Plan Arrêt Baldus

propriétaire appelé le promettant promet à une personne appelée le bénéficiaire de lui vendre un bien (généralement un immeuble). Le bénéficiaire de cette PUV va alors être titulaire d’une option, c'est-à-dire qu’il peut choisir d’acheter ou non. Sur le plan juridique, deux étapes sont distinguées dans la conclusion du contrat : Lors de la promesse, seul le promettant est engagé. C’est le stade de l’avant-contrat. Lors de la levée de l’option, le bénéficiaire accepte de s’engager. C’est le stade de la

corporels sont indemnisés par l'assisté. A contrario, en revanche, on quitte le champ de la convention d'assistance en cas de dommage non corporel, matériel par exemple. C'est alors la responsabilité délictuelle qui s'applique. La jurisprudence, dans un arrêt de la première chambre civile de la Cour de cassation du 17 décembre 1996, considère par ailleurs que la convention d'assistance bénévole emporte nécessairement l'obligation pour l'assisté de garantir l'assistant de la responsabilité encourue par lui

.(A. Kydd, Trust and mistrust in international relations : Princeton University Press, 2005) Toutes ces définitions soulignent la dimension morale de la loyauté. Elles démontrent également l'ampleur de l'utilisation potentielle de la notion sur le plan juridique et invitent à pousser plus avant les investigations et à s'interroger sur la place qu'elle est susceptible d'occuper, particulièrement au regard de figures juridiques proches. 2. – Loyauté et droit : de l'impératif moral au devoir de loyauté

l’obligation du promettant ne constitue qu’une obligation de fait, laquelle n’est sanctionnée que par des dommages intérêts. Civ. 3ème 15 décembre 1993 Cette position est critiquable tant au point de vue théorique que pratique : - en théorie : cet arrêt méconnaît la signification réelle de l’article 1142, qui n’exclut l’exécution forcée en réalité que pour les obligations de faire ou de ne pas faire qui revêt un caractère personnel, de plus la CASS a tort de raisonner en terme d’obligation d’exécution

d’appliquer cette convention aux ventes internes. Cette approche la cour de cassation l’a appliqué mais ne l’applique plus. Autre critère dégagé par la cour de cassation, le critère de travail spécifique, l’arrêt fondateur de cette jurisprudence est un arrêt de 1985 « l’affaire des armatures métalliques ». Un entrepreneur construit un chantier et il s’était fourni auprès de quelqu’un en armatures métalliques. Le premier est le contrat d’entreprise, Le second contrat porte sur les armatures métalliques

La force exécutoire rattaché a tous jugements ayant autorités de choses jugées peut amener a la contrainte d’assumer l’obligation. 2-La transformation d’une catégorie a l’autre a) Transformation de l’obligation naturelle en obligation civile Arrêt de 1995 qui a redéfini les conditions de transformation. 3 sur 153 Avant 1995, la cour de cass considérait que la transformation de l’obligation naturelle en obligation civile reposait sur ce qu’il appelle la novation. (Mécanise d’exception d’une

paye il demande ensuite à être remboursé. 1 et 2 : il y a un contrat (prêt et vente) tandis que dans les deux derniers il n’y a pas de contrat donc pas d’échange de volonté. C’est la distinction fondamentale reprise par le code civil qui structure le plan même du code au sein du livre 3. Ce livre 3 s’intitule des différentes manières dont on acquière la propriété. Dans ce livre on s’intéresse au titre 3 (des contrats et obligations en général) et le titre 4 (des engagements qui se forme sans convention)

ils n'ont pas bougés, mais que les faits sociaux ont changés. Il a fallu adapter ces règles légales, cette tâche d'adaptation, on la doit à la jurisprudence. Ce droit des obligations est donc constitué en grande partie d'évolution jurisprudentielle (arrêt de la cour de cassation). Cela dit tout le droit des obligations n'est pas dans le code civil, des textes importants existent à coté du code civil, certains textes sont adoptés et ne sont pas codifiés. Ex: toutes les règles relatives aux accidents

alors sans motifs légitimes alors que la négociation était très avancée. La victime de la rupture abusive ne pourra obtenir à titre de dommages et intérêts une somme équivalent au profit que lui aurait rapporté le contrat : Cour de Cassation, arrêt MANOUKIAN, 26 novembre 2003. 2) Les formes contractuelles de pourparlers. C’est l’avant contrat. Il existe pour plusieurs raisons : * Pour sécuriser la négociation : close de sincérité, close de savoir et de confidentialité.

l’unification. En premier lieu, la commission dans une communication du 11 juillet 2001 sur le droit européen des contrats s’interrogeait sur l’unification de ce droit. En second lieu, cette même commission par un communiqué du 14 février 2003 a adopté un plan d’action visant à accroitre la cohérence du droit des contrats en Europe. Exemple : il était proposé des clauses contractuelles types applicable dans l’ensemble de l’UE. En troisième lieu, le 11 octobre 2004, cette même commission renonce à créer un