Le Beau Artistique Hegel

œuvre ayant nécessité une technique, un métier et un savoir-faire. Cette reconnaissance d’une œuvre d’art vient elle du fait que l’art est une création et jamais une copie ? Quelle distinctions pouvons nous faire entre la beauté naturelle et celle artistique ? Comment cela peut il nous aider dans la démarche de reconnaissance ? La reconnaissance d’une œuvre d’art passe-t-elle forcément par son explication ? Cette dernière peut elle nous amener à notre problème ? L’œuvre d’art dépend elle de la contemplation

Introduction : l’Art   D’après  André Malraux,  « L’art est  un  anti­destin ». Le mot art vient du latin  « arts »  lui­même dérivé du mot  grec  « technê »,  qui  signifie  à  la  fois  la  technique,  la  création  artistique  ou  même  dans  son  sens  le  plus  poussé,  la  recherche du beau (l’art pour l’art …).  Lorsqu’on dit d’une chose qu’elle a été faite « avec art », on s’efforce de dire qu’elle a été réalisée avec soin, habileté et  avec  goût.  Néanmoins,  lorsqu’on  qualifie  « d’ouvrages d’art » des immeubles

COMMENTAIRE DU TEXTE DE HEGEL, Esthétique. Texte commenté : « Cette conscience de lui-même, l'homme l'acquiert de deux manières : théoriquement en prenant conscience de ce qu'il est intérieurement, de tous les mouvements de son âme, de toutes les nuances de ses sentiments, en cherchant à se représenter à lui-même, tel qu'il se découvre par la pensée, et à se reconnaître dans cette représentation qu'il offre à ses propres yeux. Mais l'homme est également engagé dans des rapports pratiques avec

le mythe de Prométhée : la nudité humaine nous force à travailler pour survivre). Sartre : Nous sommes condamnés à être libre et tout homme qui se cache derrière un déterminisme fait preuve de mauvaise foi (Sartre est un philosophe existentialiste) Hegel : (dans la phénoménologie de l'esprit, présente la dialectique du maître et de l'esclave.  L'esclave par son travail s'émancipe et devient maître. Le maître ne connaissant pas la technique est dépendant de l'esclave. Ainsi, l'esclave devient le maître

culture esthétique? Ici nous allons donc confronter deux concepts qui font débat, le plaisir esthétique et la culture esthétique. Toutefois on ne peut comprendre un sujet sans savoir ce qu'il veut dire. La notion d'esthétique renvoie à la théorie du beau en philosophie et dans l'art. L'art du latin ars, artis est une expression par des créations humaines d'un idéal esthétique. Le plaisir du latin placere qui veut dire plaire est un état de contentement que créer chez quelqu'un la satisfaction d'une

Art signifie technique et procédé technique. C'est le sens ancien que l'on retrouve par exemple dans l'expression : « Les règles de l'art ». (cf cours technique) Art signifie activité de création engendrant des œuvres dont la finalité est le beau en art classique et tout à fait autre chose en art contemporain. Dès lors la question de l'art renvoie au moins à deux éléments. D'une part il s'agit de déterminer ce que signifie créer. D'autre part il s'agit de préciser ce que l'on entends par la

le sens d'une production humaine ; quelque chose qui s'ajoute à la nature (Bacon dira : « l'homme ajouté à la nature ») mais qui ne vise pas traditionnellement parlant l'utilité ou en tout cas qui est sensé viser une valeur spécifique qui serait le beau. La tradition veut donc que l'art ou les arts désignent une production de la beauté par les oeuvres d'un être conscient. Si cette vision de l'art pouvait être acceptée avant les révolutions contemporaines tels que le cinéma, l'art abstrait ou

motivations. Nous allons donc tenter d’y apporter des réponses dans notre raisonnement. Dans un premier temps nous allons nous intéresser aux motivations psychiques de la danse; puis dans une seconde partie nous verrons les motivations d’ordre artistique et esthétique ; et enfin nous verrons que l’on peut tout simplement danser pour soi. 1. Motivations psychiques de la danse a) Nous dansons depuis la nuit des temps Il est impossible de préciser à quelle époque l’être humain a commencé

largement selon les époques et les lieux, et aucune d'entre elles n'est universellement acceptée. Ainsi, pour Marcel Mauss[1], « un objet d'art, par définition, est l'objet reconnu comme tel par un groupe. » C'est pourquoi les produits et pratiques artistiques, ou plutôt les collections de ces objets, peuvent être classés diversement selon les cultures, les auteurs et les institutions. Depuis la fin du XVIIIe siècle[2] et jusqu'aujourd'hui, l'art englobe principalement les produits des « beaux arts »

soudures, c'est-à-dire des soudures qui tiennent ; mais on ne demande pas simplement à un tableau d'être bien peint. Il faut même aller plus loin : la création artistique n'est pas normée, si l'on entend par une telle norme une forme déjà existante, sur laquelle se réglerait l'artiste ; et voilà nul doute ce qui assure à la création artistique sa différence d'avec la production artisanale. Comme le rappelait saint Augustin, le menuisier a en tête une idée du coffre avant même que de le fabriquer : la