Marie Duru-Bellat

que les garçons, les tendances s'inversent à partir de là. Les filles rattrapent les garçons au niveau du taux d'études, des réussites jusqu'à dépasser les garçon. Elles accèdent d'avantage au BAC et sont souvent plus diplômés. Fize / M. Duru-Bellat : la mixité renforce les stéréotypes de genre. Meilleur réussite globale des filles mais orientation sexuée : sous représentation des filles dans les sections scientifique, sur représentées en L, ES et tertiaire. Auto-sélection des filles face

importante et facilitée. En effet, selon «le retard scolaire en fonction du milieu parental» de Fabrice Murat, qu’un cinquième des enfants dont les parents sont titulaires d’un diplôme universitaire ont pris une année de retard. Selon Marie Duru Bellat, la mobilisation et l’engagement des parents dans la scolarité de leurs enfants est capitale. Pour elle, il faut que les parents se responsabilisent et se mettent au service de leurs enfants que ce soit en les suivant, en les aidant dans leurs

établissements qui scolarisent le plus d'élèves allochtones accueillent entre 8,6 et 6,4 fois plus d'élèves du Maghreb que la moyenne. De plus, ils rassemblent dans un même lieu des élèves défavorisés scolairement et socialement. Les travaux de Marie Duru-Bellat sur les conséquences de l'homogénéité des classes 2 ont montré que le contexte d'apprentissage créé par un niveau scolaire faible en moyenne génère des progressions scolaires elles aussi très faibles. En d'autres termes, le niveau moyen des

emplois publics, selon leur capacité, et sans autre distinction que celle de leurs vertus et de leurs talents. »Cet article appelle donc à l'équité entre chaque individu en matière de formation incluant ainsi l'école. Mais, faut-il rappeler, comme M. Duru-Bellat l'a fait, que les individus ne sont pas égaux du fait d'une distribution inégale entre des membres d'une société, des ressources de cette société. Cette distribution inégale est le fait de structures sociales. Ainsi, les individus sont socialement

Eliccel PAUL Directeur de Mémoire : Professeur Sergot JACOB, PhD « Les études, la recherche et la lecture demeurent les trois procédés incontournables de l’acquisition de la connaissance». Paul, E. 2 Ce mémoire est dédié À Ma femme, Marie Astride Louissaint PAUL À ma fille, Duter Leyna PAUL À mon grand frère, Eleveus PAUL À mon grand frère, Gesper PAUL À mon petit frère, Guilbert PAUL À ma petite sœur, Miselene PAUL À ma belle mère Amalia LOUISSAINT À mon beau père, Luc Aramice LOUISSAINT

FILLES ET GARCONS JUSQU'A L’ADOLESCENCE Socialisations différentielles Ont collaboré à cet ouvrage, coordonné par Lemel Yannick et Roudet Bernard : Baudelot.C, Bergonnier-Dupuy.G, Boyer.R, Brougère.G, Coslin.P-G, Duru-Bellat.M, Langevin.A, Lassare.D, Maillochon.F, Mosconi.N, Neyrand.G, Tap.P, Zaouche-Gaudron.C. L’harmattan, Paris, 1999, 323 pages. INTRODUCTION Cet ouvrage est un compte rendu des recherches récentes sur des sujets tels que : la différenciation

d'échapper aux emplois les plus précaires. Le diplôme est considéré comme étant protecteur contre le chômage. Le diplôme devient de plus en plus nécessaire, mais de moins en moins suffisant. Les diplômes se dévalorisent-ils vu qu'ils sont commun ? Marie Duru Bellat, L'inflation scolaire, Seuil, 2006. Dégradation de la valeur marchande du diplôme. Tristan Poullaouec, « l'inflation des diplômes. Critique d'une métaphore monétaire » Henri Eckert, « les diplômes et leur valeur » L'importance de l'école

Rosenthal Robert, Jacobson Lenore, Pygmalion in the Classroom. Teacher Expectations and Students Intellectual Development, 1968 29 Merton Robert, « The Self-Fulfilling Prophecy », 1948 30 Coleman James, Equality of Educational Opportunity, 1966 31 Duru-Bellat Marie, Mingat Alain, « Le déroulement de la scolarité au collège : le contex- te fait des différences », Revue française de sociologie, XXIX, 1988 32 Dubet François, Cousin Olivier, Guillemet Jean-Philippe, « Mobilisation des établisse- ments et performances

Ainsi, les enseignants consacrent un peu moins de temps aux filles - environ 44% de leur temps, contre 56% aux garçons, une différence considérable si l'on tient compte du temps qu'un élève passe en classe, souligne cette étude réalisée par Marie Duru-Bellat, sociologue, professeur à Sciences-Po, spécialiste des questions d'éducation. "Les garçons reçoivent un enseignement plus personnalisé alors que les filles sont davantage perçues et traitées comme un groupe", souligne l'auteur. Les maîtres "semblent

corps de l’élite scolaire Le goût corporel des élèves en classe préparatoire aux grandes écoles »* Jean-Michel Chapoulie, « Sur le contexte des Héritiers et de La Reproduction », in Jean-Michel, Chapoulie, Olivier Kourchid, Jean-Louis Robert et Anne-Marie Sohn (dir.), Sociologues et sociologies. La France des années 60, Paris, L’Harmattan, coll. « Logiques sociales », 2005, p. 13-34 Education en Chine Salgues Camille, « Ethnographie du fait scolaire chez les migrants ruraux à Shanghai, L'enfance,