Le Positivisme Formaliste

suit une confrontation : la « litis contestatio », à ce moment là, il va écouter des témoins et ensuite il va envoyer les deux partis devant le juge. Alors c'est la phase « in judico » qui est simplement la phase de décision. Le droit est ici très formaliste, religieux, en outre, il y avait un véritable monopole de la justice par les pontifes. Mais cela reste une forme élaborée du droit avec une réelle procédure (mais à ce moment là le droit est secret, et « magique »). B/ Les évolutions précoces

l’autoportrait de « bonne foi » (Montaigne), de 81 G. Gusdorf, Lignes de vie, t. I (Les écritures du moi), t. II (Auto-bio-graphie), Odile Jacob, 1991. Alors que G. Gusdorf écrit expressément contre la théorisation de Ph. Lejeune, qu’il estime formaliste, ignorante des enjeux philosophiques, « ontologiques » inhérents au genre, les deux critiques partagent fondamentalement le même système de valeurs : la différence, c’est que ce qui est explicite chez Gusdorf (l’autobiographie est une forme de confession

en principe et donc le seul échange des consentement suffit parfaitement à créer des obligations ou pour faire naitre des droits. De ce qui précède , on déduit que le droit des contrats s’oppose aux principes du formalisme , puisque le système formaliste exige le respect de certaines formes , et pour lui le simple échange des consentements ne suffit pas à lui seul ,de créer ou des transférer des droits ou obligations. 19 Adages ROLAND et BOYER,op cit On disait à Rome : Ex nudo pacto

de " droits naturels, inaliénables et sacrés de l'homme " et précise dans son article 2 que ces droits " naturels et imprescriptibles " sont la liberté, la propriété, la sûreté et la résistance à l'oppression. À l'opposé du droit naturel, le positivisme rejette l'idée de justice transcendante. Ses analyses tiennent le droit soit comme un phénomène social soumis au déterminisme, soit comme un produit du pouvoir arbitraire de l'État. Ainsi, Hans Kelsen, auteur de la Constitution autrichienne de

diversité des hommes et des civilisations. * Le courant positiviste, repose sur l'idée qu'il n'y a pas d'autre droit que celui qui résulte de la réalité positive. * > le positivisme étatique relie le caractère contraignant de la règle à la seule autorité de l'État. * > le positivisme sociologique selon lequel l'autorité de l'État n'est pas le fondement exclusif de la règle de droit. Le droit doit être surtout un produit social de la masse des consciences individuelles

maîtrisé, un matérialisme utilitariste trop accentué, une notion de progrès inéluctable bien discutable... NODIER (inspiré sans doute de l'écrivain monarchiste Jacques CAZOTTE ?76) apparaît comme l’ironique détracteur d’un scientisme, voire d’un positivisme aveugle, qui sont en train de se développer. Il brocarde également une naïve foi au progrès technologique. Ce sont vraisemblablement les saint-simoniens qu’il prend en ligne de mire. Les philosophes ratiocineurs et bavards, sont dénoncés comme de

un droit positif, celui en vigueur dans un pays donné à un moment donné. Le problème est de savoir si il y a quelque chose au-dessus du droit positif, selon une première une deuxième conception il n’y aurait rien au-dessus, c’est la théorie du positivisme juridique. A) Les doctrines naturelles On les appelle aussi les doctrines idéalistes ou spiritualistes. Selon celles-ci il y a ce qui est une règle de droit et au-dessus il y a ce qui est juste. Il existerait des lois immuables et universelles

C’est la justice dans un sens matériel. On sent que chez les grecs, la justice et le droit sont réduis à une même notion. Si les organes de justice ne prennent pas une décision conforme à un idéal, on a tendance à dire qu’ils seront injustes. Le positivisme juridique affirme que seul le droit positif a une valeur juridique donc seul le droit positif est la norme a respecter. Dans cette théorie le juste est exclu de la notion de droit, le droit n'est pas forcément juste. Aujourd’hui, on considère qu’il

peu près la forme originale des poèmes de François Villon. Mais quand même, les messages ou les sources officielles de la vie de Villon sont rares, parfois contestables et ils ne nous offrent qu’un regard assez limité. Donc c’est à l’époque du positivisme que nous pouvons placer les premières tentatives de traiter François Villon et sa poésie d’une façon critique et analytique. Et dès débuts de ces tentatives, chaque chercheur qui se concentre sur l’oeuvre de François Villon ne peut pas échapper

des écrivains de l'Antiquité, et les Modernes qui trouvent les Anciens « sans goût et sans délicatesse », comme l'affirmait sentencieusement Boisrobert en 1635. Cependant, l'idéal classique survit au XVIIIe siècle à travers des œuvres rigides et formalistes, comme les tragédies de Crébillon (1674-1762) ou celles deVoltaire, grand admirateur de Racine. Mais l'auteur de Zaïre (1732) compense la pauvreté de l'analyse par les effets scéniques. En accordant une grande place au pathétique extérieur, il ouvre