Misanthrope Instruire Plaire

l’expression d’un sentiment, que cela soit volontaire ou non, il a depuis toujours été le reflet des moeurs et des sentiments d’une époque ou d’une civilisation.             Le classicisme n’échappe pas à cette règle, bien qu’une réelle volonté de plaire et d’instruire se dessine à travers ce courant. Ce mouvement littéraire et artistique se développe en France, et plus largement en Europe, dans la deuxième moitié du XVIIe siècle, il se traduit par un regard tourné vers l’antiquité. Il marque la fin

effectuaient une quête après la représentation) et ainsi continuer à pouvoir exister, devaient impérativement suivre les attentes de celui-ci et essayer par tous les moyens de lui plaire. La farce est de cette manière un genre qui vise à divertir et faire rire de manière rapide et efficace et qui ne vise pas en premier lieu à instruire ou faire prendre conscience de quelque-chose au spectateur. L'analyse de Jean–Claude Aubailly devient ici intéressante lorsqu'il dit que la farce « s'adresse aux sens et vise

accessible à travers les époques. Finalement, ses portraits et maximes ont à la fois une portée historique, qui permet de saisir l’esprit de ce siècle, et une portée sociologique que l’on peut toujours reconnaître aujourd’hui. La Bruyère peint pour instruire et atteint l’universel dans cette visée d’instruction.→ manon lescault→ la bruyere en r§ès fin observateur pressentt la degradation, le declin des valeurs aristocratiiqe,le siècle d’après consacrera au libertinage de l’aristocratie manon lescault

utile, le bon et le mauvais. » (VIII, 9) LC répondent à la devise de la comédie « castigat ridendo mores » qui signifie « elle (la comédie » corrige les mœurs par le rire ». Mais au-delà du rire, il s'agit bien d'instruire la société, car plaire et instruire sont les deux enjeux du classicisme. LB a d'ailleurs précisé dans sa Préface, « on ne doit écrire que pour l'instruction. » II-Former et éduquer l'honnête homme La Cour et toute la société constituent donc un lieu d'apprentissage, de formation

désigne chez les Latins la grammaire, et cela reste pour le XVIIe, pour qui la littérature est la maîtrise de la langue, son usage élégant et performant. Il fallait, selon les finalités propres du discours oratoire, docere, delectare et movere (instruire, plaire et émouvoir). L’attention à la langue est détemrinant epour comprendre le statut de la ittérature ; l’idéal de transparence promu par Malherbe , célébré par Bonhours dans son célèbre Entretien « sur la langue française » (1671), ne doit pas masquer

classicisme Plusieurs disciplines et doctrines régissent l’esthétique classique. • La rhétorique et la poétique enseignent l’art de bien composer les œuvres selon des normes universelles de la beauté et du bon goût. • Plaire et instruire sont les règles d’or du classicisme ; il faut plaire pour pouvoir toucher le public, tout en le purifiant de ses passions. • Les règles de la bienséance et de la vraisemblance : on ne doit pas mourir sur scène. L’artiste doit corriger la Nature, s’ il y a lieu ("le

com/documents/Mal%20court%201.doc  Le Misanthrope, Molière http://www.universdeslettres.com/oeu_tit_index.php?oeu_id=25&ss_page=reperes Dossier pédagogique à consulter en ligne ou à télécharger gratuitement sur le site des Classiques Bordas.  Le Misanthrope, Molière http://www.etudes-litteraires.com/moliere-misanthrope.php Etude d'un passage de l'acte III, scène 4.  Le Misanthrope, Molière http://www.etudes-litteraires.com/moliere-misanthrope-resume.php Résumé de l'action.  Le Misanthrope, Molière (Ac Amiens)

femmes. 1664.  Scandale, puis interdiction de Tartuffe, sous la pression du parti dévot. 1665. Création de Dom Juan ; la troupe devient « Troupe du Roi ». 1666.  Relâche de plusieurs mois en raison d’une grave maladie ; premières du Misanthrope et du Médecin malgré lui. 1673.  Mort de Molière à la sortie d’une représentation du Malade imaginaire. II. Une œuvre, une époque Lorsque Molière connaît son premier succès parisien avec Les Précieuses ridicules, en 1659, Louis XIV s’apprête

dispositions de caractère, à ses penchants. Cette description en mouvement rend compte de l'art du portrait en tant qu' « agréable amusement » : le but affiché du portraitiste est de plaire, de divertir les lecteurs. Et en même temps en tant qu' « affaire laborieuse » pour reprendre les mots de l'auteur, car il faut instruire, éduquer son auditoire, son public. Extraire le vrai de portraits non vraisemblables, voilà le but de toute satire sociale digne de ce nom. I ] Le portrait d'un personnage hypocrite

SEQUENCE 1 Plaire pour instruire : l ‘ Apologue Objet d’étude : Convaincre, persuader, délibérer 1. - Le Loup et l’Agneau Jean de la Fontaine (1621 – 1695) Livre I – Fable 10 2. – Les animaux malades de la peste Jean de la Fontaine (1621 – 1695) Livre VII – Fable 1 3. – La cour du Lion Jean de la Fontaine (1621 – 1695) Livre VII – Fable 7 4. – Les obsèques de la Lionne