La Personnalité Délinquante

Délinquance et anomie [pic] I. La substance du phénomène délinquant A. La délinquance, une déviance particulière 1. La transgression des valeurs Les normes de la société expriment des valeurs qu'il ne faut pas transgresser, lorsque la transgression impose une codification des peines on parlera de sanctions légales. La délinquance est le viol de la norme juridique, elle constitue donc un cas particulièrement grave de déviance. On ne mettra ainsi pas sur le même rang dans nos sociétés occidentales

travail a bénéjicié de la coopération de la section de défense sociale de l’Organisation des Nations Unies. Table des matières Avant-propos. 9 Chapitre premier. Qu’est-ce qu’un jeune délinquant ? Variations sur un m ê m e thème Le goût de la violence Le délinquant << caché D Les prétendues<< causesn Chaque délinquant est différent 13 15 18 20 23 Chapitre deux. Pourquoi y a-t-ilune délinquance juvénile ? Une abondance de théories Le besoin d’être aimé L a recherche du << moi N Le monde extérieur

pénaux modernes à la prison, elle a fait l'objet d'un intérêt très particulier de la part des pénologues. Les aspects négatifs de cette peine l'emportent largement sur les aspects positifs. D'abord cette peine remet en cause le principe de la personnalité de la peine, puisqu'elle a toujours des retombées sur la famille. Ensuite, cette peine est accusée de priver le détenu, qui reste également un citoyen de plusieurs droits, notamment celui du vote et celui d'exercer un recours pour excès de pouvoir

toujours, elle se fait par la recherche du chromosome du crime et les théories de Lombroso sont à l'origine du profilage criminel. Ferri comme Lombroso est une adversaire du libre arbitre. Cela signifie qu'il considère qu'on ne choisit pas de devenir délinquant. Mais il met l'accent sur les causes sociales du crime. Pour lui, les facteurs sociologiques extérieurs à la personne du criminel sont très importants. La rencontre de conditions sociales et de conditions individuelles conduisent nécessairement

La prise en charge des mineurs délinquants : Quelques éclairages à partir des grands textes internationaux et d’exemples européens Jean Zermatten (Ed.) Working Report 4 – 2002 ÂGES SANTÉ SOCIÉTÉ La prise en charge des mineurs délinquants : Quelques éclairages à partir des grands textes internationaux et d'exemples européens & Modèle de Loi sur la Justice des Mineurs (ONU Vienne, septembre 1997) Jean Zermatten (Ed.) Working Report 4 – 2002 Institut International des Droits

interdictions. Si on ne connait pas les règles de droit pénal, les conséquences sont dramatiques, pour la victime et l’auteur de l’acte. Le viol, les vols à mains armées, etc…sont des crimes (pas que des meurtres). Les prisons sont remplies de petits délinquants =&gt; problème. Pour vivre en société, il faut connaitre un minimum de code pénal (pas pareil pour toutes les matières). Sans connaitre les règles fondamentales de droit pénal, cela pose un problème (cf. marginaux). Cette matière est spectaculaire

fonctionnement et la personnalité du délinquant. Nous verrons, que même si l’utilisation du terme de « distorsion cognitive » pour définir un type de pensée imprécis et déformé de la réalité est assez récent, qu’il existait néanmoins déjà dans la littérature, apparaissant très tôt à travers les théories pour décrire le fonctionnement spécifique de la pensée chez les délinquants. En second lieu, ces théories permettent de définir un type de raisonnement spécifique aux délinquants, qui conduit à la

des réformes peuvent punir pénalement ces actions. Exemple : la négligence n’était pas répré- hensible maintenant depuis 1990. On trouve aujourd’hui une réprobation pour toutes les atteintes à la probité, c’est une tonalité qu’on applique à une personnalité publique/poli - tique. Aujourd’hui on voit un mouvement qui consiste à pénaliser les atteintes à l’environ- nement. Il y a toutefois un décalage entre la réprobation sociale et la réponse pénale (éco- cide). 2- Les constantes du crime En effet

fatalité, il peut ne pas être effectif si il y a changement de la personnalité de l’auteur et /ou changement de la situation. Il met surtout l’accent sur la situation qui permet ou non l’acte criminel beaucoup plus que la personnalité de l’auteur. (Par exemple, un jeune qui a grandi parmi un groupe de délinquants ne continuera pas forcément à commettre des actes criminels si jamais il déménage et trouve d’autres amis qui ne sont pas délinquants.) Selon lui, l’interaction étant le fruit de l’acte criminel

celle de délinquance juvénile. L'objet de cette distinction est simple: il s'agit avant tout de protéger le jeune délinquant, plus ou moins conscient de la portée de ses actes, en le faisant bénéficier, avant sa majorité pénale, d'un régime de faveur. L'âge de la majorité pénale varie selon les pays: vingt ans en Suisse, dix-huit ans en France et seize ans au Canada. Le jeune délinquant est justiciable de juridictions spéciales: tribunal pour enfants, cour d'appel et cour d'assises des mineurs, qui