Travaux De Cyert Et March

risque) ; - les innovations peuvent être liées au processus de production ou à la découverte de nouveaux produits ; - c'est la prise de risque qui renouvelle en permanence le tissu industriel, stimule le progrès technique et satisfait au mieux le marché par les effets induits de la concurrence ; - l’entrepreneur, celui qui prend les risques, est toutefois menacé par la bureaucratie de la grande entreprise. Celle-ci, en éliminant l’entrepreneur éteint toute source d’innovation et de croissance. Dès

sciences de l'activité humaine. - L’Auteur : Ludwig Von Bertalanffy : Créateur de la Théorie générale des systèmes. Né en Autriche en 1901. Il a mené une carrière à la fois d'enseignant en psychologie et de chercheur en biologie générale. Ses travaux permettent de dégager des principes sur l’univers pensé en tant que système pour la modélisation de la réalité. Il est souvent considéré comme un visionnaire. L’ECOLE DE LA PRISE DE DECISION : L’école de la prise de décision se propose d’étudier

prise de décision. Il décrit toutes les organisations comme des processus dynamiques et continus de prise de décisions. Il qualifie l’entreprise comme étant " un groupe de participants aux demandes disparates ", ayant, " in fine " intérêt à la bonne marche du système. Les prises de décisions qui surviennent au sein d’une entreprise résultent donc des négociations entre coalitions. Les choix effectués ne sont pas rationnels, et représentent donc le meilleur compromis possible. Les fondements de sa théorie

des coalitions. Sur quels travaux de recherche fondateurs repose ce mode d’analyse des organisations ? Quels sont les enseignements de ces travaux de recherche fondateurs en matière d’analyse de la prise de décision dans les organisations, d’origine des conflits et d’émergence des coalisions ? Dans ce type d’analyse comment sont considérées les organisations ? Lorsque l’on fait une analyse politique des coalisions, que cherche-t-on a comprendre ? Cyert et March sont les premiers à avoir théorisé

durable et donc assure la cohésion de l’organisation, c’est en fait un intérêt mutuel entre les deux.» La différence entre le paradigme de marché et le paradigme d’organisation est alors plus claire. Pour les classiques, le travail, facteur de production, est un objet d’échange et le prix du travail est déterminé par les lois du marché. Une fois que le mécanisme du marché à jouer, il ne devrait plus y avoir de problèmes du point de vue des classiques ; or, évidemment, il reste des problèmes à régler dans

d’une solution) Les parties prenantes selon Freeman sont définies comme celles liées par une relation contractuelle (salariés, clients, fournisseurs..) et les parties prenantes de second rang à savoir médias, presse, concurrents, gouvernements) Cyert et March étudient la firme comme une coalition de groupes aux intérêts divergents. Les comportements ne peuvent pas maximiser le profit il faut donc négocier, encadrer, budgétiser. Le changement dans une organisation provoque une certaine résistance normale

gouvernance » ou ses fonctions. Après un rappel de ces travaux fondateurs, Olivier Weinstein fait le point sur les théories récentes de l’entreprise. Si une nouvelle analyse dominante s’est construite autour de la conception de la firme comme « nœud de contrats », des approches alternatives telles que la firme comme « système de compétences » se sont développées en parallèle. C. F. s’intéressant à la firme en tant que telle, il fallait considérer des travaux en marge de la théorie économique standard.

noire » des organisations et en donnent une image à la fois plus complexe et plus proche de la réalité. Depuis les années 1980, de nouvelles théories émergent sous l’influence de travaux et de remises en cause énoncées dans les années 1960 et 1970 (W. BAUMOL, H. SIMON (1916-2001, Nobel 1978), Richard CYERT (1921) et James MARCH, Harvey LEIBENSTEIN (1922-1994), Alfred CHANDLER (1918). A- De la microéconomie traditionnelle à la nouvelle microéconomie 1- La théorie microéconomique traditionnelle (théorie

: Ronald COASE (1937) L’entreprise et le marché constituent deux formes alternatives de coordination économique Pourquoi une entreprise choisit-elle la hiérarchie (faire en interne) plutôt que le marché (faire faire en externe) ? La firme constitue un système de coordination plus efficace que le marché, car elle permet d’économiser certains coûts de transaction 3 Si coûts de transaction < coûts de coordination par une structure marché (externalisation) Si coûts de transaction >

Quelques controverses théoriques L’entreprise dans la théorie économique s’intéressant à la firme en tant que telle, il fallait considérer des travaux en marge de la théorie économique standard. En marge de la théorie économique standard : trois approches de la firme Berle et Means : la « révolution managériale » Agent économique central, l’entreprise a paradoxalement longtemps été réduite dans la théorie économique à un agent individuel maximisant mécaniquement son profit