Les Misérables Injustice

Dans un passage de son roman « L'Education sentimentale » (1869) Flaubert [1821-1880] donne à voir l'irruption d'un peuple révolté et la mise à sac du palais des Tuileries lors des soulèvements de 1848. Dans sa grande fresque épique intitulée « Les Misérables » (paru en 1862), Victor Hugo [1802-1885] met en scène un grand moment de l'histoire républicaine. Sous la Monarchie de Juillet, faut-il le rappeler, tous les hommes politiques au pouvoir comptent dans leur parenté des guillotinés conduits à l'échafaud

est toujours réversible. Il est réversible pour soi-même puisque Dieu et la religion peuvent pardonner. Mais aussi, réversible pour les autres puisque même si on tue quelqu’un, il a la chance de pourvoir sauver son âme éternellement. Toutes les injustices humaines deviennent acceptables dans les religions puisque Dieu est miséricordieux et il est capable de nous pardonner. On est irresponsables, on obéit à Dieu sans faire aucun effort sur soi-même (on préfère obéir à être responsables, mais la responsabilité

liberté d’expression (son œuvre en 1783 a été interdit par le roi). Figaro revendique la liberté d'expression par les écrits, par le champs lexical de l’expression écrite de l’opinion : « sottises imprimées », « journal inutile » Il dénonce des injustices sociales: l’indignation et la colère de Figaro prédominent, les phrases exclamatives marquent une forte émotion et relève une forte colère du locuteur. Les nombreuse énumérations renforcent cette colère « la Sublime-Porte, la Perse, une partie de

ces deux classes même si elles sont inévitablement de formes et de fréquences différentes. De plus,  « quand les garçons des classe moyennes sont appréhendés, ils ne vont pas aussi loin dans le processus judiciaire que les garçons des quartiers misérables » constate Howard Becker dans son ouvrage Outsiders de 1963. Il nous explique que les lois ont tendance à s’appliquer différemment selon le type de personnes même s’ils commettent la même infraction. L’injustice constatée par Howard Becker dans

à mordre. Vous vous tourmentez vainement. Croyez-vous que vos dents impriment leurs outrages Sur tant de beaux ouvrages ? Ils sont pour vous d'airain, d'acier, de diamant . Le Serpent et la Lime (V,16) Il ne se faut jamais moquer des misérables, Car qui peut s'assurer d'être toujours heureux ? Le Lièvre et la Perdrix (V,17) Il n'est rien inutile aux personnes de sens Le Lion s'en allant en guerre (V,19) Il m'a dit qu'il ne faut jamais Vendre la peau de l'ours qu'on ne l'ait

chanson « j’ai demandé à la lune », interprétée par Indochine en 2002. En 2003, le groupe sort sont troisième album titré « Tu ne vas pas mourir de rire ». Le thème de cet album porte sur l'écologie ainsi que sur la guerre mais aussi sur les injustices. Nous trouvons d’ailleurs dans cet album, la chanson « Respire » , présentée ci-dessous. Désireux de rompre avec une image trop pessimiste à leur goût, le groupe sort son quatrième album en juin 2005 intitulé « Matador ». Malheureusement, fin

consiste essentiellement en un péché d’orgueil par lequel l’homme, au lieu de prendre Dieu pour fin de ses pensées et de ses actions, se prend lui-même pour fin dernière. Alors que dans l’état d’innocence, l’homme pouvait s’aimer lui-même sans injustice (voir OC II, éd. J. Mesnard, p. 857, Lettre sur la mort de son père : « l’homme en cet état non seulement s’aimait sans péché, mais ne pouvait pas ne point s’aimer sans péché », son amour de lui-même étant « fini et rapportant à Dieu »), dans la

Nous qui voulons le meurtre et les guerres civiles Nous qui mettons la torche aux quatre coin des villes ! » implique directement le lecteur dans ce qu'il lit. Ainsi, il se sent directement concerné et donc frappé par les critiques et les injustices qu'évoque le texte. Ici, le lecteur est donc assimilé à un assassin et un bandit. Cela étant naturellement une marque d'humour. Hugo fait passer les victimes c'est a dire le peuple français comme étant les proscrits, les faiseurs de trouble, mais

confié à Diderot et D’Alembert. On retrouve la soif de connaissance déjà présente au 16e siècle. Ce projet permet d’inviter le lecteur à la réflexion critique. Car plusieurs articles sont contestataires. La monarchie absolue, les inégalités et les injustices de la société y sont dénoncées. Le projet repose sur le fait que l’homme est un être perfectible (16e siècle). Ironie utilisée donc registre polémique. * Visée Didactique et Argumentative - Condorcet : Pour lui, il y a un idéal d’intégration

retourne vers Dieu, auquel il croit, malgré son chagrin : . v.15 et 16, il en appelle à Dieu en faisant parler les enfants au discours direct : "Notre père, voyez ce que nous font les hommes !" v. 16. Il rend ainsi Dieu témoin de cette infâme injustice, lui demandant des comptes. Mais il le rend aussi témoin du comportement odieux des hommes, pour leur faire honte ou peur. . Puis il condamne le travail par des termes forts sans équivoque :"servitude infâme" v.17 (= esclavage), "rachitisme" v