Platon Vs Aristote

l'analyse ou l'étymologie des termes usuels dérivés et des mots composés, mais encore le moyen de créer tous les mots nouveaux dont on peut avoir besoin. Chez les Grecs, Platon passe pour être le premier qui se soit occupé de recherches grammaticales, témoin son Cratylus, qu'il semble avoir consacré uniquement à cet objet. Après lui, Aristote, son disciple, répand ses idées grammaticales dans sa Rhétorique, sa Poétique et son Traité de l'interprétation ; malheureusement il a eu le tort grave de multiplier

siècle qui a vu l'apogée du baroque et du classique, Shakespeare et Racine, Rubens et Poussin, un siècle qui a produit Galilée, Descartes et Newton, le rationalisme de la quantité et le mécanisme, un siècle où l'esprit humain a décidément rompu avec Aristote canonisé au Moyen-Âge, et saisit l'univers par la mathématique et l'expérience, où savants, philosophes et religieux ont ouvert l'infini à l'homme et lui ont proposé le progrès sans limites, un tel siècle peut être appelé le grand siècle. L'individu

dans une société où il y a du droit, on évite le chaos. Le droit est là pour éviter les conflits, pour établir un équilibre, symbolisé par la balance. Ce refus des excès, cette volonté de donner à chacun ce qui lui revient qui avait été appellé par Aristote "la géométrie des proportions" (la mesure de la Terre). Selon ce principe, selon cette balance, le lieux d'application d'une justice géométrique. Or, le droit n'est que le résultat de la société qu'il régit, et le droit est un miroir, un reflet de

anthropologie et neurosciences), elle forme avec elles ce que l’on appelle les sciences cognitives. 1. FONDEMENTS PHILOSOPHIQUES Bien que relativement récente, la psychologie cognitive puise à d’anciennes sources philosophiques, notamment : • à Platon, pour qui les idées constituent la véritable réalité ; • aux philosophes stoïciens qui considèrent que « ce qui tourmente les hommes, ce n’est pas la réalité mais les opinions qu’ils s’en font1 » ; • à Descartes qui, parmi de multiples centres d’intérêt

elles ce que l’on appelle les sciences cognitives. 1. FONDEMENTS PHILOSOPHIQUES Bien que relativement récente, la psychologie cognitive puise à d’anciennes sources philosophiques, notamment :  Dunod – La photocopie non autorisée est un délit • à Platon, pour qui les idées constituent la véritable réalité ; • aux philosophes stoïciens qui considèrent que « ce qui tourmente les hommes, ce n’est pas la réalité mais les opinions qu’ils s’en font1 » ; • à Descartes qui, parmi de multiples centres d’intérêt

C1 ? : " Anthologie de la poésie lyrique française des XIIème et XIIIème siècles, textes choisis et présentés par Jean DUFOURNET, Paris, NRF- poésie Gallimard, 1989. ARIOSTE, Roland furieux, traduction M. ORCEL, Paris, Le Seuil, 2000. ARISTOTE, Poétique, Paris, Le Livre de Poche, 1990. Aucassin et Nicolette, édition présentée par Jean DUFOURNET, Paris, GFFlammarion, 1984. Jean-Antoine de BAÏF, Les Amours, Paris, Vve Maurice de La Porte, 1552. Jean-Antoine de BAÏF, Quatre Livres de l’amour

remonte au 5-4e siècle av JC. D’abord œuvre de philosophe. Objet politique est appréhendé sous l’angle philosophique. Platon et Aristote plaçait la politique au cœur de leur réflexion. Le savoir sur la politique fut synonyme de science du gouvernement pendant longtemps. Ces analyses privilégiaient le jugement moral, le devoir être et ce, au détriment des réalités observables. De Platon à Rousseau, jugements de valeur. Insistent sur ce que devrait-être la politique au lieu d’analyser les processus réels

peuvent devant les juridictions demander l’effectivité de ces droits fondamentaux. Les esclaves et les femmes ne sont pas sujet de droit. Aristote => Esclavage est une donnée naturelle, qui ne relève pas de la discussion politique. Distinction d’esclave de naissance (= chose animée). Distingue d’esclave de guerre : esclave par destination. Platon préconise une bonne gestion des esclaves, il conseille de ne pas rassembler dans un même lieu des esclaves qui parleraient la même langue, favoriserait

et les esclaves, les météques). Pour les grecs l’esclavage est une donnée irréfutable qui échappe à la réflexion politique. Platon dans « les lois » donne de judicieux conseils : la bonne gestion des esclaves. Il précise qu’il ne faut pas avoir dans un groupe d’esclaves, trop d’esclaves qui parlent la même langue, pour qu’il n’y ait pas de risque de révolte. Aristote dans « la politique » essaye d’expliquer comment il y a des êtres qui sont des choses et qui peuvent être vendus ou mis à mort

hédonistes d‟une personne. De grands noms de la philosophie grecque, en particulier Aristote, Platon et Socrate, se sont vigoureusement opposés aux hédonistes, en prônant un idéal « eudémoniste » de l‟existence. Le principal représentant de ce courant est Aristote, pour qui « le bonheur est l’activité de l’âme dirigée par la vertu »6. Le bonheur implique donc « une vertu parfaite et une existence accomplie ». Aristote ne rejette pas pour autant le plaisir, mais considère, contrairement aux hédonistes