Le Conflit Racinien

analytique Britannicus, Racine ACTE1 SCENE 1     INTRODUCTION C'est en 1669 que Racine écrit Britannicus. Comme dans beaucoup de tragédies du XVII° siècle, le sujet est emprunté à l'histoire romaine. Le thème de prédilection des tragédies raciniennes est la description des ravages de la passion amoureuse mais, dans Britannicus, il a voulu écrire aussi une pièce à sujet politique : l’évocation des luttes pour le pouvoir à la cour de Néron. La scène I de l'acte I dont nous allons étudier le début

la règle très classique de la bienséance, même si ici ce n'est certaine pas pour ne pas choquer le public en montrant des images trop dures que Camus fait ce choix. À aucun moment la mort n'est représentée sur scène et à la manière des tragédies raciniennes, elle est toujours racontée : Camus donne à voir plus qu'il ne fait voir, comme si finalement, l'importance n'était pas dans les gestes, dans les faits, mais peut-être plus dans les mots. Il faut toucher les esprits plus que les yeux. Il semble

L'épopée consiste donc à raconter, et il est probable que les premiers récits présentaient tous les caractères du genre épique : narration d'un haut fait devenu légendaire, nimbé d'éléments merveilleux et dont le héros, à la valeur surhumaine, entre en conflit avec des forces gigantesques dont il triomphe, fût-ce dans la défaite. Ce personnage, toujours masculin, est porteur d'une morale destinée à exalter une collectivité (famille, nation) ou symboliser la grandeur humaine.   Formes dominantes :Types

être prononcé d’un seul souffle, il faut donc pour en percevoir le rythme, qu’il soit césuré. Quand la carrure métrique est très forte, l’organisation accentuelle de la phrase peut soit se couler avec celle du vers ou être en conflit avec celle du vers. Le jeu du conflit entre le métrique et le syntaxique fabrique une subjectivité très forte. 17 ème : il faut qu’il y ait une coïncidence du métrique et du syntaxique, cette tradition a été énoncée dans la poésie de Malherbe et formalisée par la

On ne sait sur lui à part que c’est un citoyen romain Racine ne s’introduit pas dans la pièce et n’a jamais jouer un rôle d’un des personnages. L’arrière-plan Le problème abordé est le thème du conflit entre l’amour de deux personnes et la raison de l’Etat. On apprend dans cette œuvre racinienne que les lois romaines condamnent l’union entre un empereur romain et une reine étrangère malgré leur passion. Le problème exposé n’est pas réglé à la fin de la pièce de théâtre car l’empereur romain

valse-hésitation, tissée de manipulations, de dissimulations et de malentendus, qui amène la Marquise et le Chevalier à passer d'une amitié sincère à un amour fougueux, à accepter cette vérité : ils s'aiment, et doivent donc abandonner leur geste sublime et racinien de retrait du monde, céder à l'attirance irrépressible des corps. Il leur en faut pourtant du temps, à ces deux âmes chagrines pour vaincre leurs résistances, reconnaître et accompagner la force de leur désir, écouter leurs sentiments ! Marivaux

misanthrope; l'article «Genève» et paroxysme des disputes des philosophes; «Lettre à d'Alembert» placarde contre de luxe et libertinage moral empruntés du théâtre. 1. Voltaire et l'eloge de l'art dramatique L'enfant de la tragédie cornélienne et racinienne; Œdipe le commencement de la carrière dramatique; Amulius les premiers germe du talent dramatique; une fécondité théâtrale et chronologique(Adelaïde du Guesclin(1734), la mort de César(1735), Alzire, (1736), Zulime(1740), Mahomet (1741), Mérope

consister à faire du théâtre un genre qui est aussi agréable à regarder qu’à entendre. Ainsi la tragi-comédie est issue en grande partie du romanesque, genre profane et frivole dont elle s’est progressivement affranchie pour aboutir enfin à la Tragédie racinienne modèle de la Tragédie française. Genre inconnu dans l’Antiquité, c’est Robert Garnier qui le crée avec Bradamante en 1582, suivi de Hardy et Rotrou. Au départ, les tragi-comédies étaient en somme des nouvelles romanesques, héroïques et galantes

un Dom Juan, qui l’a séduite, enlevée et épousée, et n’en est plus aimée. Elle sait, malgré le désir qu’elle a de continuer à espérer, qu’elle n’a rien à attendre de lui. L’émotion et la passion affleurent dans son discours qui prend un tour déjà racinien. Le ton de Dom Louis n’est pas très différent, qui déplore d’avoir honte de ce qui a fait l’objet de tant de vœux, de prières et de chagrins. Mais Dom Juan, qui à bien des moments joue les metteurs en scène de ses interlocuteurs, ne laisse pas le

dépouillement de soi qui commence par la volonté farouche d’y échapper, comme en témoigne l’interruption constante du récit autobiographique à ses moments-clé - tels que la rencontre de Pozdnychev avec sa femme, l’échec de leur lune de miel, leurs conflits conjugaux et l’apparition de l’hypothétique amant - par un discours réflexif, analytique, sur l’hypocrisie sociale concernant le mariage, la sexualité, le rôle de la femme, l’éducation de la fille, etc..., et qui se termine par une impossibilité