Le Cid Argumentation

contemporaine. Conti reprend, dans la partie théologique de son traité contre le théâtre, les arguments de d'Aubignac, pour les récuser. Il se refuse, pour sa part, à limiter la portée de la condamnation ecclésiastique (Conti 1666 : 3-5 et 22). Mais son argumentation théologique est toute dialectique : son développement est artificieux, dépourvu d'analyses convaincantes, la liste des textes cités est interminable, destinée avant tout à une légitimation par l'argument d'autorité. Le ton change toutefois lorsque

Objectifs Découvrir les conventions du genre tragique Analyser le registre pathétique Histoire des arts : P. CORNEILLE, Polyeucte, mise en scène de J. Lavelli, 1987 192 Comment identifier un héros de tragédie classique ? P. CORNEILLE, Le Cid, I, 6, 1637 J. RACINE, Britannicus, II, 3, 1669 J. RACINE, Phèdre, I, 3, 1677 Image : J. RACINE, Britannicus, mise en scène de B. Jaques-Wajeman, 2004 194 194 195 195 Corpus ⁄ ¤ ‹ › ∞ 6 ‡ EURIPIDE, Les Troyennes, 415 av. J.-C

POINTS DOCUMENTS A. Marivaux (1688-1763), La Colonie, scène 13, 1750, Bibliothèque de la Pléiade, N.R.F. B. Beaumarchais (1732-1799), Le Mariage de Figaro, Acte V, scène 3, 1784, Editions Garnier-Flammarion. C. Pochette du DVD présentant Le Cid de Pierre Corneille, dans la mise en scène flamenco de Thomas Le Douarec. D. Extrait de l'interview de Jorge Lavelli, metteur en scène du Roi se meurt de Ionesco, par Christine Géray Compte rendu général En moyenne : la dissertation a été choisie

Répétition d’un même mot ou d’un groupe de mots au début de plusieurs propositions, phrases ou vers successifs. C’est une figure d’insistance courante dans la poésie et l’argumentation. ( n.f.) : Figure argumentative qui consiste à prévenir la contre-argumentation de l’adversaire et à y répondre. « On me dira que… mais… ». ( n.f.)  : Figure qui consiste, dans un énoncé, à inverser l’ordre de constituants de manière à présenter une idée opposée. Il tient à la fois du chiasme et de l’antithèse. Ex : « Il

Niveau | Nom | Description | Exemple | répétition | [graphique] la figure dérivative | répétition consistant à utiliser deux mots dans une même phrase ayant la même racine | « Ton bras est invaincu, mais non pas invincible »— Corneille, Le Cid | | [rythmique] l'isocolie | [stylistique] répétition d'une cadence sur plusieurs segments de phrase | « Quitté de mes compagnes, je me reposai au bord d'un massif d'arbres : son obscurité, glacée de lumière, formait la pénombre où j'étais assis. »— Châteaubriand

Chanson du mal aimé », Alcools.) alliance de mots 4 L’alliance de mots consiste à rapprocher deux mots dont les significations sont, à première vue, contradictoires. Ex. : « Cette obscure clarté qui tombe des étoiles. » (CORNEILLE, Le Cid.) Les mots obscure et clarté, qui forment une alliance de mots, ne sont contradictoires qu’en apparence. Dans le contexte, c’est-àdire rapportée aux étoiles, à la fois lumineuses (puisqu’elles éclairent le port) et obscures (par rapport à la clarté

" à chaque intervention face aux otages, Izquierdo 1. Allusion peut-être à Ascaso, anarchiste, héros d’une tragédie moderne en prose, c’est-à-dire « la guerre d’Espagne » (1936), un anachronisme volontaire de Roblès. 2. Las mocedades del Cid (Les Enfances du CID) de Guillén de Castro y Bellvís 3. El Burlador de Seville (Le Trompeur de Séville) de Tirso de MOLINA 4. La vida es sueño (La Vie est un songe) de Pedro CALDERON de la Barca Dossier pédagogique | Montserrat 9 Pistes pédagogiques s’applique

plausible, celui de la société contemporaine. Ses pièces les plus célèbres sont Le Cid, Cinna, Polyeucte et Horace. La richesse et la diversité de son œuvre reflètent les valeurs et les grandes interrogations de son époque. Corneille, auteur officiel nommé par Richelieu, rompt avec ce statut de poète du régime et avec la politique contestée du cardinal, pour écrire des pièces exaltant la haute noblesse (Le Cid, œuvre aujourd’hui universellement connue), rappelant que les hommes politiques ne sont

d’amplifier le sens. L’euphémisme. C’est une évocation détournée d’un fait pour en atténuer la violence : il est parti au lieu de il est mort. La litote. Elle permet de dire peu pour dire beaucoup : « Va, je ne te hais point » (Corneille, Le Cid). La gradation. C’est une énumération ordonnée suivant un ordre croissant ou décroissant ; le dernier terme est souvent hyperbolique : « C’est un roc !... C’est un pic !... C’est un cap ! Que dis-je, c’est un cap ? C’est une péninsule ! » (Rostand)

texte extrait d'une oeuvre intégrale (objectifs et intérêt de l’œuvre) présentée à l'examen situez rapidement le passage et les personnages. Identifiez le genre (conte, fable, poème en prose, sonnet etc.) et le type de texte (descriptif, narratif, argumentation en apologue, en dialogue etc.) => Lisez l'extrait en respectant le rythme du texte et le ton (en particulier pour les fables et les poèmes !) => Annoncez la question (celle posée par l'examinateur) et les axes d'étude que vous avez choisis pour