La Responsabilité Chez Sartre

qualifier l’être humain et ses actions effectuées rationnellement et consciemment, ce qui souligne le fait que la « liberté » serait synonyme de « raison » chez l’Homme. Tout d’abord, l’Homme est souvent définit comme une personne « libre » et responsable de ses actes effectués librement. En effet, d’après le philosophe Jean-Paul Sartre dans L’existentialisme est un humanisme , l’Homme, contrairement aux objets, est un être indéterminé. D’après cet auteur, la particularité

les rapports de la vie aboutirent à la division du travail, qui... exige la concorde. Chacun a le devoir de collaborer avec l'autre, de se sentir lié à l'autre1... » Évidemment, tout cela a été dit par les saint-simoniens et par Durkheim, mais chez Adler ces thèses ont une signification psycho- logique et psychiatrique. Car selon lui, l'évolution atrophiée du sentiment de communauté ou sa suppression par des tendances égocentriques est la cause de toutes les névroses et de ce qu'on appelle

relation à autrui, du rapport au monde. D’une conscience comme intuition intime de son état, nous sommes passés à une conscience connaissance, une conscience réfléchie. Le sujet conscient peut se prendre lui-même comme objet de connaissance. Texte de Sartre : « La Honte » L’Être et le Néant. Pour le sujet, les autres sont étrangers (séparés) mais nécessaire pour savoir qui il est, et vice versa. Autrui est un médiateur indispensable à la connaissance de soi. 2- Pourquoi le Cogito est-il le signe

était ignorée des Anciens. Cela tient d'abord au fait que la volonté n'est pas pour eux une faculté à part du psychisme, et que le psychisme n'est pas lui-même une entité séparée de l'organisme (cf., par exemple, Aristote, Traité de l'âme). L'âme, chez les Grecs, est donc un principe d'animation du vivant (le cheval a donc une âme), alors que la comparaison pour nous de l'âme et d'un être vivant concrêt est bien difficile : l'âme moderne, c'est plutôt l'esprit, la pensée ou la conscience, ou quelque

I. 17e siècle Pierre Corneille: Fils de la haute bourgeoisie il fait de brillantes études chez les jésuites et exerce la charge d'avocat général à la table de marbre du Palais pendant vingt ans. Il se fait d'abord connaître et apprécier grâce à ses comédies, tel Mélite en 1628. Il est ensuite remarqué par Richelieu qui lui verse une pension. Cette association s'achève avec Le Cid qui vaut à Corneille la gloire. Il fut délaissé par le public au profit de Racine. Il mourut dans l'indifférence.

secourable. Contrairement à Freud, Jean-Paul Sartre étudie, à son tour, le mensonge à soi, mais tout en écartant et en repoussant, la notion, et la possibilité d'un "inconscient". En effet, c'est à travers la "mauvaise foi" que Sartre analyse la possibilité ou la contingence du mensonge à soi. Selon lui, lorsqu'on se ment à soi, nous sommes inévitablement conscient; c'est dans ce sens, que l'on peut distinguer deux formes de conscience chez l'homme. La première est la conscience réfléchie, et

On retrouve plusieurs degrés de conscience : - conscience naïve qui enregistre passivement ce qu’elle vit – et parfois y réagit – sans l’interroger - la conscience au sens plein qui donne à l’existence toute sa richesse. Cogito cartésien Chez Descartes, la base de la connaissance → le doute : c’est donc le doute méthodique. En pensant et en se doutant de tout, on ne peut rien prouver. Même si je doute de tout, je ne peux pas douter que je suis en train de penser et donc que j’existe.

être soi-même car on ne peut pas douter de soi-même. Ensuite, il impossible de ne plus être soi-même comme le démontre la mauvaise foi chez Sartre. Cependant, ici la mauvaise foi ne désigne pas l'homme de mauvaise foi qui s'obstine, contre toute évidence, à maintenir un mensonge qui ne trompe personne et surtout pas lui-même. Pour parler de la mauvaise foi, Sartre a utilisé l'exemple d'un garçon de café dans son ouvrage L’Être et le Néant. Le garçon de café s'identifie au personnage qu'il joue : dans

vérité peut-il être légitime, cela peut-il constituer un droit ? I. La vérité comme impératif moral. 1). Tradition et culture : le culte de la vérité au cœur de la société - Christianisme : mentir = pêché, « sainte horreur du mensonge » - Chez Hobbes dans le Léviathan, l’homme de nature se méfie de l’autre. La vérité est alors la garante de liens de confiance qui se tissent entre les hommes. Elle évite la méfiance qui engendre le conflit, la division sociale et nuit donc à la progression

le désir n'est jamais assouvi ; à peine l'est-il par qq chose qu'il se porte sur un nouvel objet → quête infinie. La liberté de la volonté (Kant) Le désir commande-t'il nécessairement mes actes ? Kant : volonté = faculté humaine présente chez tout être humain, le pouvoir de déterminer l'action. ▪ L'hétéronomie (=obéir à une loi étrangère) hétéros = autre, étranger / nomos = loi On agit en vue de satisfaire ses désirs, le but est donné par le désir, il s'impose à moi sans que je