Le Conflit Racinien

être mis en parallèle avec l’argumentation concernant la condition féminine. On repèrera dans chaque texte les informations récurrentes concernant le comportement des coquettes et ce qui fait le comique du dialogue : le point de vue de la servante (conflit de classe) ou la rivalité de deux femmes avec l’hypocrisie de la fausse amitié. * Molière : Le Misanthrope (III,4). Le portrait que tracent l’une de l’autre Arsinoé et Célimène (la prude et la coquette) * Marivaux : L’Ile des esclaves (scène

Commentaire d’un extrait de Britannicus, Racine Jean Racine est considéré comme l’un des plus grands auteurs français de tragédies classiques du XVIIème siècle. Inspiré par l’histoire romaine, il écrit Britannicus en 1669. Alors que les tragédies raciniennes décrivent habituellement les ravages des passions amoureuses, Britannicus est, elle, une pièce à sujet politique : en effet, Racine évoque les luttes pour le pouvoir à la cour de Néron, successeur de Claude. La scène à étudier est le début de la

tragique proprement dite, Racine incarnant l’idéal du tragique pur, distinct du pathétique comme du dramatique. Le dramatique (tragicomédie ou drame romantique) repose sur l’attente anxieuse du dénouement, tandis que les péripéties fortuites d’un conflit violent font alterner l’espoir et la crainte. Le tragique comporte des éléments pathétiques (pitié) et dramatiques, mais il les dépasse et se fonde sur la lutte éternelle de l’homme contre le destin inéluctable ; il tient sa grandeur presque sacrée

– Junie a une chance de vivre heureux. Cet espoir s’envole vite car on se rend compte à la fin de l’œuvre que par leur sort, ils finissent tous les deux perdants. La rivalité entre Britannicus et Néron L’enjeu politique dominait déjà les conflits entre les deux demi-frères Néron et Britannicus mais c’est alors que surgit une rivalité amoureuse. Néron est amoureux de Junie qui elle est en couple avec Britannicus. L’excès des passions de Néron ainsi que sa personnalité narcissique et tyrannique

Stendhal fait paraître en 1830 Le Rouge et le Noir, l’un de ses premiers romans, dont la gloire sera posthume. En effet, peu apprécié lorsqu’il parut, l’ouvrage a remporté un immense succès à notre époque, si l’on en juge par ses multiples versions cinématographiques, dont celle de Claude Autant Lara et de J.D.Verhaeghe en 2002. Cette chronique de 1830, d’ailleurs sous-titre du roman, a beaucoup plu aux lecteurs de la fin du 19° et à ceux du 20° siècle, car elle est animée par un mouvement en avant

l'impuissance de la raison, chez un des personnages les plus « raisonnable », de plus cette lettre cache la première trace du dérèglement qui coûtera la vie au personnage, et qui rappelle un peu la Phèdre de Racine (même sentiment de culpabilité, même conflit entre la passion et la honte qui la rend "criminelle" à ses propres yeux.) C’est alors une des seules lettres ou l’on découvre une Madame de Tourvel qui s'exprime en grande héroïne tragique. d. avis argumenté sur l’œuvre: Les liaisons dangereuses

comprend que Titus l’aime encore. Elle résume une dernière foi le sujet de la pièce : « je l’aime, je le fuis ; Titus m’aime, il me quitte » (v.1500) 2) Une réflexion sur le pouvoir L’étude de la passion amoureuse est le propre de tragédies raciniennes. Cependant, l’originalité de celle-ci tient dans l’obstacle à l’amour. « Rome... l’empire » réussit a articuler Titus devant Bérénice. Dans l’exposition, Phénice avant annoncé le problème : « Rome hait tous les rois et Bérénice est reine » (v.206)

Guilhem de Castro pour créer un chef-d’œuvre jeune et enthousiaste, l’une des plus grandes tragédies classiques. Mais Corneille bouscule les bienséances et plie les règles à son inspiration. Cette audace déchaîne sur lui la jalousie des pédants. Le conflit atteint l’Académie qui donne un jugement défavorable. Après avoir médité les critiques de l’Académie, Corneille donne deux tragédies romaines, Horace et Cinna, rigoureusement conformes aux règles, moins tendres et plus austères que le Cid, mais

s’apparente et se réfère à une nostalgie romantique. D’ores et déjà, il est évident que c’est la fiction qui reliée à des faits réels donne naissance à l’invraisemblable et l’effet improbable de cette série d’amours contrariés au caractère tragique racinien, qui dépasse l’Histoire d’Egypte en soi pour capter toute l’attention du lecteur, ce dernier souhaitant que Gautier sonde l’âme de ses personnages pour en dévoiler tous les secrets. En effet soulignons que Ramsès tombe éperdument amoureux de

mode de jeu était radicalement différent et dans des contextes culturels radicalement différent. Voilà un art de la métamorphose perpétuel. Autre paradoxe, le théâtre est à la fois un lieu qui peut être caractérisé par une haute poésie (le vers racinien, la poétique de la violence chez Racine) et pour autant la pratique théâtrale suppose l’exagération, la caricature, le geste surdimensionné, parce qu’à distance (distance du public) ne pas faire un geste important équivaudrait à faire un geste réduit