Peut On Concevoir Une Liberté Sans Loi Hobbes

introduction L’État peut être défini comme une instance séparée de la société civile, chargée d’administrer la société. Or si l’État semble nécessaire, c’est que la liberté des uns est menacée par l’agression des autres. Mais le paradoxe est que si l’État exerce un pouvoir intrusif, au nom même de la liberté, il devient lui-même liberticide. Si l’État est fort, il nous écrase, s’il est faible, nous risquons de périr. L’État est-il alors la solution ou le problème ? Serions-nous plus libres sans

Peut-il y avoir liberté sans loi ? Peut-on concevoir une liberté sans loi ? La question posée : Peut-il y avoir liberté sans loi ? ne revient pas à la deuxième: cad la possibilité de la concevoir ou de l'imaginer. Car c'est évident que l'on "conçoit" une telle liberté mais n'y a-t-il pas contradiction ? D'un côté, on la définit comme devant être sans contrainte, et de l'autre la liberté rencontre des empêchements ou des déterminations. Or, il est évident que la loi oblige et donc limite

s'abstient d'abolir le code civil, car la Prusse considère que ce serait politiquement dangereux. L'empereur de Russie s'abstient de supprimer le code civil en Pologne car il redoute une rébellion de la Pologne. La liberté et l'égalité des individus, le droit à la propriété et la souveraineté de la loi et l'exclusion de toutes autres formes de droit.Le code civil est neutre ne matière religieuse et notamment neutre en matière de mariage religieux. Une nouvelle société se met en place car le code civil de

Peut-il y avoir liberté sans loi ?  I)              Que serait liberté sans loi ?   1)   La liberté est perçue d’emblée comme refus de la loi, donc la liberté est forcément sans loi. Toute loi est contrainte donc limitation de ma liberté. La liberté est sans loi, par essence. La liberté n’a pas besoin de lois. La liberté meurt là où la loi apparaît. Il y a donc nécessairement liberté sans loi puisque qu’avec la loi il n’y a plus de liberté.    2)   Mais quelle est cette liberté sans loi ?

Le droit est alors le légitime. Il s’incarne ainsi dans les lois qui gouvernent notre société et ceux qui font des études de droit étudient en définitive le système juridique et les lois. Il existe en effet un lien indissoluble entre le droit et la loi. Alain définit dans les arts et les dieux le droit : « le droit est un système de contrainte générale et réciproque, fondé sur la coutume et sur le jugement des arbitres, et qui a fin d’accorder l’idéal de justice avec les nécessités de la situation

d’appliquer la loi, dans les deux cas, on s’attend à ce qu’au moins idéalement, le législateur comme le juge exercent leur métier en étant animés par une certaine « visée » du bien commun. Sans quoi la loi devient inacceptable, ce qui autorise du même coup le droit à la désobéissance civile. Imaginons que Rousseau ait raison de prétendre que la loi de son temps n’a d’autre fonction que de défendre les intérêts des riches, on ne peut que conclure avec lui que cette loi est sans doute une loi à part entière

c’est-à-dire faire ce que l’on veut sans que rien ni personne ne vienne nous contrarier. Mais peut-on être vraiment libre sans accepter de respecter un certain nombre de règles ? Il s’agit de distinguer plusieurs sortes de libertés à partir du rapport qu’elles entretiennent avec la loi en général, afin de savoir laquelle est la plus satisfaisante pour les hommes. I) Caractéristiques et limites de la liberté d’indépendance. • L’indépendance renvoie là la capacité de penser, de s’exprimer

fait ou ne s’y doit faire sans leur concours. […] La puissance législative appartient au peuple, et ne peut appartenir qu'à lui. Il est aisé de voir au contraire, par les principes ci-devant établis, que la puissance exécutive ne peut appartenir à la généralité comme législatrice ou souveraine ; parce que cette puissance ne consiste qu'en des actes particuliers qui ne sont point du ressort de la loi, ni par conséquent de celui du souverain*, dont tous les actes ne peuvent être que des lois. Il faut

la société (comme décrète Rousseau). Dans celle-ci domine la loi de la force et cela devient insupportable, ils décident de convenir alors d’un contrat social. La constitution vise précisément à mettre un terme au règne de la force, à lui substituer le règne du droit. JJ Rousseau rappelait ainsi l’ambition d’une constitution dans une lettre de 1762 pour Mirabeau. Il dit qu’il faut « Trouver une forme de gouvernement qui mette la loi au-dessus de l’Homme. » C’est cela l’objet du droit constitutionnel

Chapitre 3 L’État et le pouvoir De Machiavel (1469 – 1527) à Hobbes, la politique va prendre le sens moderne qu’on lui connaît, c’est-à-dire ce qui concerne l’État, le pouvoir politique . Alors qu’autrefois, la politique désignait d’abord ce qui concernait la cité, la vie des citoyens. Attention : on dit philosophie machiavélienne ( machiavélique ) ! Leo STRAUSS