Nietzsche Critique Descartes

Selon Descartes, l’homme est un sujet pensant, conscient de lui-même. Le sujet non seulement pense, mais il est conscient qu’il pense. Dans ce texte, Nietzsche traite la notion de la conscience comprise comme “un réseau de communications entre hommes”. Il se penche sur la question de savoir qu’est ce que la conscience. En effet, Nietzsche ne se contente pas seulement de savoir ça, il se demande alors : quel est l’origine de la conscience? Pour y répondre, nous verrons dans une première partie, comprise

Nom____________________________ Programme________________ Groupe__________ Deuxième travail individuel : 10 points À remettre au début du 9 e cours Nietzsche  CONTEXTE DE RÉALISATION : individuellement, à la maison.  TEXTE DE RÉFÉRENCE : recueil de textes (261-915), extraits de Nietzsche, pages 67 à 75 et 4e partie du Discours de la méthode de Descartes, pages 20 à 23. STRATÉGIES :  AVANT DE COMMENCER, LISEZ ATTENTIVEMENT LES DIRECTIVES SUIVANTES.  APRÈS AVOIR TERMINÉ, RÉVISEZ VOTRE TRAVAIL

Explication de texte : "Humain, trop humain", Tome II, Deuxième Partie, §10 de Nietzsche Ce texte que nous allons expliquer est le paragraphe 10 de la Deuxième partie du Tome II de Humain, trop humain de Nietzsche. Dans ce texte, Nietzsche se pose la question de savoir si l’homme est vraiment indépendant. Lorsque l’on pose cette question, la plupart des personnes répondent qu’elles se sentent indépendantes. La thèse de l’auteur est que l’homme sait qu’il est dépendant, mais il a l’impression

affaire à la vérité. (Les instruments en philosophie sont des exemples, des démonstrations,…) L’objectif est vérifiable par tous (exemple : dans les mathématiques on ne peut pas dire n’importe quoi) On ne peut pas faire dire n’importe quoi à Platon, Descartes ou à Kant. Il est possible qu’il y ait des choix, des préférences. La philosophie : N’a pas vocation à rester dans la sphère du discourt, de l’abstraction, ou de la généralité. Ce n’est pas un discourt qui viens initier les philosophes pour

ensemble la seule véritable réalité. Elle forme une ontologie (théorie de l'être) qui aura une influence considérable et qui sera aussi extrêmement critiquée. COGITO ERGOSUM - DESCARTES Cogito, ergo sum est une expression latine du philosophe René Descartes qui signifie « je pense, donc je suis ». D'abord employée par Descartes en français dans le Discours de la méthode (1637), qui sera traduit par la suite en latin, puis développée plus largement sous une forme différente (ego sum, ego existo : « je

sur ce que je suis. C'est pourquoi le problème se pose de savoir si je suis vraiment le mieux placé pour savoir ce que je suis, si je suis réellement ce que j'ai conscience d'être I : J’ai la connaissance de ce que je suis par ma conscience Descartes, sur un plan philosophique, à l'intérieur d'une démarche qui cherche méthodiquement à découvrir une vérité, entièrement indubitable », décide de se débarrasser « une bonne fois » de tous les préjugés reçus depuis l'enfance. Dans cette perspective

arbitre ? Est-ce une donnée de la conscience dont on ne peut pas douter, une notion commune comme Descartes l’admettait dans ses Principes de la philosophie ou bien une illusion comme Spinoza a tenté de le démontrer dans son Éthique ? Tel est le problème du libre arbitre dont Nietzsche traite dans cet extrait. On se demande alors donc s’il n’y a pas une limite à la critique du libre arbitre ? Cette critique du libre arbitre soulève un problème. En effet elle suppose que l’homme est victime d’une illusion

philosophe, la première chose à faire c’est de ne jamais croire en la vérité mais d’essayer de comprendre pourquoi la vérité en est une. C’est de n’accepter pour vrai que ce qui a été examiné par la raison. La philosophe apparait comme celui qui critique, qui examine. Le doute c’est l’exercice de la pensée, c’est une remise en cause, une suspicion. Le philosophe s’oppose au fanatisme et au dogmatisme • Fanatisme (fanatique) : Celui qui détient une vérité venant d’une révélation. Pour le fanatique

Descartes en élaborant son cogito développe une idée de l'homme comme sujet dans un monde qu'il doit penser et dominer. C'est la prise de conscience de soi, et la certitude de sa propre existence qui lui permettent cela. Et il définit l'être humain comme posé dans le monde, déjà terminé. Mais il ne nous indique pas l'origine de la conscience. Si celle-ci est décrite à travers un cheminement intellectuel, Descartes n'en présente pas pour autant la généalogie. La conscience est-elle si naturelle

Friedrich NIETZSCHE, Le Gai Savoir, 5ème livre, § 354. L'homme selon Descartes domine et pense le monde qui l'entoure. C'est la certitude de sa propre conscience qui lui permet d'établir cette hypothèse. L'être humain pour lui est indissociable de la conscience d'où son « cogito ergo sum ». Par contre il ne nous indique pas d'où vient cette conscience. Dans son texte, Nietzsche s'interroge sur la conscience, est-elle naturelle et présente chez l'homme? Il procède à une analyse critique de toute