La Rétroactivité De La Jurisprudence

jurisprudentiel. La source est le juge. Le droit apportait une grande importance à la coutume, réalisation de la loi écrite. Réalisme des sources : - droit communautaire de plus en plus envahissant Traités internationaux de plus en plus nombreux Jurisprudence constitutionnelle de plus en plus contraignante Textes Décisions jurisprudentielles de plus en plus abondantes Section 1 : La loi Ce qui dirige une société, répond à des attentes. La loi est générale et abstraite. Censée descendre vers le

l'esprit et la finalité de la règle, permettant d'interpréter la règle et pour éviter que la règle ne soit détournée de son but, le but étant la paix sociale, la justice ( ex: se marier pour avoir la nationalité, est-ce que on peut ? non pour la jurisprudence car pour elle la finalité du mariage est de fondé une famille). Quand ? Quand est-ce que cette règle s'applique, le domaine d'application, dans le temps, l'espace et les limites de la règle, à qui, quand et dans quelles mesures (les dispositions

Sujet 60 : le revirement de jurisprudence Introduction : Selon la formule du Doyen CARBONNIER « la jurisprudence se forme avec des jugements par la répétition et la hiérarchie ». En effet, la jurisprudence se compose de jugements, d’arrêts rendus par les tribunaux, ces derniers respectant les décisions des instances qui leur sont supérieures. Il y alors répétition de la solution donnée au problème juridique et c’est ce qui forme la jurisprudence. Cependant celle-ci n’est pas

L'application de la loi dans le temps Intro: ......... Plan: 1] Le principe de non rétroactivité de la loi. A) L'effet immédiat de la loi nouvelle. B) La survie de la loi ancienne. 2] Les exceptions au principe de non rétroactivité de la loi. A) La loi naturellement rétroactive. B) La loi expressément rétroactive. 1] Le principe de non rétroactivité de la loi. Chapeau : Le principe de non rétroactivité de la loi se traduit par le fait que la nouvelle loi s'applique à toutes les situations

d’étendre à nouveau sa compétence, en empiétant sur celle du juge administratif. En effet, le tribunal des conflits le déclare compétent pour connaitre d’une question qui est normalement propre à la juridiction administrative, lorsqu’il existe une jurisprudence suffisamment claire, et établie pour que la solution ne soit pas de nature à créer un doute, et qu’il y ait alors lieu de renvoyer au juge administratif. Cet arrêt se place dans une lignée jurisprudentielle constante, puisque dans les années

(Doc 2/4). Pour l’application du droit communautaire, le principe de sécurité juridique et le principe de confiance légitime, qui font partie des principes généraux du droit communautaire, revêtent une portée identique (Doc 4/13). De même, la rétroactivité de la loi est strictement encadrée par le Conseil constitutionnel (Doc 12) qui, sans se référer explicitement au principe de sécurité juridique, mais aux exigences résultant des articles 4 (liberté) et 16 (garantie des droits) de la Déclaration

COMMENTAIRE D’ARTICLE : Article 2 du Code civil « La loi ne dispose que pour l’avenir ; elle n’a point d’effet rétroactif. » « L’office de la loi est de régler l’avenir ; le passé n’est plus en son pouvoir. Partout où la rétroactivité serait admise, non seulement la sûreté n’existerait plus, mais son ombre même. » « Que deviendrait donc la liberté civile, si le citoyen pouvait craindre qu’après coup il serait exposé au danger d’être recherché dans ses actions ou troublé dans ses droits acquis

concernera- t- elle seulement l’avenir, ou même les intérêts échus déjà payés? L’interprétation de l’article 2 est donnée par l’opposition de deux écoles : au dix-neuvième siècle sous l’influence individualiste, l’accent a été mis sur la rège de la non-rétroactivité des lois. Au cours du vingtième siècle en revanche des préoccupations d’intérêt général ont donné la priorité à l’effet immédiat de la nouvelle loi, à la disparition pour l’avenir de la force obligatoire de la loi ancienne. En effet, la loi nouvelle

comportait un effet rétroactif illégal et en profita pour affirmer solennellement et explicitement| |l’interdiction faite aux réglements de régir le passé. | |Au XIXe siècle, la jurisprudence avait eu tendance à considérer qu’un règlement comportant un effet rétroactif était | |entaché d’une incompétence ratione temporis dans la mesure où les auteurs de ce réglement, en régissant des situations | |passées, empiétaient, en quelque

lettre du contrat et un principe général du droit (A) mais aussi de la rétroactivité de la personnalité (B). Mais il convient également d’en étudier sa valeur et sa portée (II). I. La signification de l’arrêt Cet arrêt nous dévoile une opposition entre ce qui est inscrit dans le contrat et l’interprétation de la Cour de cassation qui préfère prendre en compte un principe général du droit (A). Par ailleurs, on note la rétroactivité de la personnalité juridique puisque celle-ci apparaît avant même