Lévirat

sein de la même famille que le disparu. Ce peut être, par exemple, l’obligation pour la veuve de se remarier avec le frère du défunt, ou tout simplement, par une sorte de transfert, de devenir automatiquement son épouse sans aucune cérémonie, « le lévirat ». Néanmoins, faut-il considérer cette union au sein de la même famille comme une continuité du mariage initial ou comme un nouveau mariage ? Si l’on considère le mariage comme une union entre deux individus, la réponse serait non, mais du

Remarque : On peut noter ici une préfiguration du lévirat comme continuité de la relation de parenté entre deux frères après la mort de l’un d’eux. En effet, et aujourd’hui encore en Afrique, par exemple, la femme d’un homme est aussi celle de son frère. Du point de vue de la terminologie de parenté, elle appelle mari chacun des deux hommes. À la mort du mari qui était désigné mari socialement peut devenir un mari conjugalement (c’est donc la pratique du lévirat). Toutefois, de nos jours, cette pratique

sienne et, chaque fois qu'il s'unissait à la femme de son frère, il laissait perdre à terre pour ne pas donner une postérité à son frère. Ce qu'il faisait déplut à Dieu qui le fit mourir... Ce qui est puni est le refus de se plier à la loi du lévirat, sans plus, mais la méthode utilisée par Onan pour s'y soustraire est bien le retrait. Chez les Grecs comme Hippocrate et chez les Romains les références à une pratique du retrait ne sont pas très nettes, sans doute parce que dans ces civilisations

pas toujours la possibilité de refuser les avances des hommes et ensuite, d’imposer l’usage du préservatif. En effet, le problème de l’accès à l’éducation et à la vie économique pour les femmes augmente leur dépendance aux hommes[18]. De plus, le lévirat, une tradition (trop) courante au Burkina Faso qui consiste à donner la veuve en héritage au frère du défunt, augmente les risques de transmission du virus. En effet, si le mari est mort du sida, il y a de grandes chances pour que sa femme soit atteinte

activité génératrice de revenu | 31% | Violence économique | Confiscation des épargnes de la femme | 64% | | Contrainte exercée par le mari pour avoir de relations sexuelles non consenties par la femme | 53% | Violence sexuelle | Imposition du lévirat à la femme | 55% | Pratiques traditionnelles néfastes | Imposition de la polygamie à la femme | 27% | | Source : Résultat de notre enquête de terrain, 2011. Les différentes manifestations des formes de violence conjugale ainsi énumérées proviennent

suivies et vous pourrez avoir des enfants séronégatifs. Alors, cherchez à connaître votre statut sérologique. Populations, les IST sont des portes d’entrée du virus du SIDA, déclarez-les à temps pour une prise en charge correcte. Populations, le lévirat et le sororat font partie de nos coutumes. Cependant ils nous exposent au risque du VIH/SIDA. Faisons d’abord le dépistage ! Parents, enseignants, informons-nous sur les IST/SIDA et communiquons avec nos enfants. Cela préservera leur santé et les

1. Le lévirat : type de monogamie dans lequel, si le mari décède, sa femme va être obligée d'épouser le frère du mari décédé. Si le frère est déjà marié, il faut aller chercher un autre homme de la famille. Mais s'il n'y en a pas, je suis obligée d'épouser ce frère qui deviendra alors polygame. Il peut s'agir du frère aîné ou cadet. On retrouve cela chez les TOGO (société du Tchad), et dans certaines sociétés de Rome et grecques. 2. Le sororat : système miroir par rapport au lévirat. Si mon épouse

première épouse. Si ce cas de polygamie se confirmait, il faudrait trouver une explication autre que celle de la nécessité d’avoir des garçons et des filles ; peutêtre un second mariage par devoir social comme cela existe encore en Afrique (sororat, lévirat, etc.) 14. Mdw-nfr de Giza, un prêtre de la fin de la Vème dynastie, est représenté avec deux femmes dans sa tombe, lesquelles sont qualifiées toutes les deux Hmt.f ; et N. Kanawati ajoute que "the setting of the figures suggests the co-existence

conformément au milieu rural. Les notions de nobles et d’hommes de caste sont toujours vivantes au sein de la communauté. Les pratiques et habitudes ancestrales sont toujours d’actualité il s’agit de : circoncision, mariage traditionnel, polygamie, lévirat, sororat, cérémonies rituelles etc. Les principales religions rencontrées dans la commune sont : L’Islam (80%) le christianisme (10%) et l’animisme (10%) et leurs adeptes se côtoient (Source DNSI 1987). 3. Situationsanitaire :

GOUVERNANCE : OBJET ET CONDITION DU FINANCEMENT prise en charge de la jeunesse et gestion solidaire de leurs difficultés selon les principes traditionnels de la solidarité active ; conciliation des droits de la femme avec certaines coutumes séculaires (lévirat et sororat) ; conciliation entre les droits traditionnels et le droit positif édicté par les organes de l’Etat, ce qui conduira à une justice moins contestée et plus effective. – Une gestion concertée et partagée de la précarité et autres difficultés