Paralinguistique

personnes n'ont pas conscience d'attribuer des intentions à ces éléments. Si un individu peut s'arrêter de parler, il ne peut s'empêcher de communiquer par le langage du corps. Parmi ces éléments non verbaux, on distingue : ( Des signaux paralinguistiques tels que hauteur de voix, rythme de parole, contours d'intonation, position de l'accent, aspect mélodique de la segmentation du flux de paroles, indicateurs intonatifs de tours de parole, et gestes quasi linguistiques remplaçant ou soulignant

l’échange. Duncan et ses collaborateurs ont examiné les signaux de transition. La prise de parole par l’auditeur s’effectue de façon harmonieuse quand le locuteur a émis un ou plusieurs signaux de « transition » : ces signaux peuvent être soit paralinguistiques, soit verbaux, soit encore non verbaux. Ainsi, la production d’un geste chez le locuteur inhibe fortement la disposition de l’auditeur à prendre à son tour la parole ; la proportion des chevauchements s’accroît si l’auditeur est intervenu malgré

si les personnes n'ont pas conscience d'attribuer des intentions à ces éléments. Si un individu peut s'arrêter de parler, il ne peut s'empêcher de communiquer par le langage du corps. Parmi ces éléments non verbaux, on distingue : Des signaux paralinguistiques tels que hauteur de voix, rythme de parole, contours d'intonation, position de l'accent, aspect mélodique de la segmentation du flux de paroles, indicateurs intonatifs de tours de parole, et gestes quasi linguistiques remplaçant ou soulignant

espaces |Savoir utiliser des éléments |Etre capable de mettre en forme une signalétique en anglais et |Repérer, à partir de documents multiples et variés (séquences vidéo, films, messages et affiches| |d’accueil temporaires |paralinguistiques (sigles, abréviations, |dans une autre langue étrangère (étiquetage, fléchage, panonceaux,|publicitaires, presse spécialisée, chaînes de télévision et sites internet spécialisés dans les | |(F2 ‒ S211) |acronymes, logos étrangers)

l’oral ← CO / EOI - à l’écrit ← EE Entraînement sous forme de mises en situation, simulations, résolutions de problèmes Accompagner des touristes étrangers Organiser les espaces d’accueil temporaires (F2 ‒ S211) Savoir utiliser des éléments paralinguistiques (sigles, abréviations, acronymes, logos étrangers) Etre capable de mettre en forme une signalétique en anglais et dans une autre langue étrangère (étiquetage, fléchage, panonceaux, affiches, etc.) ← EE Repérer, à partir de documents multiples

secondes de la scène de la cigarette (Birdwhistell : 1970) sur les gestes et déplacements (mais également l’intonation) des participants à l’interaction. Mais cependant, dans les deux cas, l’analyse prendra en compte des éléments linguistiques, paralinguistiques et non-linguistiques. Birdwhistell explique ainsi qu’il a, dans un premier temps, voulu dissocier l’analyse des éléments kinésiques et des éléments linguistiques, ne traitant les données verbales qu’ « au seul niveau de l’articulation, comme

forme de communication en opposition à l’écrit notamment, il ne peut donc être considéré comme un matériel pédagogique dans le sens didactique du terme « support ». De même, la gestuelle, le regard et les mimiques (en d’autres termes la dimension paralinguistique de l’oral) ne sont pas à considérer dans une classe de langue comme des supports pédagogiques à part entière, même si le rôle de ces facteurs est incontestable dans le processus de communication. Leur rôle de facilitateur de la communication

et surtout en intégrant les dimensions non verbales de la communication. Le sens ne réside pas dans cette relation arbitraire entre le signifiant et le signifié. Il nait aussi de l’effet des mots. D’ailleurs les neurosciences ont prouvé que le paralinguistique et le non linguistique contribuent grandement dans la création du sens. Ainsi dans le texte de Platon, Phèdre craint de ne pouvoir restituer le discours de Lysias « d’une manière qui soit digne de lui. » Dissertations sur la Parole 79 C’est

concepts et, dans un deuxième temps, pour mettre en pratique leurs compétences langagières récemment acquises de la nouvelle langue qui leur est enseignée. Au début de leur apprentissage du français, les élèves font beaucoup appel aux appuis paralinguistiques afin de comprendre la langue et de se faire comprendre : gestes, expressions faciales, référentiels, dessins, objets concrets, etc. Durant cette phase initiale, lorsqu’ils conversent avec un de leurs pairs ou un adulte qui parle lentement en

langue dans la vie réelle constitue la force qui donne forme aux signes formels de la langue (le vocabulaire) et qui définit ses règles d'expression et d'interprétation : la grammaire, la syntaxe, mais aussi le système d'intonation et d’effets paralinguistiques. La langue est donc une composante essentielle de la culture et fonctionne exactement de la même façon : elle est acquise par l'utilisation plutôt que par l'enseignement formel et son fonctionnement normal et efficace se produit bien au-dessous