Le Paradoxe De Grossman Et Stiglitz

n’ont pas fait d’évaluation au bon prix. Sur les marchés financiers, il est préférable d’avoir tort avec les autres que raison tout seul car existence de gain. Pour gagner, il faut investir dans des actifs jugés bons par les autres. Paradoxe de Grossman et Stiglitz : Si un marché est efficient et l’information est couteuse, il n’y a aucun intérêt à acquérir de l’information. En conséquence, le prix de l’actif n’intégrera pas toute l’information disponible et le marché ne sera plus efficient au sens

temps → absence d'échange ? Interprétation : en cas de nouvelle information, tâtonnement vers un nouvel équilibre • « vrai modèle » : anticipations rationnelles → tous utilisent le même modèle, le « vrai modèle », comment l'identifier ? • Paradoxe de Grossman et Stiglitz (1980) : sur un marché efficient, les prix reflètent toute l'information disponible → inutile de payer pour s'informer → plus personne ne s'informe → quelle information est contenue dans les prix ? 4 J-B Desquilbet Université

les états du monde possible pour arriver a faire un choix ; ex prendre un parapluie qd il pleut il y a utilité qd peut pas c’est un désagrément, il pleut je l’ai pas dc désagrément…) et ils sont today très contestés depuis la mise en évidence du paradoxe d’ALLAIS (1953 ; il montre que le critère de l’utilité espérée n’est pas tjs approprié pour représenté les choix de l’agent économique lorsqu’ils doivent opter pour plusieurs ensembles d’états de la nature auxquels sont associés des probabilités)

d’intermédiation financière. Dans ce cas de figure, les intermédiaires ne peuvent réaliser des profits anormaux, mais s’engagent pour une rémunération concurrentielle au coût le plus faible. II- Efficience informationnelle, hypothèses, conditions et paradoxe : 1- L’efficience informationnelle : L’efficience informationnelle suppose la prise en compte de tous les facteurs de type économique, politique, financiers et psychologique. Ces derniers influencent les fluctuations des cours sur le marché

rémunération de chaque travailleur augmente au même rythme que le progrès technique => la part du travail dans la valeur ajoutée reste constante (fait n°5) Solow : le prise en compte du progrès technique aide la théorie marginaliste à résoudre la paradoxe d’une accumulation sans fin du capital (≠ Ricardo pour qui la croissance était finie). Mécanisme : progrès technique => hausse de la population effective => demande de capital. Optimisme sur le fait n°6 : le progrès technique est un bien public

par des représentations excessives aboutissent à l’euphorie boursière. 1 3 On remarquera que si l’opinion concernait l’opinion de l’opinion du marché, c’est à dire si on se plaçait dans le cadre d’une structure auto-référentielle, il y aurait un paradoxe car si on laisse jouer l’in…nititude que suppose l’autoréférence il existe une opinion selon laquelle il n’y a pas d’opinion. 14 une nouvelle économie se met en marche. Si le consensus est justement ce qui mène au phénomène de bulle, il est

la sélection des prokets et dans la surveillance, les intermédiaires financiers peuvent réduire ces deux formes d’asymétries d’information, en exerçant le scoring et le monitoring, et donc éviter le rationnement du crédit. C’est ce que soulignent Stiglitz et Weiss (1981) B. Les types d’intermédiaires financiers On peut distinguer 3 types d’IF traditionnels * Les institutions de dépôt ou établissements de crédit * Les établissements d’épargne contractuelle : fonds de pension, compagnies

l’idée que les marchés étaient efficients. La popularité de la méthodologie des études d’événement est devenue tellement grande qu’elle est utilisée même par des chercheurs travaillant dans d’autres domaines que la finance (stratégie, GRH, etc.). Le paradoxe dans certains travaux étant que la réaction du marché est considérée comme variable explicative dans des modèles ou les auteurs ne croient que modérément à l’efficience des marchés financiers ! 2. Les leçons de l’efficience des marchés La force

marchés financiers suppose la rationalité des agents tant au niveau du comportement qu’au niveau des anticipations. En effet, d’une part, tout agent se comportant conformément à la maximisation de l’utilité espérée est jugé rationnel [Lucas, 1978 ; Grossman et Shiller, 1981]. D’autre part, de cette optimisation découle la valeur fondamentale d’une action, définie comme la somme actualisée des dividendes futurs anticipés rationnellement par les agents. Définition générale du concept de rationalité Selon

Quality uncertainty and the market mechanism, Quarterly”  Journal of Economics, 84(3), 488—500. Diamond, Douglas W. (1984),  “Financial intermediation and delegated monitoring”, Review of Economic Studies, 51 (166), 393—414. Grossman, Sanford J. and Joseph E. Stiglitz (1980), ” On the impossibility of informationally efficient markets “, American Economic Review 70(3), 393—408. Hirshleifer, Jack (1971), “The private and social value of information and the reward to inventive activity”, American