Transfiguration Du Réel

matériau sonore. Mais la nostalgie de l’Idéal invite le poète à chercher un sens sacré (deuxième partie) derrière les signes de la nature. Ce désir, ce manque alimentent une foi dans le travail poétique (troisième partie), qui répond au délitement du réel par le rituel de résurrection qu’opère la mémoire. Le poète s’abandonne au « vertige » du rythme poétique, qui seul peut rendre compte d’une connaissance profonde et totale de la nature dans la mesure où elle s’empare de tous les sens, de toutes

page éclairent au même temps les richesse ( aspects) du monde et les richesses ( profondeur) de l’âme. L’art de Proust est comme celui de Baudelaire, un art de transfiguration. Il ne s’enlisse jamais dans le médiocre. Même l’objet le plus trivial ( pot de chambre) peut devenir de l’essence divine grâce à l’art.  Transfiguration du réel

l'hypothétique (utilisation de l'imparfait). Dans ce poème l'amour et l'attente s'entremellent. Il y a le thème du temps aussi, écrire pour survivre a sa mort. Plan : I- La transfiguration de la réalité à la guerre a) image de la guerre, comment il en fait une sur-réalité. b)la transfiguration de la réalité grâce aux couleurs et images. II – La rapport du poète au temps a)une projection dans l'avenir, une mort au champs d'honneur

signifie transformer, métamorphoser ; le mot fait appel à l'imagination, au rêve, et suggère l'idée de magie. Reformulez la question posée : « La poésie doit-elle reproduire et dévoiler le réel ou le transformer ? » Scindez-la en sous-questions, en variant les mots interrogatifs : « La poésie ne part-elle pas du réel ? » ; « Quelle(s) réalité(s) reproduit-elle ? la réalité apparente ? la réalité profonde ? la réalité des choses ? des sentiments ? de l'être profond ? des mots ? »... « Pourquoi / Comment

sonate de Vinteuil.  " Un amour de Swann est comme un lavis de la philosophie de Proust " (Ramon Fernandez) I) Odette : portrait essentiellement Proustien 1) une vision partielle du personnage Le personnage d’Odette est inspiré non seulement de réelles courtisanes tel que Léonie Clomesnil ou Laure Heyman, qui fut aimée du Duc d’Orléans, du roi de Grèce, également du grand oncle et du père de Proust mais aussi le personnage de Marguerite Gautier de La dame aux Camélias de Dumas Fils. Certes nous

toujours ») et 21 (« les gares folles de tintamarres »). Il s’agit en somme d’un tourbillon sonore en vase clos. La seule échappée possible est verticale. III/ La transfiguration visionnaire Ce monde industriel affreux devient pourtant matière à poésie. 1/ Les métaphores  Elles favorisent la transposition du réel à la vision. Elles entraînent la concrétisation du bruit et de l’impalpable. Ainsi les « blocs » (v.9), les « murs » (v.11) désignent une densité solide, tangible

dessus et les « cieux » d'en dessous- Les « cieux » deviennent une « mare »- La « mare » qui est en fait un « sachet »Un monde en mouvement : « s'affaissent » (mouvement vertical), « flue et reflue » (mouvement horizontal).=> Transfiguration poétique du réel (le réel est transformé en poésie), dès lors cette description devient symbolique.III. La symbolique du poème1) L'ambigüité de la dernière phrase« une formule perle » :Premier sens = une petite forme apparaît comme une perle (perle de l'huître)

et les « cieux » d'en dessous - Les « cieux » deviennent une « mare » - La « mare » qui est en fait un « sachet » Un monde en mouvement : « s'affaissent » (mouvement vertical), « flue et reflue » (mouvement horizontal). => Transfiguration poétique du réel (le réel est transformé en poésie), dès lors cette description devient symbolique. III. La symbolique du poème 1) L’ambiguïté de la dernière phrase « une formule perle » : Premier sens = une petite forme apparaît comme une perle

matériau sonore. Mais la nostalgie de l’Idéal invite le poète à chercher un sens sacré (deuxième partie) derrière les signes de la nature. Ce désir, ce manque alimentent une foi dans le travail poétique (troisième partie), qui répond au délitement du réel par le rituel de résurrection qu’opère la mémoire. Le poète s’abandonne au « vertige » du rythme poétique, qui seul peut rendre compte d’une connaissance profonde et totale de la nature dans la mesure où elle s’empare de tous les sens, de toutes

une expression que Proust crée pour désigner une erreur de perception et de perspective propre à l’œuvre de Ruskin. Il s’agit de confondre l’art et la réalité, et même de cette volonté qui consiste à retrouver dans les figures de l’art un référent réel, ou inversement de donner une dimension artistique à une réalité décevante. C’est un phénomène de compensation. Pour le dilettante, l’amateur d’art, la réalité est forcément décevante " et la nécessité [...] l’affligeait comme une preuve que l’idéal