Séance De La Flagellation 1766

Quant à la position du roi, elle est clairement exprimée dans des paroles si dures que cette séance garda le nom de "séance des flagellations". "C'est en ma personne seule que réside l'autorité souveraine, ; c'est de moi seul que mes cours tiennent leur justice et leur autorité... C'est à moi seul qu'appartient le pouvoir législatif sans dépendance et sans partage. L'ordre public tout entier émane de moi..." (1766) 9 Pourtant, la crise parlementaire s'aggrave dans les dernières années du règne

échapper à l’autorité royale. Pour asseoir leurs pouvoirs, ces officiers se constituent en corps ou compagnies dotés de privilèges. Avec le temps, ils s’opposent de plus en plus à l’autorité du souverain (c’est ce que nous verrons avec la séance de flagellation de 1766). 3. Le recours aux commissaires. Sous l’Ancien Régime (XVIème-XVIIIème siècles), les officiers deviennent pour le roi de moins en moins contrôlables. Le prince confie alors certaines responsabilités à des commissaires, qu’il tient véritablement

préfère commander que juger = déclin de ce conseil. Malgré cette triple compétence le conseil contentieux est toujours doté d’une unité. Il se réunie toujours dans son ensemble et il traite à ce moment de la matière contentieuse inscrite lors de la séance. Conseil d’Etat privé = conseil des partis ; juge les contentieux entre particuliers. Il contrôle l’ensemble des cours de justices. Il peut enlever des affaires aux juridictions ordinaires en utilisant la technique de l’évocation. Il tranche des

la mort de Louis XIV le Duc d'Orléans, décline à être encadré par le conseil de régence. Le parlement de Paris va casser les testament de Louis XIV. Ce mécanisme de remontrance va se transformer en contestation d'ordre politique. La séance de flagellation du 6 mars 1766, va donner lieu a un rappel à l'ordre général du roi Louis XV : il est le seul souverain, il n'y a aucun partage ! En s'adressant au parlement de Paris, il prétend s'adresser à tous les parlements, or de ce fait il confirme le partage

Par exemple, ils s’opposent à la monarchie à propos de la fiscalité ; ils vont affirmer que le roi ne peut pas mettre en place des impôts qui touchent l’ensemble du royaume. Louis XV réagit avec la procédure du lit de justice. Cette séance de la flagellation de 1766 rappelle au parlement qu’il ne peut pas s’ériger en contre pouvoir. En 1771, le roi va interdire au parlement de se réunir et à leur place, la monarchie veut mettre en place de nouvelles juridictions ; on l’appelle la réforme Maupeou

portraitiste de renom, Hyacinthe Rigaud réalise cette oeuvre avec le concours de son atelier. La tête, esquissée par un de ses élèves, a été peinte sur une toile indépendante avant d’être fixée sur la grande toile. Le roi n’eut pas à subir de fastidieuses séances de pose en costume de sacre : l’habit et les accessoires furent d’abord composés et peints d’après nature ; les jambes fines et musclées sont celles d’un jeune modèle. Le portrait eut tant de succès que les commandes affluèrent, officielles pour la

longue avenue de Berlin. - Huitième Arrondissement : quartier de Paris. - bombes à anthrax : qui répandent des microbes provoquant des furoncles (guerre bactériologique). 70 - ceinturon malthusien, par allusion à Malthus, économiste britannique (1766-1834) dont la doctrine (le malthusianisme) est fondée sur l'idée que la population croît plus vite (progression géométrique) que les subsistances (progression arithmétique) provoquant ainsi un déséquilibre qui conduit l'humanité vers la famine ; pour

longtemps, la royauté va faire preuve de patience vis-à-vis de l’opposition parlementaire. Cette opposition constante va fournir par provoquer une réaction très violente de Louis XV, il va tenir un lit de justice, le 3 mars 1766, séance très importante ( séance de flagellation. Image donnée par les hommes du siècle du aux paroles de Louis XV (très sévères). Il va exprimer son opinion, souligner que les prétentions parlementaires sont une imposture et va rappeler très durement les grands principes

nouvelle fiscalité royale provoquant une interruption du service de la Justice. Se voyant contestée dans ses prérogatives essentielles la monarchie réagit le 3 mars 1766 par un discours d’autorité prononcé le 3 mars 1766 devant le Parlement de Paris. Dans ce discours que l’on a retenu sous le nom de « la séance de la flagellation », Louis XV réfute l’ensemble des arguments et des prétentions parlementaires. Il réaffirme qu’il est le seul et unique souverain en France, et rappelle les principes

quoi les ordonnances ne peuvent déroger. L’opposition des parlements a servi l’intérêt des conservateurs. Elle est donc loin d’être une opposition éclairée et progressiste mais plutôt réactionnaire. Exemple : lit de justice de 1766 qu’on appelle séance de flagellation parce que le roi a du énormément protester contre les remontrances. On est déjà au delà de l’apogée du pouvoir politique parce que besoin de se justifier (position de faiblesse relative). C’est un courtisan qui lit le texte de roi