Théocratie Pontificale

Cours du 30/11 : Histoire du Droit II ) L'affirmation de la théocratie pontificale Au IX ème siècle, l'Eglise a connu une crise et selon la formule consacrée l'Eglise a été féodalisée : elle est entrée dans le système féodal. Pourquoi et comment ? Dans le cadre général du déclin des institutions et de l'autorité il en est allé de même au sein de l'Eglise, les règles traditionnelles ont tendances à s'effacer. Les évêques n'étaient plus élus par les fidèles, ils étaient désignés par les

SECTION 2 : LE RETABLISSEMENT DE L’EMPIRE CAROLINGIEN Changement de dynastie en 751 avec le sacre du premier Roi carolingien : Pépin Le Bref. En 768, il décède et c’est son fils Charlemagne qui reprend le pouvoir. §1 : LE SACRE ET LA THEOCRATIE Apparition du sacre royal dès 751, et le premier roi sacré fut Pépin Le Bref. Une fois le Roi sacré, il reconnaît que Dieu est à l’origine de son pouvoir. Trois ans après, le Pape se déplace et rencontre Pépin Le Bref. Les fils sont associés au

XIe siècle, l’Eglise est une victime de la féodalité. En effet, les seigneurs ont non seulement usurpés les fonctions administratives mais aussi les titres ecclésiastiques. Le pape Grégoire VII (pape de 1073 à 1085) est le représentant de la théocratie pontificale puisqu’il a développé l’idée d’une rénovation ecclésiastique en raison de la crise et de la décadence de l’Eglise dans le sens ou elle est touchée par la grave dépravation des prêtres et de la débauche des clercs (en d’autre terme de nicolaïsme)

Bulle Ineffabilis Amor (1296): le roi était accusé de commettre un péché en portant atteinte au patrimoine et aux droits de l'Eglise. Doctrine de l'intervention ratione peccati 2°) Le Pape, guide politique des rois Doctrine radicale de la théocratie pontificale (1301-1302) : 1301 : Pape, chef de la Chrétienté (rapp. Donation de Constantin) Concile pour juger le roi 1302 : Dominus temporalium et spiritualium Unité du peuple chrétien, Pape, vicaire de Dieu Pouvoir de faire et défaire les rois

population accorde une grande importance à la religion. L'église devient alors une véritable institution et connaît un très grand succès. Suite à la réforme grégorienne rédigée par le Pape Grégoire VII dans la deuxième partie du XIe siècle, la théocratie pontificale a été mise en place. Cela signifie dès lors que le pape domine et contrôle l'ensemble du pouvoir temporel des princes et des rois. Par ailleurs, cette réforme sert aussi à lutter contre les dérives de certains clercs comme le nicolaïsme (concubinage

affirme quelque chose qui est une nouveauté, la prise de pouvoir des papes sur les empereurs sur tous les pouvoirs séculiers]. L’histoire de l’Eglise pendant les trois siècles est l’histoire du projet théocratique de la papauté. Cette notion de théocratie ne prend sens que dans la dialectique politique/religieux. Les papes qui se sont succéder de 1050 au XIVème siècle ont tous essayé de mettre en œuvre un programme théocratique, ils ont prétendu dicter leur conduite, juger les politiques. Ils vont

diffuse. De leur coté, les canonistes continuent de défendre l'idée de la détention des deux glaives par le pape. Ils estiment que les clergés des royaumes relèvent de l'autorité seul du pontife échappant ainsi au pouvoir des monarques.La théocratie pontificale limite donc la souveraineté royale.

pouvoir royal est presque absolus mais limité par la monté de l aristocratie. Cependant a partir des carolingiens le sacre de pépin le bref a donné une autre dimension, attribution au pouvoir royal, l on parle de doctrine théocratique , de théocratie royal .Cela signifie que le pouvoir royal n est plus absolu comme sous les mérovingiens .Mais que l Etat et l église on la même mission .Ce sont deux pouvoirs unis .En conclusion le pouvoir royal exercé par le roi est devenu mi laïque et mi ecclésiastique

à celle du roi, il peut donc contrôler le roi et tous les rois chrétiens (théo­cratie pontificale). Philippe IV le Bel réunit en 1302 une assemblée des trois ordres du royaume afin de réconforter sa position; veut montrer au pape que ses sujets le soutiennes; l'assemblée convoquée sou­tient évidemment le roi Philippe le Bel. La même année, le pape adopte un autre texte ou il réaffirme la théocratie pontificale par l'intermédiaire de l'allégorie des deux glaives; Dieu à remis au pape deux glaives

qui passent une bonne partie de leur temps à se faire la guerre. Ces cités connaissent des régimes politiques variés, depuis la monarchie (Naples) jusqu’à la démocratie (Florence) en passant par la république oligarchique (Venise) ou encore la théocratie (Rome). Des Alpes à la Sicile, de la Corse à l’Adriatique, on parle (presque) la même langue, on vénère le même Dieu, on a les mêmes coutumes, les mêmes vêtements, les mêmes habitudes alimentaires et pourtant, l’Italie présente un territoire morcelé