Réécriture De Phèdre

souligne bien que c'est fondamentalement un art du spectacle. Or, depuis le XIXe siècle, le rôle du metteur en scène n'a cessé de prendre de l'importance au point qu'on en oublie parfois aujourd'hui l'auteur. Ne dit-on pas le Dom Juan de Bluwal, la Phèdre de Chéreau ou le Hamlet de Peter Brook ? Eugène Ionesco a d'ailleurs eu cette boutade restée célèbre, lors de sa lecture en public de Rhinocéros en 1959 : « Si j'étais vous je ne serais pas venu », comme si seule la mise en scène de sa pièce méritait

our  beaucoup de l'Antiquité gréco romaine, source traditionnelle des Classiques. Mais certaines ont une inspiration  plus personnelle. C'est le cas de la fable intitulée « Le Rat qui s'est retiré du monde » qui ne constitue pas une  réécriture d'Esope ou de Phèdre comme de nombreuses autres fables mais présente des allusions à l'époque  contempraine. Cependant, nous verrons qu'elle  véhicule un enseignement intemporel. Ainsi, nous verrons que  La Fontaine transmet son enseignement grâce au reco

de notre responsabilité de s’assurer qu’elle a été faite par les élèves ; cf son rôle lors de l’entretien, cf ce qu’en dit le rapport Jordy • Les modalités peuvent être variées, créatives : des travaux d’écriture :  invention, lettre à l’auteur, réécriture ;  dissertation : large corpus d’extraits à exploiter ;  réalisation d’une anthologie de scènes, de topoï, avec paratextes et notes sur le lexique ou glossaire à l’oral :  préparer un argumentaire pour une rencontre, réelle ou imaginaire, avec

qu’il défendit ardemment lors de la querelle des Anciens et des Modernes. La Fontaine puise essentiellement son inspiration dans deux sources antiques : les fables en prose du grecque Esope (6ème siècle avant J.C.) et les fables en vers du poète latin Phèdre (1er siècle après J.C.). Situé dans le Livre 7 du second recueil, la fable intitulé « Les deux coqs » reprend en le développant considérablement un apologue exotique. L’apologue remplit-il sa fonction usuelle ? Tel est la question à laquelle notre

qui ? dans quel contexte ?) et eu égard à ce qui est avoué : pensez que le verbe à une double transitivité : avouer quelque chose à quelqu’un : les deux compléments sont essentiels, ainsi que le sujet. Exemples de scènes d’aveu : _ Phèdre _ La Princesse de Clèves _ Les Confessions (le ruban, le peigne, la fessée) : spécificités par rapport à la confession. _ La Chute : pose la question de savoir où commence l’aveu et où commence l’accusation du juge-pénitent.

perdu 1 ère Français FRANÇAIS SOMMAIRE GENERAL TROISIEME PARTIE : LE THEATRE 9ème série ETUDE D'UNE ŒUVRE INTEGRALE, PHEDRE DE RACINE Présentation générale Survol historique Phèdre Conclusion 10ème série ETUDE D'UNE ŒUVRE INTEGRALE, PHEDRE DE RACINE (SUITE) Développement de la pièce Commentaire général sur la pièce Etude d'un texte : Phèdre se dévoile devant Hippolyte (II, 5) 11ème série LE THEATRE DE IONESCO L'auteur et le théâtre Rhinocéros 12ème série LE

célèbre et populaire. Ces fables font penser à des scenètes souvent comiques et imagées d'apparence enfantines et pures, masquant en réalité un message , une morale trés sérieuse. Le loup et le chien de La Fontaine est une réecriture de texte anciens tel que Le chien et le loup de Phèdre, il la rend par sa qualité et son attrait plus accessible. Cette fable met en scène un Chien vantard et gras qui auprés d'un Loup affamé et maigre exhibe le fait qu’il obtient de son maitre la nourriture qu'il veut contre

écrite en 1963. 140 LE TEXTE DE THÉÂTRE : UNE PAROLE EN SITUATIONPO UR C OM PR EN DR E 141 HISTOIRE LITTÉRAIRE : LES RÉÉCRITURES Lorsque Giraudoux (1882-1944) transpose pour la scène le mythe d’Amphitryon, il intitule sa pièce Amphitryon 38, parce que c’est la 38e version de la même légende. Le théâtre du XXe siècle (dans sa première moitié) ressemble à une vaste réécriture des tragédies d’Eschyle, Sophocle et Euripide. Cocteau (1927) et Anouilh (1944) adaptent Antigone (Sophocle), Giraudoux et

Poétique ; à également une fonction morale, mais il s’agit ici de plaire et de toucher. Le spectateur s’identifie en effet au héros et partage sa souffrance dont il s’émeut comme dans Antigone de Jean Anouilh (réécriture de Sophocle) qui utilise les sentiments, ce qui nous émeut. Dans Phèdre de Racine, c’est la notion de fatalité qui nous convainc le plus, c’est une héroïne tragique qui se bat contre son destin, on sait dès le début que cette partie est perdu d’avance. Mais elle s’acharne et c’est

seigneurs...) prouvant leur héroïsme dans une lutte contre le destin, contre la fatalité (qui peut être la volonté des dieux chez les Grecs, ou le pouvoir des hommes chez Corneille, ou encore leurs propres passions chez Racine). [ ex : dans Phèdre , de Racine, l'héroïne doit lutter contre un amour interdit ]  Placés devant des choix très difficiles (c'est ce qu'on appe lle le dilemme tragique ), ces personnages ne peuvent généralement éviter un dénouement marqué par la violence, le