Legalité Est Un Leurre

B) Le principe de légalité est garanti par l’autocontrôle administratif et par un contrôle juridictionnel ouvert au juge judiciaire et au juge européen L’autocontrôle administratif prend place dans deux cadres distincts : celui du pouvoir hiérarchique dans les administrations centrales et déconcentrées, et celui du contrôle de légalité exercé par le préfet sur les actes des collectivités territoriales, qui peut éventuellement évoluer en recours contentieux. Le requérant a en effet la possibilité

de valeurs constitutionnelles notamment en vertu du principe de légalité administrative. La légalité ici renvoie à ce qui est conforme dans un système juridique où les règles de droit sont hiérarchisées avec au sommet les normes de valeurs constitutionnelles, puis les sources externes comme les normes internationales ou du droit de l’Union Européenne, les lois, la jurisprudence et les règlements qui forment les sources de la légalité administrative. La Constitution et de ce fait le bloc de constitutionnalité

cette époque, on a aussi tenté de démontrer qu’une répression trop cruelle était inutile. IIIe époque : Révolution à nos jours. Le droit pénal est à la recherche d’un équilibre entre liberté et sécurité La Révolution s’empare du principe de légalité des délits et des peines et on retrouve se principe dans la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme et du Citoyen (articles* 5,* 6 et 8). Cependant, durant la période révolutionnaire, les crimes et plus particulièrement les crimes politiques

intégrée à la légalité puisque le Conseil d'État va puiser dans les textes constitutionnels de fond pour contrôler la légalité des actes de l'Administration. En effet la jurisprudence du Conseil Constitutionnel et les principes dégagés par celui-ci reçoivent une application par le juge administratif et notamment par le Conseil d'État. Les décisions du Conseil Constitutionnel s'impose au Conseil d'État et aucun recours n'est possible. Le Conseil d'État est chargé du contrôle de la légalité des actes administratifs

ledit préfet a rejeté la demande du sieur Chorques portant sur le bénéfice du tarif appliqué par ladite régie départementale. Or le tribunal administratif de Poitiers a rejeté leur demande. Les requérants s’adressent au CE dans un contentieux de la légalité de la décision arguant de la rupture de l’égalité devant le service public. En effet, tous deux propriétaires à l’Ile de Ré de résidences de vacances, il leur semble illégal de ne pas bénéficier du même tarif que les autres résidents de l’Ile. Au

LAFERRIERE, qui a classé les contentieux, il y a 4 types de recours : L'annulation : annuler et apprecier la legalité de l'acte. Seul le juge annule Contentieux de pleine juridiction : annuler et octroyer des condamnations pecunieres Contentieux de l'interpretation et appreciation de la legalité : exception d'illegalité sur l'acte, appreciation de la legalité Contentieux de la repression : le juge administratif devient juge penal, appreciations des sanctions penales et

contentieux de l’excès de pouvoir Le recours pour excès de pouvoir est la plus connue des actions qui peuvent être engagées devant la juridiction administrative. Il s’agit d’un recours par lequel le requérant (demandeur) demande au juge de contrôler la légalité d’une décision administrative et d’en prononcer l’annulation s’il y a lieu. Aucun texte ne l’a expressément prévu. C’est le Conseil d’État qui a progressivement construit cet élément essentiel du contrôle de l’administration. Il en a fait un principe

représentant de l'Etat dans le département défère au tribunal administratif les actes mentionnés à l'article L. 2131-2 qu'il estime contraires à la légalité dans les deux mois suivant leur transmission ». Il est ainsi chargé du contrôle de légalité de certains actes des collectivités territoriales. Les actes qui peuvent faire l’objet d’un contrôle de légalité par le préfet sont listés à l’article L2131-6 CGCT. Font ainsi partie de ces actes « le permis de construire et les autres autorisations d’utilisation

protégeable, la jurisprudence s’attache au principe de l’interprétation stricte de loi, corollaire direct du principe de la légalité des délits et des peines. L’assemblée plénière de la Cour de cassation en date du 20 juin 2001 a rendu dans une décision solennelle un arrêt de rejet relatif à la protection pénale du fœtus dans le respect du principe de valeur constitutionnelle de la légalité des délits et des peines. Dans le cas de l’espèce, un automobiliste sous l’empire d’un état alcoolique, et conduisant

relatifs à la norme d’incrimination Section I- La prévisibilité, la clarté et la proportionnalité de la norme, et leur corollaire, la nonrétroactivité. A- Le principe de la légalité et de la non- rétroactivité. B-Le champ d’application de ce droit. Section II-Le déclin du droit à la légalité. A- Les freins imposés au droit à la légalité. B- La limitation de la dictature législative et de l’autocratie judiciaire. Deuxième Partie- Les droits fondamentaux relatifs à la norme de condamnation : le procès