Le Divertissement Pascalien

d'ailleurs cette facilité d'action que Descartes assimile à la liberté. 9 La poésie se sert du mot pour désigner l'oubli. Par exemple, dans le Spleen (77) des Fleurs du Mal, Baudelaire l'utilise au sujet d'un roi désabusé (une figure pascalienne du thème du "roi sans divertissement") pour décrire cette langueur dépressive qu'est le spleen : Le savant qui lui fait de l'Or n'a jamais pu / De son être extirper l'élément corrompu / Et dans ces bains de sang qui des Romains nous viennent / Et dont sur leur vieux

Le concept pascalien de divertissement trouve ici une place de choix. L’homme se 11 © Site Pourquoi pas toi (phil.dixkey.com)- Impression autorisée. Copie interdite. divertit par le travail et les jeux pour oublier son horrible condition. La vraie finalité serait probablement de la dépasser et l’homme devrait y travailler. Mais cette échéance semble être tellement lointaine et même irréalisable que l’homme travaille sans vraiment y voir une finalité mais juste un divertissement. -Ce processus

N°3 : lever une TVA sociale », La Tribune, 15 mai 2010 * « TVA sociale : les autres pistes », La Tribune, 5 septembre 2007 ; * « Inquiétudes sur le projet de la TVA sociale », La Tribune, 4 septembre 2007 ; * La TVA sociale : un divertissement pascalien » par Jacques Bichot (professeur à l’Université Jean Moulin à Lyon III, La Tribune, 3 septembre 2007 ; * « UFC Que Choisir dénonce les effets pervers de la TVA sociale », La Tribune, 21 juin 2007 ; * « Le pari risqué de la TVA sociale »

acquis, par habitude, la force de se dédoubler rapidement et d'assister comme spectateur désintéressé aux phénomènes de son moi. Mais le cas est rare." Sans vouloir adhérer à cette condamnation du rire et plus généralement du ‘divertissement’ au sens pascalien du terme, on peut affirmer que quiconque s’intéresse au phénomène doit faire d’emblée la distinction entre le rire qui exprime une joie sans arrière-pensée et le rire méchant qui consiste à se moquer des faiblesses d’autrui. On trouve

une loi du genre. Ce que Molière y met de personnel, c’est la verve, c’est le jaillissement des formules drôles. Le public parisien y trouva un très vif plaisir. D’autre part, Molière prit l’habitude de donner en fin de séance, de « petits divertissements ». Deux seulement ont été conservés : La Jalousie du Barbouillé  et Le Médecin volant . Ils permettent de comprendre combien le comique, chez Molière, est fondamentalement populaire. Il convient en outre de se souvenir que, si la vieille farce

conduit lui-même à sa propre perte est une des définitions possibles du héros romantique. Un vrai romantique aurait fait une scène lyrique et pathétique en recentrant l'action sur l'intériorité, Rostand préfère jouer le carte de la comédie, du divertissement, de la tension drammatique, de la littérature au sens où une fois de plus Cyrano improvise un récit littéraire puisque Rostand prend pour ex Contes et Empires de la Lune. Une autre mise en abîme, celle du récit dans le théâtre et non plus le théâtre

Méditations pascaliennes, Pierre Bourdieu INTRODUCTION Lorsque l’on pose à Bourdieu la question de ses rapports avec Marx, il finit par dire qu’il se trouve plutôt pascalien, notamment en ce qui concerne le pouvoir symbolique et la « révocation de l’ambition du fondement », et surtout pour cette volonté de chercher toujours la « raison des effets ». « La vanité d’attribuer à la philosophie, et aux propos des intellectuels, des effets aussi immenses qu’immédiats me paraît constituer l’exemple par

3 Vivre pour un homme, ce n’est pas en effet demeurer passif, mais c’est agir ou à tout le moins mener des activités : - Soit sur le mode de l’activité productrice et du travail ( poièsis - Soit sur le mode de l’amusement ou du jeu (divertissement, entertainment) - Soit sur le mode de l’action éthico-politique dans la cité (guerre, vie politique, …) - Soit sur le mode de l’activité intellectuelle ou contemplative (science, philosophie) Or toute activité menée à bien, dans le

et bien d’un acte délibéré dans le but de détourner « les âmes » de l’Eglise. Ainsi, plusieurs pamphlétaires accusent précisément Molière d’avoir utilisé sa subtilité sophistique de faire passer des opinions impies sous le couvert d’un texte de divertissement: Par exemple, Bourdaloue [doc.5] impute à mots couverts à Molière la volonté délibérée d’avoir écrit à dessein de servir l’impiété ; C’est ainsi qu’il parle des « esprits profanes et bien éloignés de vouloir entrer dans les intérêts de Dieu, (qui)

Mousquetaires d’Alexandre Dumas. Le plaisir de la lecture tient alors aux nombreuses manigances, aux multiples rebondissements ou aux innombrables combats... C’est l’action qui porte le récit et emporte le lecteur. La lecture devient une forme de divertissement au sens pascalien du terme : elle ne permet pas de méditer sur des questions métaphysiques mais de se détourner de l’ennui et des ennuis. Nous ne pouvons donc pas nous contenter de résumer les personnages à leurs pensées. Ils peuvent également marquer