Marie Duru-Bellat

Pour y parvenir et contrer ces inégalités, elle va mettre en œuvre certaines 1 P.BOURDIEU et JC.PASSERON, Les héritiers, éditions de minuit, page 108. 2 P.BOURDIEU et JC.PASSERON, Les héritiers, éditions de minuit, page 30. 3M.DURU-BELLAT et A.VAN ZANTEN, Sociologie de l’école, Armand Colin, 2007, page 38. actions et va pour cela se lancer un « défi » de neutralité que certaines lois vont aider à mettre en place Le but pour obtenir une neutralité va donc être la nationalisation

 et  école.  La  conclusion  de  F.  Dubet  est  à   lire.     DURU-­‐‑BELLAT  Marie,  Les  inégalités  sociales  à  l'ʹécole.  Genèse  et  mythes.  PUF,  Paris,  2002.   Une   recension   des   travaux   sociologiques   sur   les   inégalités   scolaires   avec   une   attention   portée   sur   l’ensemble  des  facteurs  (pas  seulement  socio-­‐‑culturels)  comme  l’effet  classe  ou  l’effet  enseignant.     DURU-­‐‑BELLAT   Marie,   VAN   ZANTEN   Agnès   (dir.),   Sociologie   du   système

passent par d’autres politiques (de l’emploi, du logement, de la ville...). En la matière, il convient donc de donner leur place, mais rien que leur place, aux politiques scolaires. Article 2 : http://www.inegalites.fr/spip.php?article1222 Marie Duru-Bellat est professeure de sociologie à Sciences Po Paris, chercheur à l’Observatoire Sociologique du Changement et à l’Institut de Recherche en Education. Elle a notamment travaillé sur les politiques éducatives et les inégalités sociales et sexuées

mauvaises, comme si les enseignants s'attendaient à de meilleurs résultats de la part des garçons. "Du coup, les enseignants les encouragent plus vivement lorsqu'ils réussissent et les sanctionnent plus durement lorsqu'ils les déçoivent", explique Marie Duru-Bellat, sociologue à Sciences Po. LISTE DE SCÉNARIOS Ce "double standard" joue aussi en matière de comportement : les garçons sont interrogés plus souvent, et leurs interventions spontanées mieux tolérées. "Les enseignants, sans en avoir conscience

surtout dans les années 80, la sociologie de l’éducation connaît un réel développement, dominé par le souci d’illustrer, plus que de tester, les thèses de la reproduction, la plupart des chercheurs ayant été marqués par la théorie de Bourdieu (M. Duru-Bellat, 2002). D’une sociologie déterministe des structures, d’une sociologie de l’inégalité des chances, on passe à une sociologie plus proche du terrain (niveau plus micro-sociologique), des processus et des acteurs mettant l’accent sur le travail de

réussir sa scolarité. À la suite de ce travail, la question de l’influence du groupe des pairs a suscité de nombreuses recherches en France mais surtout à l’étranger, dans le monde anglosaxon. Récemment, Marie Duru-Bellat, Séverine Le Bastard-Landrier, Céline Piquée et Bruno Suchaut [Duru-Bellat et alii, 2004] ont formulé les questions suivantes dans « Effets contextuels et expérience scolaire des élèves » : pour des enfants défavorisés, le fait d’être scolarisés avec des enfants qui leur ressemblent

plan de la réussite scolaire, et ceci quel que soit le niveau de scolarisation considéré. ».3 Afin de nous le démontrer et de comprendre le pourquoi de cette affirmation, l’auteur -en plus de se baser sur les travaux d’autre personnes comme Marie Duru-Bellat et Alain Mingat, Dubet, Cousin et Guillemet ou encore Baudelot et Establet-4 va observer, grâce à une caméra-vidéo, le comportement en classe de sept cents élèves de sixième et cinquième,5 l’équivalent des sixièmes années de l’enseignement primaire

inégalités sociales et inégalités scolaires. 2 – Les politiques nationales de mixité sociale et d'éducation prioritaire. 3 – Rôle du CPE dans la lutte des inégalités. 1 – Liens inégalités sociales et inégalités scolaires La sociologue Marie Duru-Bellat aborde les inégalités sociales à l'école du point de vue de différents pays. Et elle fait le constat que la France présente des inégalités sociales bien ancrées. D'ailleurs ces inégalités sociales persistent et vont même jusqu'à se conjuguer

emplois, les secteurs d’insertion, et souvent sur le déclassement à l’embauche plus fort pour les filles que pour les garçons, quand elles sont issues de filières de formation majoritairement féminines. Les travaux de Anne-Marie Daune-Richard, de Catherine Marry, de Marie Duru-Bellat, notamment, ont montré que les choix faits pour l’orientation scolaire et professionnelle reflètent une sexuation des univers professionnels, aux hommes la technique, aux femmes le relationnel. D’autres travaux du CEREQ

République des idées, 2009. - Bautier Elisabeth, Rayou Patrick, Les Inégalités d'apprentissage, Programmes, pratiques et malentendus scolaires, Puf, Éducation & Société, 2009. - Bernard Pierre-Yves, Le Décrochage scolaire, Coll. QSJ, PUF, 2011 - Blais Marie-Claude, Gauchet Marcel et Ottavi Dominique, Conditions de l'éducation, Les Essais, Paris, Stock, 2008. - Catherine Blaya, Décrochages scolaires – l’école en difficulté, de Boeck, 2010 - Buttner Yann, Maurin André, Thouveny Blaise, Le Droit de la vie