Socratique

à Kevin Tougas Faculté des arts et sciences Université de Montréal Le : 18/09/2023 Question 1 (15 points) La dialectique socratique se divise en deux parties : la réfutation et la maïeutique. Sachant que l’objectif de la dialectique est la recherche de la vérité, expliquez comment chacune de ces parties permet d’atteindre ce but. La dialectique socratique est une méthode de dialogue basée sur un interrogatoire où Socrate remet en question les croyances de son interlocuteur afin de lui

demander si ce devoir de rechercher la vérité n'est pas discutable III. Un devoir de chercher la vérité discutable A - Nietzsche voit dans cette exigence de vérité, posée comme valeur de l'existence, une position socratique « L’énonciation de la vérité à tout prix est socratique » écrit-il dans Le livre du philosophe. Cette exigence de vérité peut avoir des effets pervers, comme le rejet de l'art réduit à une puissance d'illusion, puissance salvatrice qui sauve de la vérité. B - Ce devoir de

qui m’oblige à m’interroger sur mes propres certitudes, en particulier celles que j’ai sur moi-même. On déboucherait alors sur une compréhension nouvelle de l’exigence socratique du « connais-toi toi-même ». Je ne peux y répondre seul. Autrui doit être engagé comme moi dans cette exigence. Cela nourrit le dialogue socratique. Preuve, s’il en faut, que le philosophe ou le sage a besoin d’amis ! Quelques écueils à éviter : - Il ne s’agit pas de faire un traitement « économique » du sujet : les

Les tentatives de Ménon se révèlent peu satisfaisantes, et Socrate le met ainsi devant ses propres incohérences: l’extrait étudié ici peut ainsi apparaître comme un intermède, une réaction plaisante de Ménon, surpris de la méthode de réflexion socratique. Il propose un éloge paradoxal du maître, et révèle le pouvoir de sa parole. Mais loin de n’être qu’une plaisanterie, ce passage est également ambigu, car s’y lit déjà le sort réservé à ceux qui déjouent les apparences. I Un éloge paradoxal de

............93 4.2.2.2. Le style parental efficace................................................................95 4.2.2.3. Écoute empatiche............................................................................99 4.2.2.4. Le dialogue socratique..................................................................103 4.2.2.5. La modelage..................................................................................106 4.3. Conclusion....................................................

Certaines traditions hostiles à Socrate fournissent quelques éléments : un pamphlet, intitulé Accusation de Socrate, du sophiste Polycrate, écrit vers 393 ; hostilité des Épicuriens (voir Cicéron, Brutus, 85) : Philodème de Gadara blâme l’ironie socratique comme une forme d’orgueil ; Porphyre de Tyr, Histoire des philosophes, fragments 8 et 9 ; Libanios (un rhéteur). Ouvrages généraux Emile Bréhier, Histoire de la philosophie, tome I, Paris, F. Alcan, 1926-1927 François Châtelet, Histoire de la philosophie

lecture qu’en fait Dumézil, Foucault replace cette dernière sentence socratique dans son contexte. Prenant appui sur divers éléments tirés de l’Apologie de Socrate et du Criton, ouvrages qui, avec le Phédon, constituent le funèbre triptyque couvrant les derniers jours de Socrate, Foucault démontre que la référence précise à Criton dans les derniers mots de Socrate est lourde de sens et offre une clef à la compréhension de la tâche socratique dans son ensemble. Par rapport à Platon cette fois, Foucault relit

interlocuteurs émettent des objections, nous poussent à préciser notre pensée, la stimulent ou la corrigent. L'échange que permet le dialogue est naturellement dialectique et chacun progresse vers une véritable découverte de soi. ex : le dialogue socratique est évidemment représentatif de cela et on pourra mettre en valeur la progression de Phèdre dans l'adhésion aux thèses de Socrate. c – La parole rencontre des formes, des contraintes qui obligent à nuancer la pensée brute. Les caractères particuliers

l’ironie socratique , procédé rhétorique consistant à feindre l’ignorance pour amener l’adversaire à questionner ses assertions , et ainsi à identifier le peu qu’il sait réellement . Cette opposition de Socrate aux méthodes sophistiques s’explique par l ’incompatibilité de sa philosophie avec celle des sophistes. En effet, Selon la philosophie socratique, il n’existe

réflexion. Et puisque la sensation implique toujours la participation du corps, il faut dire que la considération du bien nous arrache au corps pour nous élever au plan de la pensée.  L'affirmation socratique   Cette dimension temporelle de l’activité réfléchie ne doit pas inciter à édulcorer la thèse socratique en la réduisant à l'aphorisme banal : « la fin justifie les moyens ». [4] Socrate va plus loin : pour lui, le but poursuivi est toujours jugé bon, même si la société, le sens commun ou l'agent