Présidentialiste

Constitution du 2 juin 1972"( Lire sur ce point, Maurice KAMTO, POUVOIR ET DROIT EN AFRIQUE NOIRE, Paris : LGDJ, p. 284.). Les postures et les procédures adoptées par les publicistes camerounais à propos de l'énonciation d'un "constitutionnalisme présidentialiste" va leur permettre d'affirmer leurs compétences et leurs connaissances face aux auteurs de la doctrine civiliste et pénaliste et de légitimer leur savoir à l'égard des légistes présidentiels et gouvernementaux par le recours à une analyse juridique

Anticonstitution ou moment il est prononcé il devient une préconstituton en 1958 ou tout s’y trouve annoncé à l’exception du référendum et du contrôle de constitutionnalité. La constitution de 58 à été supplanté a partir de 62 par un régime présidentialiste identifié à l’autorité du chef de l’Etat (constitution Bayeux). En raison de la concomitance entre l’élection populaire du chef de l’Etat décidé a cet instant et l’arrivé d’une majorité de député dévoué à sa cause qui donne naissance au fait

nationale (art 12). L’initiative des lois est partagée entre les parlementaires (propositions de lois) et le gouvernement (projets de lois). Ce régime parlementaire a été soumis à la pratique politique. Paragraphe 1 : l’instauration d’un régime présidentialiste. Cela ne signifie pas régime présidentiel, car c’est le régime de type américain. Il n’y a qu’une tête qui représente le pouvoir exécutif, il n’y a pas de gouvernement. De plus il n’y a pas de responsabilité politique de l’exécutif devant

du régime en vigueur. Le texte constitutionnel peut aussi être révisé. Le régime institué en 58 est différent du régime mis en place en pratique. En 50 ans, sans changer de nature, le régime a beaucoup évolué. Chapitre 1 : l'évolution présidentialiste du régime Bien sûr De Gaulle a été interrogé sur la nature du régime : il a refusé de le faire rentrer dans une case. Pour lui, la Vème République est en dehors des régimes parlementaires. Ce refus montre aussi l'originalité de la Vème République

décrivait le président comme la clef de voute du nouveau régime, c’est également lui qui utilisa pour la première foi le terme de « monarque républicain » pour décrire l’élévation particulière du président par la Constitution. C’est une lecture présidentialiste de la Constitution qui aujourd’hui est particulièrement réaffirmé par la pratique et les modifications constitutionnelles. Cette expression renvoie principalement à trois évolutions de la fonction présidentielle. D'abord, à la personnalisation

majorité présidentielle. Une justification secondaire à ces mesures est celle d'éviter de faire de élection présidentielle, une élection de second rang par apport aux élections législatives. Ces modifications favorisent le retour à une pratique présidentialiste du régime, et du pouvoir, sans pour autant supprimer toute possibilité de cohabitation. Celle-ci peut toujours se produire en cas de modification du calendrier électoral du fait d'une élection présidentielle anticipée due au décès ou à la démission

monocratie de napoléon Ier 1800-15 • La monarchie limitée 1814-48 • La monocratie de Nap III puis Bonaparte 1848-70 (48-51) • la III république 1870-1944 ou 1870-1840 puis Vichy • république parlementaire retrouvée 1944-1958 • la république présidentialiste 1958-… Nous avons connu 15 régimes : constituante, législative, convention, directoire, consulat, empire, restauration, monarchie de juillet, II republique, II empire, III republique, vichy, pré constitution, IVe republique, V republique.

entre les pouvoirs donne lieu à un régime présidentiel. Celui-ci existe surtout en théorie, et peu de pays peuvent prétendre être gouverné par un régime présidentiel. Par contre, il existe beaucoup d’imitations de ce régime : ce sont les régimes présidentialistes qui sont des régimes dans lesquels le pouvoir est déséquilibré au profit du Président et au détriment du Parlement. Ce régime présidentiel ne correspond pas à la volonté de Montesquieu, sa théorie faisant davantage référence à un meilleur partage

exécutif. Le but étant pour De gaulle de redorer le blason du corps législatif, tout en ayant une « prééminence institutionnelle et politique de l’exécutif ». Or le résultat des multiples révisions constitutionnelles ne fut que l’omniprésence de présidentialiste et gouvernementale. Le fait constitutionnel, devient mon accessible au peuple du fait de la prolifération des lois créant ainsi une désacralisation de ces dernières. De plus la population se sent de moins en moins concernée par l’action législative

la République devient plus délicate en période de cohabitation, celui-ci devant se cantonnant dans l’exercice de ses prérogatives expressément dévolues par la Constitution sans être en mesure d’enrayer la primauté du Premier ministre. De «présidentialiste» le régime devient «primo-ministériel». Tout au plus, le chef de l’Etat s’emploie à contre-gouverner en gênant l’action du Gouvernement (refus de signature des ordonnances, de convocation du Parlement en session extraordinaire, d’inscription