Le Présidentialisme Américain

énonce que « Toute société dans laquelle la garantie des droits n’est pas assurée, ni la séparation des pouvoirs déterminés, n’a point de Constitution ». Cette idée avait été, peu de temps auparavant, exprimée par la Déclaration d’Indépendance Américaine du 4juillet 1776 (Thomas Jefferson & John Adams). Sans ce mouvement de constitutionnalisme, les Etats n’auraient pas de Constitution. Limiter le pouvoir du monarque par un texte solennel a paru si extraordinaire, qu’il a justifié une analyse littérale

Proche-Orient, les rencontres Nixon-Brejnev de 1972 et 1973 marquent un temps fort de cette phase. Les relations internationales de la période se structurent donc en partie autour de l’existence et de la confrontation de deux universalismes : les modèles américain et soviétique. Ceux-ci ne sont immuables ni dans le temps ni, tant ces pays sont vastes, dans l’espace : pour simplifier l’approche, le programme centre leur étude sur les décennies 1950-1960 et sur leurs caractères les plus permanents. Modèle

qqc jours plus tard De Gaulle arrive aussi : le 14 juin 1944 et deux jours plus tard, le 16 juin il fait son discours de Bayeux. Le général de Gaulle parvient à rétablir un gvt national très rapidement, il parvient ainsi à faire échec au plan américain qui prévoyait que la France serait un Etat administré par les vainqueurs. Une fois Paris libéré le 25 août 1944, le général se rend à l’hôtel de ville où il fait un discours : insiste sur l’indépendance de la France, le 26 août il descend les Champs

nouvel acte constituant car le roi ne joue pas le jeu et aucun mécanisme ne permet de sortir de la crise. On fait appel aux citoyens pour mettre en place une convention nationale. On veut passer à un autre régime. Convention : renvoie à la technique américaine. Le corps législatif va céder place à la convention, les 20 et 21 septembre 1792, la royauté est abolit et le 22 septembre 1792 la république est proclamé (an I). La convention  Politiquement elle marque le virage à gauche de la révolution, elle

vision idyllique de la Ve République s’apparente pourtant, on le sait, à un conte de fées. Sous l’apparente unité inscrite dans la durée, bouillonne un régime dont la diversité des configurations ne laisse pas d’étonner. À la différence des modèles américain ou anglais, constitués il est vrai en quasi-idéaux types, le modèle français se révèle particulièrement « ondoyant et divers », selon la formule de Michel de Montaigne. Il cumule en effet plusieurs propriétés qui coexistent et délimitent les variations

le parlement mais il a le pouvoir de décision. Il est plus puissant que le président américain. 2. L’autonomie des pouvoirs dans l’exercice de leur fonction Il procède l’intégralité du pouvoir exécutif. En particulier il nomme seul ces ministres qui ne sont responsables que devant lui. Le législatif dispose, en théorie, de l’intégralité du pouvoir de faire les lois. Le pouvoir du congrès américains est supérieur au pouvoir français. Il est composé de Godillot. 3. La faculté

que s’apprête à faire actuellement la Tunisie. Ces solutions ne sont nullement exclusive les unes des autres. • Election d’une assemblée constituante : C’est ce que l’on a fait en France dès 1792, que l’on a appelé Convention (sur le modèle américain). C’est ce qui se produit très exactement en ce moment en Tunisie. C’est ce que l’on a fait à la libération en France en 1945, on a élu des députés, et on a décidé que ces députés formeraient l’assemblée constituante. Cette assemblée va exercer le

d’éduquer le citoyen à la vie en société pour l’obliger à dépasser ces préocupations particulières. -C’est aussi de sélectionner les candidats aux élections et de les encadrer une fois qu’ils ont été élus. (exemple: les élections présidentielles américaines avec le parti démocrate, et le parti républicain). Il va aussi les encadrer, cad leur dire comment ils doivent voter lorsque les élus sont au parlement. Il peut y avoir une discipline de vote, dans ce cas on parle de parti rigide. Aujourd’hui dans

Observant cette architecture Olivier Beaud écrit : « On peut [en effet] soutenir que la Ve République est un régime qui se caractérise par l’écart ente sa qualification juridique formelle, régime parlementaire, et son effectivité politique, le présidentialisme »33 tandis que pour Anne-Marie Le Pourhiet, « Le général de Gaulle avait conçu un régime dans lequel le couple légal gouvernement-parlement était complété par un couple de fait président-peuple »34. Encore plus récemment, Lucien Jaume estime

peut être attribué à n’importe qui mais seulement à la descendance). Constitutionnalisme moderne Il se développe au 18e s, d’abord avec la pensée de certains auteurs comme Montesquieu ou J.Locke puis avec les grandes révolutions française et américaine (1776). On peut également parler de la révolution anglaise fin 17e s. Ces révolutions ont donnés lieu aux constitutions écrites (pas pour révolution anglaise qui n’en a pas véritablement encore aujourd’hui. Pourtant véritable démocratie  soulève