Séance De La Flagellation 1766

laquelle ils sont assis car, au final, Louis XVI va devoir convoquer les Etats-Généraux. A) La réforme de Louis XV et le Chancelier Maupeou. Le bras de fer entre Louis XV et les parlements s’engage en 1766 lors de la séance royale dite de « la flagellation » (3 Mars 1766). Louis XV va affirmer que les parlementaires sont de simples officiers qui agissent par délégation royale. Il condamne ces idées de représentation de la nation. Il rappelle que la monarchie française est absolue de

nature, abuse des personnes libres comme d’esclaves et des biens des sujets comme des siens… ». B- Procès-verbal de la séance du Parlement de Paris du 3 mars 1766, dite « séance de la Flagellation » (de Flammermont, Remontrances…, Paris, 1895, t. II, p.555) « Lorsque le roi a été monté sur les hauts sièges… s’étant assis et couvert… il a dit : « J’entends que la présente séance ne tire pas à conséquence… Messieurs, je suis venu moi-même répondre à vos remontrances. Monsieur de Saint-Florentin

précieuse pour les justiciable et administrés, mais cette indépendance engendre de la désobéissance et on se rend compte que les officiers entendent servir le roi mais à leur façon, ils appliquent les ordres du roi bon leur semblent. Durant la séance de flagellation louis 16 est obligé de se déplacer au parlement pour rappeler qu’il détient la souveraineté, mais l’autorité royale ne peut pas véritabelent compter sur ses officiers car ils échappent à son autorité et vont même à faire de l’obstruction,

d’imposer sa volonté au Parlement en tenant un lit de justice : le roi vient au Parlement et impose alors sa volonté sans réplique. Les Parlements se faisaient rappeler à l’ordre. Le 3 mars 1766, Louis XV remit le Parlement de Paris à sa place, au cours d’un lit de justice dit « la séance de la flagellation », c’est-à-dire que les parlementaires eurent droit à un rappel de sa toute puissance, rappel qu’ils ne composaient qu’une Cour de justice et qu’ils n’étaient pas juges de la loi (c’est-à-dire

Le gouvernement est démunit face à des parlements. * Les méthodes du roi : rappel à l’ordre solennel, convoquer tous les parlementaires à Versailles. Fait un rappel au devoir. Dans un cas gravissime : déplacement du roi (discours de la Flagellation en 1766 : Louis XV épuisé des résistances tient un discours solennel et démonte toutes les théories parlementaires). Le roi peut ensuite exilé temporairement des parlementaire (il signe autant de lettre de cachet, confié à 2 mousquetaires qui vont

complet et délivré de toute limite (≠ pouvoir sans limite du roi). L’oeuvre de Bodin, en 1576 est l’acte de naissance de l’absolutisme (roi non sujet au commandement d’autrui et absous de la puissance des lois), puis le discours de la séance de flagellation de Louis XV (1766) : « c’est en ma personne seule que réside ma puissance souveraine, c’est à moi seul qu’appartient le pouvoir législatif, sans dépendance et sans partage ». Sect. 1 - La pleine puissance du roi §1 - Le roi n’est responsable que

symbolise la paix. En échange de cet engagement on a pris l’habitude très tôt de donner en échange de cet engagement, une terre donc de concéder une terre, le seigneur va concéder un fief à son vassal. Il doit accomplir des obligations (document 3, séance 3). Si el vassal s’engage vis-à-vis de deux seigneurs, il reçoit deux fiefs, le vassal doit servir le seigneur à la guerre. Si les deux seigneurs se font la guerre, problème ! Donc création d’hommage lige, que l’on va opposer à hommage plane.

fait, par application de la théorie de classe, on en appelle à toutes les provinces, de refuser d’enregistrer cet impôt exceptionnel et au blocage institutionnel. À la suite de cette affaire, le 3 mars 1766, louis XV impose au parlement une spectaculaire leçon d’absolutisme, la séance de la flagellation. Il rappelle dans son discours qu’il est le seul souverain et que les parlementaires ne bénéficient que d’une simple délégation et toute délégation peut être retirer. Louis XV condamne la théorie des

cohésion à l’Etat. Jusqu’à la fin du 17ème s cette conception demeure valables. Moreau en 1775 dans « devoirs du prince » rappel que le roi est l’essence de la monarchie françaises. C’est ce que Louis VI rappellera lors de la séance dite de flagellation le 3 mars 1766. Le règne de louis IV a constitué le plus grand triomphe de la royauté, son paroxysme. Cette communauté du royaume suppose nécessairement une communauté politique intégrale et indivisible. Si le royaume fonctionne comme un corps

SOCRATE et PLATON sont hostiles à la démocratie. B – Les séances et le vote des lois. 1) Les séances. Les séances avaient lieu en plein air, sur une colline (l’agora = assemblée populaire). Ils déménagent sur la colline du Pnyx (vaste hémicycle naturel), elle contient 25 000 personnes. Les gens du peuple s’asseyaient et écoutaient les hommes politiques comme au théâtre, il y a quarante séances ordinaires par an et des séances exceptionnelles. Les délibérations sont possibles sur toutes