La Théorie De La Mouvance Des Fiefs

France, en conformité au droit féodal, d’ordonner en 1202 la commise des fiefs continentaux du roi d’Angleterre. Il restait à Philippe Auguste à exécuter la décision de justice en recourant à la force armée, Mais en mettant en avant les manquements de Jean Sans-Terre à ses obligations fédo-vassaliques, Philippe Auguste obtint assez facilement le rallient à sa propre cause des vassaux du Roi Plantagenêt en 1204. La commise de ces fiefs permit à Philippe Auguste de multiplier par cinq ou par six l’étendue

principalement des seigneurs, semble s’opposer à la suprématie d’une monarchie. La nouvelle société s’organise sous forme de serments bilatéraux entre souverains et vassaux. Une série d’obligations en découlent, altérant ainsi l’autorité royale. Les fiefs s’échangent contre des services, les souverains s’allient à d’autre souverains plus puissants et ainsi, la seigneurie parait dominer une autorité décentralisée. Une structure parallèle tente de résister ; la monarchie. Mais l’élection à Senlis en 987

des seigneurs. Pour y parvenir le roi et ses conseiller vont mettre en place la théorie de la mouvance des fiefs qui débouchera sur l'émergence du concept de couronne. La théorie de la mouvance des fiefs est l'œuvre d'un abbé Suger, conseiller politique de Louis VI et VII. Il cherche à hisser le roi en monarque suprême car la pyramide de l'autorité est complétement inversée. Avec le principe de la mouvance des fiefs les relations personnelles sont rendues inefficaces. Le vassal est tenu également

restaurer son autorité. B- Le roi suzerain suprême milieu 12ème milieu 13ème Le roi de France tente de se placer au sommet de la pyramide féodale grâce à la théorie dite « de la mouvance des fiefs ». ⁃ La théorie de la mouvance des fiefs Le roi féodal est entouré de conseillers qui sont souvent des clercs. SUGER apporte cette théorie pour réaffirmer la puissance du capétien = Il redonne de l’autorité au roi en se fondant sur les éléments constitutifs de la féodalité. = Il s’attache à l’élément

la réalité de son pouvoir ? On peut observer que durant les Xème et XIème siècles il a y un très faible pouvoir royal, pouvoir qui par la suite va se renforcer avec l’arrivée sur le trône d’Hugues Capet de Louis VI et Louis VII notamment avec les théories d’Abbon de Fleury et de Suger. C’est pourquoi nous allons voir dans une première partie le roi seigneur territorial (I) c'est-à-dire qu’il ne possède pas le pouvoir de régir son royaume seul, il doit passer par l’avis des grands du royaume pour

Suger, abbé de Saint-Denis La Geste de Louis VI : La théorie de mouvance des fiefs établit par Suger est issu d’un constat d’affaiblissement du lien personnel dans le lien féodo-vassalique. C’est pourquoi il affirma que le roi de France reste le suzerain suprême de tous les seigneurs du royaume parce que tous les fiefs procèdent du royaume. Le texte que nous avons a commenté est un extrait du chapitre III du livre de Suger abbé de Saint-Denis intitulé La Geste de Louis VI . Louis VI qui fut

territoires. Louis, en prenant les rênes du gouvernement, eut pour ennemis les seigneurs dont les projets avaient pour seul but de le priver du trône. Il monta sur le trône n'ayant que des domaines peu considérables, séparés les uns des autres par des fiefs qui appartenaient à des seigneurs rivaux de leur roi, tyrans de leurs vassaux et ne reconnaissant comme unique droit que la force. Par ailleurs, le monarque devait assistance à ses vassaux, c'est-à-dire qu'il était obligé de les secourir quand ils

côté de ce modèle dominant, existe une organisation en réseau. Et la féodalité médiévale des premiers temps féodaux se rapproche plutôt, à vrai dire, de ce second modèle. C’est d’ailleurs ce qu’affirmait Georges Duby en disant que « le réseau des fiefs et des fidélités était sans cohérence. Il ne s’organisait nullement, au XIe siècle., en une pyramide qui, par échelons successifs, aurait fait converger vers la personne du roi la fidélité de tous les chevaliers de France ». L’image la plus répandue

roi est juge B) Du suzerain au souverain. A partir du milieu du XII, le roi va regagner de son prestige. Il est entouré de conseillers tels que Suger qui va redonner au roi son autorité. Celui-ci développe lé théorie de « la mouvance des fiefs » selon laquelle tous les fiefs proviennent soit directement, soit indirectement du royaume. Et à la tête du royaume, se trouve le roi, il est alors le seigneur de tous les seigneurs, le suzerain suprême. Il ajoute que le roi bénéficie d'une légitimité

prérogatives et ne veut plus être uniquement un justicier, le roi veut assumer un rôle de protecteur mais aussi de législateur. Cela se confirme sous le règne de Louis VI, durant lequel l’abbé Suger, son conseiller, qui met au point la théorie de mouvance des fiefs. Son fils Louis VII né aux environs de 1120 et mort en 1180, est sacré le 25 octobre 1131 à Reims et monte sur le trone en 1137, il épouse Aliénor (qu’il quittera par la suite), l’héritière d’Aquitaine ce qui lui permet d’acquérir une partie