Sepulveda Et Las Casas

argumentation direct lui a servi pour choquer mais a la fois convaincre les lecteurs autrement dit les Français. La vrai histoire de la controverse de Valladolid est un débat qui opposa essentiellement le dominicain Bartolomé de Las Casas et le théologien Juan Ginés de Sepúlveda au collège San Gregorio de Valladolid. Le débat porte sur le fait de savoir si les Espagnols pouvaient coloniser le Nouveau Monde et dominer les Indiens. Cet événement historique ne doit pas être confondu avec la pièce de théâtre

afin d'imposer les siennes. Nous pouvons mettre en parallèle ce fait avec l'élimination des cultures indiennes par les Européens lors de la colonisation du continent Américain. Dans l'argumentation entre le dominicain Bartholomé Las Casas et le philosophe Sepulvéda du texte 6, il est question de la facilité qu'ont les Indiens de vouloir s'approprier la culture des colons ou alors si ce n'est qu'un acte de curiosité et de flatterie. Les Européens ont réduis les Indiens en esclavage afin de les

(Université de Californie), Guns, Germs, and Steel : The Fates of Human Societies, W. W. Norton, 199 Les maltraitances et la malnutrition consécutives à la pratique de l’encomienda sont aussi en cause. Elles ont été dénoncées par Bartolomé de Las Casas. Voici des extraits de la "Très brève relation de la destruction des Indes": « Comme nous l’avons dit, l’île Espagnole est la première où les chrétiens sont entrés et où commencèrent les grands ravages et les grandes destructions de ces peuples

en 1444 par les Portugais. Puis les conquistadors espagnols se trouvent face à un dilemme de taille : les Indiens sont-ils inférieurs à leurs colonisateurs? Un chanoine de Cordoue, Sépulvéda publie un ouvrage défavorable aux Indiens, mais s'oppose à lui un adversaire tenace, le frère dominicain, Bartholomé de Las Casas, qui possédant un domaine à Saint Domingue, s’est ému de la situation pitoyable des Indiens. En 1550, les deux hommes s'affrontent oralement devant le Pape: c'est la controverse de

valeur humaine i. La Controverse de Valladolid aborde le thème « Est-ce que les Indiens sont des humains ou pas ? » Autour de cette question vont débattre 2 hommes avec 2 points de vue différents. Las Casas (HUMAIN) et Sepulveda (PAS HUMAIN). ON a donc 2 stratégies d’argumentation. Las Casas argumente de façon indirecte il ne parle pas des indiens alors que le thème abordé les vise mais il s’attaque à la cruauté des Espagnols. (il attaque les valeurs : * Les espagnols doivent être

pendant et après sera soumis au jugement des flammes. Légende importante pour comprendre la Reconquista. 20 Mai 1498 : Bartholomée Diaz va arrivé a Calcutte en Inde. Les espagnoles sont déjà dans les Iles des Canaries. 1550 : Bartolomeo de las Casas Défend les indiens. Marranes = Convertis : Tomás de Tonquemada : Pousse la reine Isabelle a l’expulsion des juifs. A l’époque il fallait avoir une autorisation pour lire la bible : nouveau et ancien testament. Post Marrane : Montesquieu =

côté de la frontière → dès lors que faire d’eux ? Ex historique (1550) → B. de las Casas (dit qu’il n’y a pas une définition dogmatique de l’homme mais que dans les faits il y a une diversité d’homme = manière d’être humain qui peuvent être foncièrement diff) + J. Sepulveda (indiens ne sont pas des humains, et leur culture est barbare donc faut les détruire eux et leur culture → arguments qu’il avance, Sepulveda rappelle Aristote disant que l’homme est un animal rationnel. Il s’appuie sur une

argumentatives La stratégie est la planification d’ensemble de l’argumentation, la ligne de conduite d’ensemble. L’argumentateur peut avoir une stratégie de prudence, de progressivité (Sépulvéda dans La controverse de Valladolid), d’audace, de précipitation (lancer tout de suite les arguments majeurs ; Las Casas), d’attaques indirectes, de harcèlement, d’écrasement…

critiques, principalement concernant les sacrifices humains et l’anthropophagie. Cortés, un conquistador, désigne les sacrifices humains comme « la chose la plus terrible et la plus épouvantable qui se puisse imaginer ». L’anthropophagie devient pour Sépulvéda, un philosophe espagnol, le signe évident de l’infériorité des indiens et justifie alors les conquêtes sanglantes menées par les espagnols dans le nouveau Monde. Sa défense de ce génocide est bien la preuve de son regard hostile sur les indiens.

Bartolomé de Las Casas et le théologien Juan Ginés de Sépulveda. Tous deux débattirent entre 1550 et 1551 de la manière dont devaient se faire les conquêtes dans le Nouveau Monde. L’œuvre centre le débat sur l’humanité des Indiens d’Amérique, et sur la légitimité des espagnols à les dominer. - Oui, Eminence, les habitants du Nouveau Monde sont des esclaves par nature. En tout point conformes à la description d'Aristote. - Cette affirmation demande des preuves, dit doucement le prélat. Sépulvéda n'en disconvient