La Promesse Du Sacre De Philippe Ier

Commentaire de l’extrait du procès-verbal de la promesse du sacre de Philipe Ier (1059) Le texte proposé constitue un extrait du procès-verbal, un récit de la promesse du sacre de Philipe I, né en 1052 et mort le 30 juillet 1110, fils d’Henri I, roi de France, et d’Anne de Kiev. Nous parlons dans ce cas-là d’ordine : récit faisant le prestige d’un individu et permettant ainsi d’assurer sa continuité dans les générations futures. Philipe Ier fut le quatrième roi de la dynastie capétienne.

procès verbal du couronnement de Philippe Ier. En effet, c’est un document juridique écrit établi par une autorité compétente qui atteste de l’existence & du déroulement de cette cérémonie du sacre. Son auteur se nomme Gervais de Belleme. Ce métropolitain Gervais du son intronisation d’archevêque de Reims à la demande du roi Henri Ier au pape Victor II en 1055. Suite à la procession de Philippe Ier, il sera une figure importante à la mort de son père Henri Ier. En effet, il était membre du conseil

L'oeuvre dont est extrait le présent texte, intitulé Le sacre de Philippe Ier, 23 mai 1059, est un recueil des actes de Philippe Ier, roi de France. Cette oeuvre a été publiée à Paris en 1908 sous la direction de M d'Arbois de Jubainville et rédigé par M Maurice Prou, historien du droit et des institutions et numismate français né a Sens le 28 décembre 1861 et mort à Allier le 4 octobre 1930. Ce volume (Receuil des actes de Philippe Ier, roi de de France) inaugure la collection des Chartes et

il est élu abbé de Fleury sur Loire. Quoique d’accord avec l’idée de suprématie du pontife romain sur l’ensemble des églises, il reconnaît et soutient cependant, dans le texte « canones », la souveraineté royale et particulièrement son caractère sacré. La particularité de ce texte tient à sa date, entre 987 et 997, qui coïncide avec le début de la dynastie capétienne. En fait, l’année 987 est marquée par l’élection d’Hugues Capet au titre de roi des Francs. Bien que ce fut considéré à l’époque

s’assurer de la continuité de son royaume pour la génération à suivre. Jusqu’au XIIIème siècle, la coutume capétienne voulait que le roi soit sacré du vivant de son père, ainsi la succession était assurée. Cependant, avec Philippe Auguste, père de Louis VIII, cette coutume prend fin et la dévolution du royaume prend une nouvelle forme. Ce n’est donc plus le sacre qui fait le roi, En juin 1225, avant de partir en croisade contre les Cathares, Louis VIII fait rédiger son testament. Ce document concerne

ordonnance sur les donations 1790 : décret interdisant aux juges la pratique des remontrances Lois fondamentales ou constitutions 1223 : L’hérédité de la couronne passe en coutume 1316 : principe de masculinité (Philippe le long) 1328 : principe de masculinité (Philippe VI de Valois) 1457 : principe d’indisponibilité de la couronne 1498 : principe de continuité de la fonction royale 1791 : constitution du 3 septembre Constitution consacrant les règles de dévolution Constitution abolissant

ordonnance sur les donations 1790 : décret interdisant aux juges la pratique des remontrances Lois fondamentales ou constitutions 1223 : L'hérédité de la couronne passe en coutume 1316 : principe de masculinité (Philippe le long) 1328 : principe de masculinité (Philippe VI de Valois) 1457 : principe d'indisponibilité de la couronne 1498 : principe de continuité de la fonction royale 1791 : constitution du 3 septembre Constitution consacrant les règles de dévolution Constitution abolissant

toujours eu des fils pour leurs succéder et quand ils avaient des filles personne n’imaginait qu’elle deviennent reines, on l’a appelé le « miracle Capessan ». En 1316, pour la première fois le problème se pose, le roi Philipe le bel meurt en 1314 en laissant 3 fils : Louis – Philippe et Charles puis une fille Isabelle surnommée la « Louve » qui était l’épouse du roi Edouard II d’Angleterre. L’ainée des 3 fils, Louis, lui succède normalement sous le nom de Louis X le « Hutin » (batailleur). Cependant

doctrine de la théocratie pontificale A) La dévalorisation du sacre royal B) L’opposition entre auctoritas et potestas C) La pénétration de la théorie dans les mentalités Section 2: Les relations entre la papauté et les rois I) Le règne de Philippe Ier : accords et désaccords. (1060-1108) II) Louis VI (1108-1137) : A) Le roi protecteur B) Les rapports avec la papauté III) Louis VII (1137-1180) IV) Philippe Auguste 1180-1223 V) Louis VIII (1223-1226) VI)

en 1035. Henri Ier , roi de France, devient alors le tuteur de Guillaume et soutient le jeune duc contre les seigneurs de Normandie qui lui sont hostiles. En 1046, après une dizaine d'années de trouble Guillaume échappe de peu à une tentative d'assassinat à Valognes organisée par des barons rebelles du Bessin et du Cotentin qui ont choisi comme chef Gui de Brionne[2], normand par sa mère et propre cousin du jeune duc. Guillaume s'empresse de demander l'aide de son suzerain, Henri Ier de France. Celui-ci