité sur la légalité des délits et des peines » : décrit l’atrocité des peines et propose de nouveau principe de droit pénal. Le principe de légalité des délits et des peines a pour but de rendre le juge prisonnier de la loi : il

légalité criminelle Dans la DHC les révolutionnaires se sont empressés pour le droit pénal d’inscrire deux principes fondamentaux : * La légalité des infractions * La légalité des peines Ces deux principes sont puisés dans l’ouvrage de Beccaria Les délits et des peines. Le premier principe est institué essentiellement pour empêcher les juges de poursuivre des faits qui ne seraient pas incriminés par la Loi en tant qu’infraction. Le second vise a éviter que les juges ne puissent choisir

Augustin (354-430 ap JC) Le premier penseur chrétien, Saint Augustin, est un érudit qui a introduit la pensée platonicienne ds la pensée chrétienne. De même que Platon qui avait réfléchi sur la conception de la société, il écrira un ouvrage majeur, La cité de Dieu, poursuivant la logique de la parabole du denier. Il sera à l'origine de l'autonomie de la pensée politique p/r à la pensée spirituelle et développera l'idéal de charité, distinguant celle-ci de la justice, affaire des hommes. Il présente

Lumières et des Encyclopédistes, qui vont dénoncer certains travers : caractère arbitraire des peines, pouvoirs excessifs reconnus aux monarques, système des lettres de cachet, etc. Cela apparaît en contradiction avec les libertés individuelles. BECCARIA a écrit un ouvrage, Traité des délits et des peines, 1764, qui a connu un succès de librairie en se répandant dans toute l’Europe. Or, c’est une remise en cause féroce des rois de l’Ancien Régime. En 1791, la Constituante a adopté deux lois qui,

| 1 Fondements du droit pénal Le droit pénal est fondé sur les valeurs humanistes, entre sauvegarde des droits individuels et des droits de la collectivité. La pensée positiviste s’est interrogée : à quoi cela sert-il de sanctionner si cela est pour le plaisir de juger un homme, de regarder en arrière, de faire de l’introspection ? Cette démarche est davantage judéo-chrétienne et le positivisme ne s’occupe que

peines : deux écoles. L’école positiviste ( l’individu n’est pas responsable de ses actes et l’accent doit être mis sur la défense de la société cad que les délinquants dangereux seront neutralisés ) & la défense sociale nouvelle ( ce courant de pensée entend protéger la société contre les délinquants, mais la peine ne doit pas avoir seulement pour but de sanctionner une faute, mais assurer aussi la réinsertion du délinquant cad qu’il faut tenir compte de sa personnalité ). CONCLUSION DROIT

n’est plus celui de la dernière école de pensée du Moyen-âge (l’école des Bartolistes) qui sont encore tout puissant au début du XVIème siècle. C’est un droit romain largement rénover par des objectifs et des méthodes inspirer des principes de la renaissance (retour aux sources authentiques et à l’esprit critique). Ces nouveaux romanistes s’en prendront aux survivants de la pensée médiévale et vont les critiquer de manière très dure. A) Les survivants de la pensée médiévale : les Bartolistes C’est un

est cependant supérieur au droit € (article 55 de la C). C’est une supériorité théorique car on modifie la C pour la rendre cohérente avec la convention €. De plus, seule la France est convaincue de la supériorité de sa C sur le droit €. L’Europe pense le contraire. Les conséquences des principes énoncés sont : Les textes adoptés au niveau européen sont appliqués par les juges français, par préférence au droit interne en cas de conflit entre les 2. Ils ne peuvent pas supprimer une loi (seul le

fournit notamment l’appel hiérarchique. 14ème s : on peut proclamer que toute justice émane du Roi, l’offensive contre justice-église est plus tardive et ne sera complétement victorieuse qu’au 16ème s. La justice est rendue par le Roi lui-même. On pense à l’image de Philippe Le Ben. Les nécessités pratiques obligent le Roi à distinguer (exercée par le personnel du Roi) de la justice déléguée (exercée par le fonctionnement du Roi). Justice déléguée organisé au 13ème s, de manières hiérarchisées avec