Mondialisation Et Repli Identitaire

Barbulesco : L’imposition du Sud 11 D. Edward Saïd : L’outsider 12 V. Quelques auteurs parallèles 13 A. Marc Le Bot : L’expérience de l’Autre 13 B. Nadir Mohamed Aziza : La Méditerranée et la mondialisation 14 C. Edgard Morin : Penser la Méditerranée, méditerranéiser la pensée 15 VI. Les liens avec le cours 18 VII. Illustrations et applications de la Pensée du Sud 19 A. Amin Maalouf 19

de ce pays. A la fin de l’introduction, il convient d’annoncer le plan en deux ou trois phrases. Première partie : Aujourd’hui, les flux migratoires sont intimement liés à la mondialisation. A- En quoi sont-ils le reflet de la globalisation ? 1- La globalisation, le règne des flux. Depuis 1990, la mondialisation se caractérise par la mobilité des transactions, des flux financiers, de marchandises, des services, des capitaux. La rapidité de la circulation des informations, des ordres passés

marqué par de multiples conflits, en grande partie liés à la question politique des minorités (en Europe centrale, dans les Balkans, au Proche-Orient, en Afrique, en Asie,..). Et ce que nous nommons « réveil » des minorités et des revendications identitaires fait suite aux évolutions politiques du contexte régional et international. C’est dans le cadre d’un monde dans lequel les Etats ouvrent leurs frontières, non pas à la différence, mais à l’uniformisation, que la volonté des minorités de faire valoir

question de la censure, de la liberté d’expression, de l’autonomie de l’imagination, du statut de l’écrivain et de son rôle en période d’oppression, de sa participation au façonnement d’une identité nationale ou encore de son attitude face à la mondialisation culturelle. En tant qu’écrivain africaine (« Depuis que notre continent est parvenu à chasser ces Européens qui se disaient ses maîtres… », p. 31) et qui revendique en outre l’africanité de son écriture, Nadine Gordimer déplore également la

cultures, Paris, Seuil, 2010 Par Chafik HBILA  Nous avons assisté ces trente dernières années en Europe, avec une acuité plus forte dans les années 2000 du fait de la montée de l’islamophobie, à une recrudescence des politiques identitaires comme réponse au choc de la mondialisation, avec leur deux corollaires : fermeture des frontières et développement d’une idéologie sécuritaire. Les mouvements populistes d’extrême droite n’ont cessé de gagner du terrain réussissant même à accéder aux responsabilités

de la communauté. Une telle historiographie qu'elle affirme l'identité ethnique, de classe ou religieuse, est le récit d'une rupture et la promesse d'une reconstruction fusionnelle de la communauté. Or cette promesse, qui suppose l'affirmation identitaire de soi comme partie constitutive de la communauté, et l'affirmation différenciatrice de la communauté, ne serait accomplie - dans ce cadre discursif - qu'au prix d'une purification de l'élément étranger ou de l'abolition de ce qui fait obstacle

mouvement de la mondialisation/globalisation, plus ces positions se radicalisent. D'une part on cherche à tout prix à imposer un « modèle » comme unique et vrai, fondé sur l'État (démocratie représentative), le marché libre (suppression des contrôles) et les droits de la personne (normatifs et formels). D'autre part, les sociétés civiles réagissent localement, non pas uniquement par un repli vers le « traditionnel » mais aussi par la quête de valeurs de partage, de solidarité et identitaires, leur permettant

monuments culturels, folklore, paysages typiques, mentalité particulière, représentations officielles, identifications pittoresques...). Pour Thiesse, il ne suffit pas d'inventorier le patrimoine commun (Renan) mais il faut l'inventer à partir du kit identitaire. Le sentiment d'appartenance à la nation doit être intériorisé, il est le fruit d'un intense travail d'expérimentation et d'enseignement. L'unité existe dans les esprits car on incorpore les faits (chants, passé ...) dans les choses (drapeaux.

internationales, à l’instar des Relations Internationales (RI), du Droit International Public (DIP), du Droit Constitutionnel (DC), du Droit International Economique (DIE) du Commerce International (CI), jusqu’aux aspects connexes associés que sont la Mondialisation contemporaine et le Développement Durable (par soucis de respect des principes environnementaux) -, remontent au contexte des « lumières globalisantes » que matérialisent les « Libéralismes » nés en Europe Occidental, du XVIIe et XVIIIe siècles

MONDIALISATION Le terme de mondialisation (aussi appelée GLOBALISATION) désigne le processus d’intégration des marchés et de rapprochement des hommes qui résulte notamment de la libéralisation des échanges ( de biens, de main-d’œuvre et de connaissances ),de l’expansion de la concurrence et des retombées des technologies de l’information et de la communication à l’échelle planétaire. Elle se manifeste par, outre l’interdépendance croissante des économies (mondialisation économique), l’expansion