Mitterrand Présidentialiste

produit à trois reprises durant la Vème République, deux fois durant les mandats de François Mitterrand de 1986 à 1988 et de 1993 à 1995 et une fois durant les mandats de Jacques Chirac de 1997 à 2002. Le Président doit alors nommer un Premier ministre différent de sa famille politique. On assiste alors à une dyarchie, deux personnes disposes d’un réel pouvoir de direction de l’exécutif. Le régime présidentialiste s’efface et le régime parlementaire orléaniste le remplace, le Premier ministre devient

République fixe les objectifs, les siens. De plus, sa dominance se constate par son devoir de nommé le Premier ministre avec qui il partage, « verticalement » des droits.On constate que l'apparition d'une majorité parlementaire renforce l'aspect présidentialiste du régime, en effet, elle est la condition du présidentialisme absolu. De plus, il est nécessaire d'évoquer le fait que la concordance des majorités à plusieurs conséquences positives telles que la stabilité gouvernementale, l'absence de crise

le plus haut responsable de la politique étrangère, et représente l'Etat à l'extérieur. Il nomme le Premier ministre. Néanmoins, l’article 8 de la Constitution n’autorise pas le président à révoquer le Premier ministre. Cependant, en période présidentialiste, le Premier ministre démissionne à la demande du chef de l’état, comme J. Chaban-Delmas le 5 juillet 1972 (désaccords politiques) ou M. Rocard le 15 mai 1991 (problèmes relationnels entre l’Elysée et Matignon). Le premier ministre s’est toujours

d'éviter un surendettement qui mènerait à une fuite en avant dans une spirale de violence[8]. Deuxième tendance : peu après la chute du mur de Berlin toujours, alors que nombre de dictatures pro-américaines basculent vers la démocratie, le président Mitterrand déclare à La Baule le 21 juin 1990 que l'aide française sera à partir de cet instant « plus tiède en face du régime qui se comporterait de façon autoritaire, sans accepter l'évolution de la démocratie[9] » et «enthousiaste pour ceux qui franchiront

soumis à un vote qui doit réunir la majorité absolue pour aboutir. Autant dire qu’il est extrêmement plus aisé au président de dissoudre l’assemblée nationale qu’à l’assemblée nationale de censurer le gouvernement. En France on parle de régime « présidentialiste » défini comme une contrefaçon du régime présidentiel consistant dans l’hégémonie du président et l’abaissement corrélatif du parlement, ce qui a pour effet de rompre l’équilibre des pouvoirs. Les américains ont opté pour un régime présidentiel

1958. En 1981, Valérie Giscard d’Estaing propose un consensus entre le septennat et le quinquennat : il propose un mandat de six ans renouvelable une fois. En 1981 toujours, à la veille des élections, dans ses « cent dix propositions », François Mitterrand propose deux solutions : soit le quinquennat renouvelable une fois soit le septennat non renouvelable. Même élu Président de la République, ses réformes n’aboutiront pas. Ainsi, en 1993, est a nouveau proposé une révision de la Constitution pour

Cinquième République « Par réaction, la Vème République a multiplie les garanties capables d’assurer l’autorité et la stabilité de l’exécutif. Mais elle n’a pu le faire qu’en réduisant l’excès du rôle du parlement ». François Mitterrand Dans la citation de François Mitterrand on présente le Parlement de la Cinquième République comme un parlement diminue et qui n’a « plus la place pour faire entendre sa voix ». En effet la Vème République a été marquée par un déclin de la responsabilité politique du

des français» à la tête du pays, René Coty qui menaça même de démissionner de ses fonctions auprès des parlementaires s'ils n'accordaient pas leurs confiance au général, cette décision étant ainsi fortement contesté par la classe politique, tel Mitterrand qui déclara devant l'Assemblée Nationale le 1er juin 1958 en réponse au discours d'investiture du général: «Le plus illustre des français se présente devant nous, je ne puis oublier que le général De Gaulle, président du Conseil pressenti, fut appelé

septennat – et la possibilité de renouvellement de celui-ci – consacre ce caractère de « monarque républicain », dans la mesure où le même homme monopolise la fonction présidentielle pendant des périodes particulièrement longues – 14 ans pour François Mitterrand, 12 ans pour Jacques Chirac. Le passage au quinquennat en 2000, s’il laissait imaginer des périodes de règne moins longues, a pourtant renforcer d’une certaine manière le pouvoir présidentiel dans la mesure où le quinquennat et l’inversion du calendrier

Vème République Introduction En France, les prémisses du clivage droite/gauche remonte à l'attitude des constituants de 1789. Les partisans du veto royal s'assoient à la droite de l'assemblée, et adoptent une attitude que l'on qualifiera de présidentialiste. Les opposants s'assoient à gauche et adoptent une attitude parlementariste. Sous la IVème République, le multipartisme fait que le clivage droite/gauche varie selon les coalitions. Au début de la V° République, le général De Gaulle souhaitait