La Théorie De La Mouvance Des Fiefs

iniquité, garder en tout jugement équité et miséricorde ». Il rend la justice sociale et n'est donc pas un simple juge. Il doit au travers de sa justice assurer le bien commun du royaume. Tous les habitants du royaume peuvent s'adresser directement en théorie à la justice royale. La conception de la royauté et de sa spécificité conduit davantage à considéré le roi comme titulaire d'une fonction qu'à lui attribuer des droits et des pouvoirs. Les devoirs du roi (gardien, protecteur et justicier) lui permettent

suprême a) la théorie de suger Sujet revendique en permanence pour le roi son maitre une situation particulière qui le place de manière indiscutable au dessus du monde des seigneuries et des principautés territoriales. Pour Sujet (abbé de St denis) le monarque est le seigneur des seigneurs et par conséquent le suzerain suprême. Mais il est très difficile d'assurer la hiérarchie féodale par les liens féodaux avec la multiplicité des fiefs. C'est pourquoi l'abbé de St denis fonde sa théorie sur l'élément

Du roi suzerain au roi souverain ==> Définitions des termes du sujet : Suzerain selon Claude Férrière : Seigneures suzerains sont ceux desquelles relèvent des terres en arrières fiefs comme sont les ducs, les comtes et autres grands seigneures qui relèvent immédiatement du Roi et de qui d'autres fiefs relèvent. Souverain selon Claude Férrière : Souverain qui vient de "supérior" signifie celui qui est supérieur à un autre mais ce terme aujourd'hui semble etre consacré pour signifier les

des liens vassaliques = multiplication des hommages s’ajoute à hérédité des fiefs et impuissance des hauts-seigneurs à contrôler leur arrière-vassaux. Affaiblissement des relations perso = équipes de vassaux s’installent sur fiefs, ne reviennent plus au château, augmentation de la violence de ces milites qui jouissent d’une grande liberté d’action. Réseau vassalique finit par s’identifier à ensemble des détenteurs de fiefs = devient élément central plus que rapport seigneur-vassal. Fin du lien personnel

révolution française. (Louis 16 touche aussi les malades) Section 2 : Le maintien des missions traditionnelles de la royauté Paragraphe 1 : le ministerium regis (ou regalo) En dépit de la faiblesse de la royauté capétienne a ses débuts, la théorie de cette royauté telle qu’elle a été forgée par les ecclésiastique auparavant (par les carolingiens) survit. Les notions de ministerium regis et de res publica réveillé par les carolingiens subsistent et dans la notion d’adversité que subissent

car retourne au seigneur si il meurt. Les alleux : Anciennes propriétés romaines. Ces propriétés vont se multiplier et le roi a tous intérêts à se les approprier car ce sont des terres libres et n’a donc pas la main dessus. Les grands alleux : fiefs / les petits alleux : censive (= est héréditaire). Certains alleux échappent au roi et deviennent des principautés. Statut juridique de ces terres féodales sont fixés vers le 12ème s qui fait apparaitre un droit féodal. IV. Le statut des personnes

instrument de gouvernement, donc d’exercice de la puissance car le roi et les grands seigneurs concèdent à ces vassaux un bénéfice. Ce bénéfice est une terre, plus ou moins grande, qui permet à ces hommes d’avoir une assise territoriale, dans la mouvance du seigneur. Le terme de bénéfice désigne aussi les bénéfices ecclésiastiques. On a à la fois l’idée d’une propriété avec un droit de jouissance total, sans pour autant l’usus fructus et l’abusus. Le fait d’entrer en vasselage est devenu progressivement

n’avait en réalité d’autorité que sur ses terres, une légitimité nouvelle pour renforcer la monarchie. B/ Le roi au sommet de la pyramide féodo-vassalique. La notion du seigneur suzerain est apparue au 12ème siècle, avec la théorie de la mouvance des fiefs de Suger, théorie qui plaçait le roi au sommet de la pyramide féodale. La première phrase du texte réaffirme cette supériorité royale : « li rois ne doit tenir de nuil » autrement dit « le roi ne tient de personne ». Cette une formule très

nôtre, elle appartient au peuple. La souveraineté royale, quant à elle, apparait au milieu du 12ème siècle, période où le roi commence à retrouver un certain pouvoir. Ce redressement se fait grâce aux juristes qui mettent en place la théorie de la mouvance des fiefs. Le roi est alors placé à la tête de la pyramide féodale et il est considéré comme le suzerain suprême de tout le royaume. Il est donc possible de se demander comment apparait ce concept de souveraineté et quelles sont ces caractéristiques 

ecclésiastiques comme le fait qu'il pourra être excommunié. La fidélité sera rétribuée. En contrepartie de l'engagement des vassaux, le seigneur leur concède des terres appelés initialement des bénéfices et qui deviendront au cours du XIème siècle, les fiefs. Le seigneur remet un objet symbolisant le fief lors de la cérémonie à son vassal. Il y a donc un engagement où la détention du fief apparaît comme la contrepartie des obligations du vassal Le fief joue aussi le rôle de garantie. 2) La détermination