Le Feu Francis Ponge

Petite anthologie de poésie française du 19 au 20ème siècle d’Arthur Rimbaud à Francis Ponge (Choix établi par Andréas Brügger et André Rossier) 1 Arthur RIMBAUD, Extraits de deux lettres, dites du voyant « Voyelles », in Poésies « Jadis, si je me souviens bien… », début d’Une saison en enfer « Alchimie du verbe » (extrait), in Une saison en enfer Paul VERLAINE, « Gaspar Hauser chante », in Sagesse Stéphane MALLARME, « L’Azur », in Poésies LAUTREAMONT Les Chants de Maldoror, extrait du

font s’écrier «Extase ! ». La nature quant à elle, il l’admire dans son poème « La vie antérieure » où il décrit un lieu « au milieu de l'azur, des vagues et des splendeurs ». Sources de beauté traditionnelles, elles font de l'ombre à la « boue » que Ponge qualifie d'être « à la frontière du non-plastique » dans « Ode inachevée à la boue». Elle prend la forme de la ville, lieu de laideur, où Baudelaire y voit « le chaos des vivants cités » dans « Tableaux parisiens » et que vers Verhaeren définit de

mystiques"(LVI), "tes beaux yeux mêlés de métal et d’agate [...] son regard [...] profond et froid, coupe et fend comme un dard"(XXXIII), "Quand mes yeux vers ce chat que j'aime, tirés comme un aimant, se retournent docilement [...] je vois avec étonnement le feu de ses prunelles pâles, Clairs fanaux, vivantes opales, qui me contemplent fixement."(XLVII) Le chat fait penser à la femme de Baudelaire. Le "dangereux parfum" rappelle la féminité. Il est hypnotisé par son regard car il lui inspire de l'amour. Le

nombreux textes pour la presse, notamment pour la Nouvelle Revue de Lausanne, où sont publiés entre 1950 et 1970 plus de trois-cent cinquante articles de Jaccottet[13]. Par l'intermédiaire de Mermod, il fait de nombreuses rencontres, dont celle de Francis Ponge, avec qui il se lie d'amitié bien que leurs recherches poétiques soient très différentes[14], de Jean Paulhan. Jaccottet fait découvrir par des textes critiques des poètes et des écrivains de sa génération qui vont devenir ses amis, dont Yves Bonnefoy

Défilent lentement dans mon âme; l'Espoir, Vaincu, pleure, et l'Angoisse atroce, despotique, Sur mon crâne incliné plante son drapeau noir. André Breton: "Union libre"; poème écrit en 1931 présent dans Breton Ma femme à la chevelure de feu de bois Aux pensées d'éclairs de chaleur A la taille de sablier Ma femme à la taille de loutre entre les dents du tigre Ma femme à la bouche de cocarde et de bouquet d'étoiles de dernière grandeur Aux dents d'empreintes de souris blanche sur

Texte 1 : « Le soleil » • Texte 2 : « Une charogne » • Texte 3 : « Hymne à la beaut� » Parcours de lecture Alchimie po�tique : la boue et l’or • Texte 4 : « Ode inachev�e à la boue » de Francis Ponge, Pièces Lecture cursive • Le Cœur innombrable d’Anna de Noailles • Le Parti pris des choses de Francis Ponge • La Poursuite du bonheur de Michel Houellebecq • D�compos�e de Cl�mentine Beauvais Le th�7tre du XVIIème au XXIème siècle Juste la :n du monde de Jean-Luc Lagarce Explications de textes

la pensée. Nous retrouvons des , des poèmes en (Eluard, « La Terre est bleue comme une orange ») ; Apollinaire fait disparaître la ponctuation et travaille du poème sur la page (Calligrammes), Henri Michaux invente dans « Le Grand Combat », (Ponge, Le Parti pris des choses). . Pour conclure, la poésie est un genre qui n’a cessé d’évoluer. A l’origine chantée, elle est aujourd’hui davantage écrite pour être lue que pour être déclamée en public. Soumise à des contraintes formelles, elle se

pensait. Tout à coup une lumière puis détonation, sifflement, explosion, tremblement, silence, cris… (Bref, situation habituelle de guerre. Comment ? Inconnue pour vous ? On vous aurait menti ?) Les lumières se répètent, le reste aussi. Un véritable feu d’artifice que nous offrirent les Prussiens. Nous nous retournons, inquiets, nous posant mille et une questions. J’entends crier mon nom. Un ordre m’est donné : aller au quartier général chercher les consignes à suivre. Là-bas on me refoule plusieurs

poètes de la fin du siècle - Les figures de Verlaine (1844-1896) et de Rimbaud (1854-1891) prolongent le type du poète maudit par leurs vies hors des normes sociales. Si Arthur Rimbaud (Une saison en enfer ; Illuminations) reste comme le « voleur de feu », le voyant et l’aventurier éphémère de la poésie avec ses fulgurances et ses révoltes, Paul Verlaine, avec une œuvre plus longue, est associé à la musicalité, au lyrisme mélancolique et à une sorte d’impressionnisme avec son art de la nuance, « Sans

béton Ni de bronze qui devient vert Sous la morsure aiguë du temps Un monument de leur souffrance Un monument de leur terreur Aussi de leur étonnement Voilà le monde parfumé, Plein de rires, plein d'oiseaux bleus Soudain griffé d'un coup de feu Un monde neuf où sur un corps qui va tomber Grandit une tache de sang Mais à tous ceux qui sont restés Les pieds au chaud, sous leur bureau En calculant le rendement De la guerre qu'ils ont voulue A tous les gras tous les cocus Qui ventripotent[1]