Taylorisation

imaginé et le présent On peut relever dans les deux extraits des éléments caractéristiques de l’industrie des années 1920 et de la « taylorisation » du travail dans les usines Ford : © Éditions Belin 1. Le monde imaginé par A. Huxley est une critique des méthodes industrielles de son époque parce que les méthodes de fabrication des objets à la chaine (taylorisation) y sont appliquées à la « fabrication » des êtres humains : – les humains sont fabriqués industriellement : ils sont placés dans des

l'influence qu'exerce la volonté humaine, représentée en l'occurrence par la résistance de la classe ouvrière, sur l'évolution technique. Si la logique inhérente au mode de production décidait seule, toutes les industries dont la technique se prête à la taylorisation seraient depuis longtemps taylorisées. On ne saurait nier que les méthodes d'organisation et de salaire proposées par F.W. Taylor soient la conséquence logique du machinisme. Le taylorisme veut appliquer à l'élément humain de la production des

disant progrès et la culture (telle qu'elle est devenue)»148. 1912-14 ( ?) Franz KAFKA avec son ouvrage Amerika - L’Amérique (publié seulement en 1927 - et connu également comme Der Verschollene - Le disparu) révèle lui aussi les méfaits d’une taylorisation systématique qui conduit au « décervellement », et à une quasi-mécanisation des êtres humains : l’aliénation est dramatiquement exposée. L’univers mécanique omniprésent est source d’une angoisse majeure ; la société fonctionne selon des rythmes

division et la coordination de diverses activités sur la base d'une étude précise des rapports entre les hommes, avec leurs instruments et milieu en vue d'une plus grande efficacité de rendement"2. La rationalisation n'est pas à confondre avec une taylorisation qui impose un "one best way" mais comme un dispositif précis et formalisé de contrôle des incertitudes. Ce processus donne lieu à la formation de l’idéal type bureaucratique. La bureaucratie est liée à la constitution des grands états nationaux

qui lui est fourni par le concepteur (unique ou multiple). Il intègre également les ressources qu’il a formalisées sur une plate-forme de formation. L’intégration peut être faite par quelqu’un de moins qualifié, mais le risque d’une trop grande taylorisation fonctionnelle existe… 7 Avec l’aide de qui ? Une fois les expositions conçues et réalisées, une fois le vernissage effectué, reste l’exploitation. Apparaît alors dans le monde des musées le « médiateur », plus traditionnellement nommé «

supérieure à la somme des actions individuelles. Ce modèle peut encore se révéler efficace à une échelle plus grande si on pense à la rationalisation des conditions de production dans les usines américaines au début du XXè siècle. On a dans la taylorisation ou le fordisme une réorganisation de la division du travail sur la base d’un calcul d’un maximum de rendement et d’un minimum de coûts qui satisfait aux exigences de la rationalité économique parce qu’on a trouvé là la forme optimale de rationalité

est celui qu’il destine en interne, ce dernier ayant besoin de cette légitimité sociale, mais plus encore son entreprise car « le patron de droit divin apparaissait alors comme un requin, l’exploiteur de la masse ouvrière ; il pratiquait « la taylorisation » à outrance : les excès mêmes de l’accroissement du rendement et ce perfectionnement technique du machinisme à la Taylor devaient conduire à la constatation d’une chute brutale dans la productivité »160. L’étude de la relation entre les moyens

récente des conditions de travail en France. La souffrance au travail ne se rencontre plus aujourd’hui seulement dans des industries de production à travers des risques accidentels et une pénibilité du travail. Les charges de travail lourdes et la taylorisation des organisations de services construisent une nouvelle pénibilité du travail face à laquelle les gestionnaires des ressources humaines doivent tenter de trouver des solutions nouvelles, le risque, cette fois n’étant pas aussi explicite que celui

développement interprétaient la notion d’industrialisation comme synonyme de progrès et l’envisageaient comme un passage à la production de masse, avec tout ce que cela impliquait pour l’organisation du travail — la construction d’usines, la taylorisation, la mécanisation accrue — et les exigences particulières de ce modèle en capital, en marchés de masse et en savoir-faire sophistiqué en matière de gestion. Même si des formes d’organisation industrielle fondées sur des réseaux d’entreprises de

contenter de se proclamer ingénieurs des ventes ou de se rassembler pour échanger quelques idées dans le cadre de la Taylor Society. Encore leur fallait-il systématiser leur savoir nouveau, l’organiser, et le faire connaître à l’extérieur. La taylorisation du marketing passait par la constitution du marketing comme discipline universitaire. La scientifisation/disciplinarisation du marketing taylorien s’est opérée selon deux axes successifs — la gestion scientifique de la force de vente, puis la gestion