Le Sublime Et Le Grotesque

il appelle ca le « grotesque ». Ce mélange des tons c’est tous les aspects de l’humanité que l’écrivain doit prendre en compte : le beau, le sublime, pour Hugo c’est aussi le laid, le trivial, le difforme… il pense qu’unir le grotesque et le sublime fera la force du drame romantique. (Ce grotesque a toujours existé mais c’était en opposition, la il veut les associer). Evidemment au niveau de la forme il faut procéder a des modifications : c’est un nouveau style, car le grotesque ne peut s’accommoder

en élévation sublime : le trajet de la pièce vise à abolir le grotesque du valet déguisé, qui, enfin nommé pour ce qu’il est, meurt réconcilié avec lui-même, le nom noble, Ruy, se liant avec le nom vil, Blas, et à faire triompher l’amour entre deux êtres qui se reconnaissent tels qu’en eux-mêmesCette passion amoureuse dépend d’une autre passion, celle de la vengeance, véritable moteur de l’action, avec le diabolique stratagème, que ne peut arrêter le retour des personnages grotesques (don César et

l’écoute pas. De même, Lorenzo dans Lorenzaccio… 7. Le drame romantique est le mélange du sublime et du grotesque C’est encore une fois une idée tirée de la préface de Cromwell. Hugo explique que c’est la particularité du drame. Sauf qu’il existe des pièces de théâtre romantiques qui ne comportent pas vraiment de sublime : les Caprices de Marianne de Musset comportent du grotesque oui, mais pas de sublime. C’est une idée reçue qu’il convient d’énoncer non pas parce qu’elle serait mauvaise en soi

de l'amour, de l'héroïsme, du devoir, de la vengeance ou de la fatalité ;  des procédés d'expression particuliers : l'alexandrin, mètre unique et noble, est le vers tragique par excellence, traduisant autant la solen­nité des discours et le sublime des pensées élevées que le ton de la conversation quotidienne ; le dialogue tragique est souvent fondé sur une logique de plaidoyer judiciaire – chaque person­nage étant tenu de justifier ses actes – ; il est le lieu des débats et de l'argumentation

Nouvelle esthétique Les romantiques se passionnent pour certains paysages qui peuvent exprimer des réalités humaines. • Les ruines : Le temps passe • Les déserts : La solitude • Les montagnes et les précipices : Le sublime 3) Mélange de genres Les classiques considéraient l’Epopée (en vers) comme supérieure au roman (en prose) qui était un genre inférieur. Les romantiques refusent cette hiérarchie. Ils créent le poème en prose, qui est un mélange entre poésie

standardisation du mode de vie contemporain ne laisse pas en effet de susciter au moins une question : est-il possible — comme le croyaient les humanistes du xvie siècle et ceux du xviiie — d'unifier les hommes sans les dégrader ? Le sublime de l'entreprise saura-t-il se débarrasser du grotesque de notre réalité ?L'idéal unificateur de l'Humanisme est-il en train de devenir réalité, une réalité qui tournerait au cauchemar, identifié par Jacques Lesourne sous l'expression de «culture universelle »? Celle-ci paraît

très variés, parfois opposés en raison des points de vue divergents que le récit confronte en permanence : bouffonnerie de certaines situations (on pensera au portrait du père dans les premières pages, qui s’apparente au style héroï-comique), grotesque et sublime dans la figure mystérieuse du clown, blâme spontané de l’enfant qui révèle, entre les lignes, un véritable éloge, fausse ironie qui tient de la pudeur (le portrait de Gaston et Nicole, et celui de Françoise), enfin le lyrisme vibrant des dernières

l'expression des sentiments et des sensations en abolissant les règles strictes de la littérature classique. Mais il ne se limite pas aux sentiments amoureux, il propose aussi de jouer sur les contrastes, sur l'opposition du beau et du laid, du sublime et du grotesque. Il préconise la liberté et le naturel en art. Ce mouvement embrasse tous les domaines artistique ; que ce soit la littérature (poésie, romans ..) , ou bien la peinture, voir même la musique. Où , Quand , Comment ? Engagé dès le XVIIIe

propose une histoire culturelle et esthétique où il met en avant, à côté de la culture officielle, la permanence d'une contre-culture populaire, c'est à dire celle du grotesque incarné par des personnages comme Polichinelle, Sancho Pança, Sganarelle, Figaro. Le grotesque permet de jouer sur un effet de contraste, en opposition avec le sublime, ce qui est d'une infinie richesse. Parallèlement, Hugo définit une poétique fondée sur le naturel, c'est à dire l'abandon d'un vers trop rigide, la recherche d'un

Marivaux est donc un Réformateur qui suit le mouvement de tout un siècle dans son passage du Classicisme vers Les Lumières. Par le truchement d’un comique sublime Marivaux critique et dénonce une société rongée par le vice. Pour le même dessein Molière interpelle des personnages de tout genre et de toute strate sociale dans un cadre comique parfois grotesque pour crier les mots de cette même société. Conclusion Il est bien clair que Marivaux voulait de distinguer en cherchant une lignée nouvelle