Le But Des Lois Spinoza

moitié, et enfin de manière plus lapidaire lorsque l'auteur indique à la dernière page de celle-ci l'objet de son dernier chapitre. Ce livre est une arme philosophique dans le combat pour la liberté d'expression. Il s'agit pour Benedictus, ex-Baruch, Spinoza, qui à cette occasion interrompt la rédaction de l'Ethique pour celle du présent traité, qui n'a pourtant pas la même portée philosophique, d'asseoir mieux qu'il ne l'est le droit de juger librement et de dire ce qu'on pense. Il va cumuler et articuler

action est méritoire, elle n’est pas obligatoire au sens juridique (obligatoire en bon français signifie ‘gratuit’) La loi morale suppose un principe pratique qui n’est pas naturel, or l’intérêt dépend du naturel. Une loi morale qui ne pénètre pas les lois naturelles. Relève d’un syllogisme catégorique, irréductible. Pourquoi être moral ? Par principe, c’est une question de principe. La création introduit l’idée d’une liberté indéterminée, on dira que ce Dieu créateur est sinon la cause du mal, la cause

contenue à la fois dans la thèse et l'antithèse. La synthèse devient ensuite la thèse de l'idée suivante, qui découle de la première. On a ainsi une certaine continuité dans ce raisonnement logique, dont le but ultime est d'atteindre l'Esprit pur, absolu. Dieu selon Spinoza Spinoza considère Dieu comme une personne possédant un infini, à l'image du monde créé. Rien ne peut être conçu en dehors de Dieu et Dieu est contenu dans tout ce qui est créé. Selon lui, la sagesse correspond à la connaissance

principaux rôle est de satisfaire les besoin de ce rassemblement d'individus. Mais alors quels autres but l'Etat a t-il? Comment fait il pour les réaliser? De quelles manières contribut il aux bonheur des citoyens? N'a t-il pas un controle absolu sur les individus? L'Etat a pour but d'assurer le bonheur des citoyens, mais est ce son seul buts? Dans une premiere partie nous etudirons, les autres but de l'Etat avant dans une seconde parti d'appronfondir cette notion d'assurer le bonheur des citoyens

Désir vient de cette expérience passée, volonté de resurrection d’un bonheur perdu. Idée d’un autre monde que le monde réel. FREUD : L’origine du désir est la nostalgie du bonheur perdu, paradis perdu de l’enfance. Le désir est une tension vers un but : la suppression de ce manque. Les reves, l’art témoignent de cette volonté de satisfaire le désir. Ce qui caractérise le désir c’est qu’il n’a jamais fini d’etre satisfait et se reporte indéfiniment sur d’autres objets. Origine : fantasmes de l’enfance

dans le but de s'affranchir de toute oppression. La Révolution Française est un exemple de cette lutte pour la liberté qui a consisté à abolir tous les privilèges. Elle a donné naissance à la Déclaration des Droits de l'Homme et du citoyen de 1789. Les lois votées ont permis à l'Homme d'être libre. « Être libre, c'est donc faire ce que l'on veux » telle est notre définition la plus courante de liberté. On ne serait donc pas libre lorsque notre volonté serait contrainte par des règles, des lois et des

vint lui présenter Pour son diner deux mesures égales, De même force, à pareils intervalles; Des deux côtés l'âne se vit tenter Également, et, dressant ses oreilles, Juste au milieu des deux formes pareilles, De l'équilibre accomplissant les lois, Mourut de faim, de peur de faire un choix.» Voltaire Reprenant la fable de l’âne de Buridan dans cette courte comptine, Voltaire met en lumière la notion de double contrainte,qui nous parait être élément constitutif du libre arbitre. Cette

l’apparente irrégularité actions humaines, se trouve un fil conducteur. guidé par lois universelles de la nature → les actions de l'homme sont bien déterminées. Ex : mariages, naissances, mort → introduit l'idée d'une régularité d'ensemble que l'on saisit en se plaçant d'un pdv statistique par delà les caprices de l'arbitraire des volontés individuelles. Buffon, que Kant avait lu, avait déjà essayé de dégager des lois constantes dans le déroulement des évènement, par des comparaisons de tables

Désirer, est-ce nécessairement souffrir? Il est souvent admis que le désir se définit comme un manque à combler, à satisfaire, qui peut être une source de souffrance pour l'Homme. Cette douleur provient de l'insatisfaction de l'individu lorsque le but n'est pas atteint, mais elle peut également être liée au fait de désirer lui-même. Alors la question peut se ramener à ces termes: Désirer implique-t-il inévitablement la souffrance? Si désirer faisait obligatoirement souffrir, toute l'existence se

mais son action obéit à une nécessité aveugle; dès lors, elle est prévisible. 1. «Tout, dans la nature, obéit à des lois» (Kant, Logique, introduction) Nietzsche établit d'abord le déterminisme dans le domaine des faits naturels. Il choisit l'exemple d'un phénomène ordinaire: une chute d'eau. D'un point de vue désintéressé -- celui d'un promeneur ou d'un artiste, dont le but n'est pas de maîtriser la nature, mais simplement d'en contempler le spectacle, toute connaissance scientifique mise entre