La Théocratie Pontificale

romain. L'empereur est donc considéré comme choisi par Dieu pour diriger l'Empire. Il y a donc, à partir de ce moment-là, une confusion entre le pouvoir politique et la religion. L'intérêt de Théodose Ier était de durcir son pouvoir. On parle de théocratie. C'est une nouvelle conception du pouvoir politique. §2. L'organisation de l'Eglise A partir du moment où le christianisme devient la religion de l'Etat, l'Eglise devient une institution importante au sein de l'Empire. Elle se construit autour

richesse de l’Italie. Pise fournit les flottes necessaires aux entreprises imperiales. Lorque les empereurs germaniques veulent se rendre en Italie du Sud, ils y vont par la mer, car autrement par voie terrienne, il faudrait passer par les Etats pontificaux. A partir de 1063, les marins pisans vont aider les normands à conquerir la Sicile. En 1092, ils interviennent en Espagne. Le roi de Castille Alphonse 6 veut lutter contre le Cid. A la fin du Xieme, ils vont fourir des navires pour les croisades

Quelles sont les différents types de régime politique C / Les «chemins du ciel». Les différents régimes politiques sont : des royaumes des II / ... ENCADRÉ PAR UNE EGLISE CONQUERANTE ET DYNAMIQUE ... A / Le renforcement de l’autorité pontificale. B / Des ordres monastiques renouvelés. C / Une Eglise riche et influente. III / ... PRATIQUANT L’INTOLÉRANCE ET LA RÉPRESSION. PROBLEMATIQUES en Europe au XIII ème siècle ? Empires, des sultanats. 2 / Quelles sont les relations

disparaître, ce qui compte c'est la cité céleste, éternelle. La primauté pontificale doit d'abord bénéficier de l'appui de l'empire romain et en particulier des rois qui vont se convertir au christianisme comme Clovis, (il prend le pouvoir en 481 et est sacré en 498 par le pape). Le pape va en profiter pour s'imposer aux princes et aux évêques, en minimisant parfois le rôle des conciles. Gélase proclame que le pouvoir pontifical doit absolument coopérer avec le roi. La coopération est nécessaire avec

alliance entre le Pape et le roi caractérisé par la donation de Pépin. Lors du voyage en France de 754 du pape Étienne II, Pépin le Bref le reçoit dans sa villa de Quierzy-sur-Oise en janvier. À cette occasion un traité est signé ajoutant aux États pontificaux par la donation de l'Exarchat de Ravenne, la Corse, la Sardaigne et la Sicile. En contrepartie, celui-ci reconnaît la dynastie carolingienne et approuve la relégation au couvent qui a été imposée au roi mérovingien Childéric III. Cette donation

sociale. * Ce nouvel ordre politique que veut imposer l’élite intellectuelle repose sur des principes et des structures : Principe de charisme et théocratie : La royauté carolingienne est fondée sur un principe religieux qu’on peut appeler sur théocratie (Dieu/pvr). Cette théocratie repose sur le sacre royal puis impérial. Sacre qui c’est maintenue jusqu’a la révolution française. Le sacre est fixé a Reims (baptême Clovis). Le sacre royal est appelé aussi Augustinienne

A) La chrétienté 1) Les débuts A l’avant du XIXe siècle, on a exigé du pape le « remboursement » de ses pouvoirs. La chrétienté va devenir peu à peu une institution qui va aboutir à la reconnaissance de la primauté pontificale. La chrétienté a fixé un système uniforme, surtout de par le territoire romain. Les règles d’organisation de cette Église seront arrêtées lors de conciles œcuméniques. Hors de ceux-ci, ce seront les évêques qui en auront la charge (= dès 325

elle décide d'abandonner les rois mérovingiens afin de soutenir la dynastie carolingienne. Section 2 : Le rétablissement de l'empire. Le premier roi Carolingien est Pépin Le bref, il est sacré. Charlemagne arrive en 768. A- Le sacre & la théocratie. La grande nouveauté ne tient pas forcément dans la personnalité de Pépin Le bref, mais dans l'apparition du sacre royal, introduit en 751. Il existait déjà, mais pas dans notre pays (roi juif sacré), il est évoqué dans la Bible. Le premier a

seconde moitié du XIème siècle. Elle essaye en effet de lutter contre l’ingérence des rois et des laïcs dans le domaine religieux. Ainsi, la papauté cherche à empêcher les rois et les princes de nommer les évêques et cherche à imposer une théocratie pontificale. L’Eglise se place donc au-dessus des rois et le pape est l’arbitre suprême de la chrétienté. L’Eglise devient une véritable institution monarchique qui va permettre un rayonnement culturel par la multiplication des bibliothèques, des copistes

capétiens au X° siècle (Hugues Capet)) * Le moyen-âge central du XI° au XIII° : de Capet à Saint Louis (Louis IX, le roi croisé 1226-1270). Renaissance urbaine, activité économique, culturelle, religieuse. Montée de la puissance royale. Théocratie pontificale, réforme grégorienne, naissance des ordres mendiants… * Le bas moyen-âge du XIV° au XV° : temps de crise et temps d’espoir. Peste noire (1347-1348, décime 1/3 de la population européenne), un climat qui se refroidit, crise économique