Nietzsche La Presse

Introduction « Je me presse de rire de tout, de peur d’être obligé d’en pleurer », lance Figaro à son maître dans Le Barbier de Séville de Beaumarchais. Il entend par là que prendre les événements de manière détachée, en plaisantant, permet, avec le recul qu’implique l’humour, de mieux les supporter. Le valet conseille donc, comme d’autres avant lui (Rabelais, Molière ou encore La Fontaine) et après lui (Ionesco ou l’humoriste Raymond Devos) de ne pas parler de « choses graves » sur le mode sérieux

« Je me presse de rire de tout, de peur d'être obligé d'en pleurer », lance Figaro à son maître dans Le Barbier de Séville de Beaumarchais. Il entend par là que prendre les événements de manière détachée, en plaisantant, permet, avec le recul qu'implique l'humour, de mieux les supporter. Le valet conseille donc, comme d'autres avant lui (Rabelais, Molière ou encore La Fontaine) et après lui (Ionesco ou l'humoriste Raymond Devos) de ne pas parler de « choses graves » sur le mode sérieux, mais de

De la vitesse et de ses conséquences 12Lorsqu’il n’est pas pressé par ses besoins, il l’est du moins par ses désirs ; car parmi tous les biens qui l’environnent, il n’en voit aucun qui soit entièrement hors de sa portée. Il fait donc toutes choses à la hâte, se contente d’à peu près et ne s’arrête jamais qu’un moment pour considérer chacun de ses actes. Sa curiosité est tout à la fois insatiable et satisfaite à peu de frais ; car il tient à savoir vite, beaucoup, plutôt qu’à bien savoir. Il n’a

8 Socrate-Silène 6 Le Socrate de Xénophon 7 Le Socrate d'Aristote 8 Domaine de la physique 9 La Définition 10 Interprétations modernes et contemporaines 10.1 Héros tragique ? 10.2 Le Socrate de Hegel 10.3 Le Socrate de Kierkegaard 10.4 Le Socrate de Nietzsche 10.5 Le Socrate de Lacan 11 Anecdotes 12 Socrate dans les arts et les lettres 12.1 Littérature 12.2 Musique 12.3 Peinture, sculpture 12.4 Cinéma 13 Bibliographie 13.1 Sources 13.1.1 Autres traditions 13.2 Ouvrages généraux 13.3 Ouvrages

Le Bovarysme de M. Jules de Gaultier vient de donner un délicat plaisir d'esprit à ceux que la lecture du De Kant à Nietzsche et des autres études du même penseur avait initiés à un mode de philosopher très particulier, très personnel, qui unit à un parti pris de perpétuelle clarté la séduction d'une réserve intellectuelle un peu hautaine et d "'une impeccable tenue esthétique. Il est superflu d'insister ici sur la signification de cette expression : le Bovarysme. On sait que M. Jules de Gaultier

rapprochent pour se réchauffer et plus ils se font mal (car ils piquent). Tout le pb des hérissons est de savoir se tenir près des autres sans être trop près pour ne pas se faire mal -> il faut savoir trouver la juste distance, i.e. trouver les règles de politesse permettant de communiquer, une distance moyenne pour une vie moyenne, pas trop froid mais pas si chaud. Nietzsche admire beaucoup cette fable car il y voit une fable sur la médiocrité de la vie en troupeau qui est un renoncement pour

Manifeste du parti communiste ; Nathan « les intégrales de philo » ; Livre de Poche. * « Je ne suis pas marxiste » dira Marx quelques années plus tard. Il faut donc aller voir de plus près ce programme d’action dont les thèses reposent sur une analyse de l’histoire, de la société et de l’économie. 13) NIETZSCHE : Le Gai savoir ; Idées Gallimard, ou GF, ou Folio. ** [ Livre I : §§ 2-5, 13-14, 21, 26, 42. Livre II : 107. Livre III : §§ 108-111, 116, 125, 127, 128, 140- 143. Livre IV : §§ 304,

l’accomplissement des plus grandes entreprises, si tous les moments en étaient bien employés. Mais quand elle s’est écoulée dans les plaisirs et dans l’indolence, sans que rien d’utile en ait marqué l’emploi, le dernier, l’inévitable moment vient enfin nous presser : et cette vie que nous n’avions pas vue marcher, nous sentons qu’elle, est passée. Voilà la vérité : nous n’avons point reçu une vie courte, c’est nous qui l’avons rendue telle : nous ne sommes pas indigents, mais prodigues. D’immenses, de royales

lui-même, de Dieu et des choses », qui comprend la parfaite nécessité du Tout, qui, en ce sens, a conscience de ce qu'il est sans être prisonnier de l'illusion dont est porteuse la conscience ordinaire. Nietzsche : « Je », une fiction grammaticale Transition. On a pu dire que Nietzsche rejoignait Spinoza « dans la critique qu'il développe contre la notion d'une volonté, faculté de l'âme ». Cependant, « l'intention est ici bien différente, car il s'agit d'exclure le libre arbitre du psychisme

et les diverses phobies alimentaires, la question de la nourriture a pris une place considerable dans nos vie. Et les philosophes ont eux aussi tendance à délaisser la raison pour renouer avec les saveurs de l'assiette, suivant ainsi le precept de Nietzsch qui, deja, liait "la question du regime alimentaire" au destin de l'humanité. Il se joue la, un retournement de valeurs qui fait du ventre l'origine de la pensée. La religion recommandait de prendre soin de sa vie spirituelle, de faire chaque