Théocratie Pontificale

tend à se mouler sur des articulations globales. 8 J.S. Nielsen, "National Ties Today: Problems and Challenges. A Christian Viewpoint", in Nationalism Today: Problems and Challenges (Acts of a Muslim-Christian Colloquium Organized Jointly by the Pontifical Council for Interreligious Dialogue and the Royal Academy for Islamic Civilisation Research), Amman (Jordanie), 1994, pp. 47-61 (p. 59). Mayer – Facteurs religieux et relations internationales – Août 2005 7 Il existe cependant des cas

que celui du Purgatoire. Dès lors, cette controverse entre théologiens (donc universitaires) devient une affaire publique et politique. Luther est dénoncé à Rome par l'archevêque Albrecht. Le pape Léon X lui ordonne de se rétracter par la bulle pontificale Exsurge Domine, mais Luther la brûle en public et rompt avec Église catholique, en 1521. Un an plus tard commence contre lui un long procès qui aboutira à son excommunication. Entre-temps, l'empereur Maximilien meurt et son petit-fils Charles

souverains n'ont qu'une simple puissance qui n'est qu'un pouvoir délégué par l'empereur, c'est-à-dire une potestas (puuissance). Les puissances étaient ainsi soumises à l'empereur et ces affirmations s'opposaient à la puissance du Pape (s'oppose à la théocratie). Les empereurs germaniques, dont Barbe rousse trouvaient ce discours tout à fait à leur goût. Et pour bien assoir ce discours va se proclamer « Romanorum imperator semper augustus imperator est gouvernator urbi et orbi » (empereur des romains,

même, est distinct de la nature, et est créateur de celle-ci. Dans les religions païennes ou polythéistes, c’est tout autre chose. Alliance entre Dieu et le peuple juif s’est manifesté par la loi de Moïse. Ils sont soumis à l’autorité de dieu : théocratie. Pas d’organisation politique. Des juges étaient à la tête d’une confédération de tribus. Les juifs ont voulu des rois comme les autres peuples. Conception originale du roi : le principe de l’autorité demeure en Dieu seul, le roi n’est que sn représentant

conforme à l'harmonie de la cité céleste (vision augustinienne du monde). Prend significativement la forme d'une sorte de rescrit impérial (question/réponse : cf. infra). La cérémonie de Soissons (751) Fort de la réponde pontificale, Pépin réunit à Soissons une assemblée de "tous les Francs" qui, "par leur élection" l'élevèrent à la royauté, tandis que "les évêques des Gaules présents l'oignirent du Saint Chrême", ainsi d'ailleurs que sa femme, la reine Berthe. D'où le double

communautés chrétiennes vont se dégager les principes de la règle canonique. Trois autorité : pape, conciles, évêques. Le pape est l’évêque de Rome, il est reconnu come ayant une primauté sur les autres. Cette primauté pontificale est issue des évangiles. Les décrétales : les autorités pontificales. Décrétum = la décision. Il s’agit de l’équivalent des constitutions impériales. L’autorité des évêques : ils constituent le haut clergé (clergé régulier les moines et clergé séculier, éternel dans le siècle)

sont publiées sous la forme de canons, de règles ordonnés en chapitres. La législation de ces conciles prend la forme d’une série de canons. Les conciles ont donc bien été la première source du droit canonique. §2- Les premières décrétales pontificales Le terme décrétale vient de l‘expression « epistola decretalis » (= lettres décisoires). Au cours du Moyen-âge, cette expression se simplifie en « decretalis ». Une décrétale est donc une lettre qui renferme en elle une décision de l’évêque

Il ne s'est pas contenté du titre du chef de roi des francs mais s'est également fait proclamer empereur en 800. son pouvoir est conçu comme un pouvoir universel. Il y a un échange entre le spirituel et le temporel et se met en place la théocratie. Cette théocratie indique que le roi une fois sacré doit gouverner par dieu et pour dieu. Charlemagne devient par la force des choses monarque franc jusqu'à être érigé par la suite comme empereur d'occident. Il est l'héritier du royaume franc redressé par

romain va être utilisé par les rois de France et au 14ème siècle un juriste – guillaume de Plaisians - va trouver la formule parfaite « le roi est empereur en son royaume ». Section 2 => L’indépendance du roi vis-à-vis du pape 1/ La théocratie pontificale A partir du 11ème siècle, la papauté, désire étendre sa suprématie et va tout faire pour l’obtenir jusqu’au 13ème siècle. La papauté pour ce faire, va se servir de certains passages de la bible, notamment de l’évangile choisissant avec méticulosité

pouvoirs. Ce pouvoir se consolide fin 11ème siècle et le pape veut établir une théocratie pontificale sur le pouvoir du roi. Face aux prétentions du pape, la monarchie réagie vigoureusement et veut se soustraire à cette influence politique et aussi spirituelle, jusqu'à vouloir instituer une église indépendante. La doctrine qui soutient cette volonté politique est le gallicanisme. a) La théocratie pontificale Cette doctrine s’affirme à partir de la réforme grégorienne à la fin 11ème