Ulpien

caution impériale !) C’est un label de qualité accordé à certains jurisconsultes. Au IVème S., la « loi des citations» tente d’apporter une solution au fourbi occasionné par ces consultations, elle décrète que seuls Gaïus, Papinien, Paul, Ulpien et Modestien peuvent être allégués directement en justice alors que les autres doivent remplir deux conditions : être cités par l’un des cinq grands et que leur opinion soit établie par la présentation d’un manuscrit (souvent irréalisable).

laissé un excellent résumé de droit « institute de Gaïus ») . Puis au IIIème siècle, avec la dynastie des Sévères, on retrouve Papinien qui est considéré comme le prince des jurisconsultes, qui a été notamment préfet du prétoire. Puis on trouve Paul et Ulpien qui ont été de grands juristes mais aussi préfets du prétoire et qui sont surtout des grands compilateurs des travaux antérieurs. Trois gds types d'ouvrage : - les « libri ad sabinum » qui tirent leurs noms du juriste Sabinus parce que on y suit

cette époque. Les coutumes ont une force obligatoire. Elles tirent leur force obligatoire de la pratique parce qu’elles ont été en vigueur pendant longtemps. Il faut aussi l’accord de la population. A l’époque romaine, cela vient du jurisconsulte Ulpien qui définit les usages de la coutume. La coutume est la source du droit. Les coutumes de la royauté sont des usages des grandes familles. Au fur et à mesure que Rome va affaiblir son organisation, il y a la formation de la coutume de Rome. Les rois

individus dont les droits et les intérêts sont confondus ou en jeu. L'objectif est de maintenir ou établir l'équilibre entre 2 patrimoines ou bien proportionner la peine à la gravité de l'acte d'une des parties. “ rendre à chacun ce qui lui revient" (Ulpien). Bilatéralité, égalité arithmétique, justice conservatrice et individualiste ("de droite") sont les caractéristiques de cette justice. - Distributive pour une meilleure répartition des biens entre individus. Met généralement en cause des collectivités

institutions. 2. Le dominat et le modèle d’une monarchie administrative. Dominos c’est le maître de l’empire, l’empereur a été progressivement divinisé au premier siècle avant JC, les institutions républicaines tombent en désuétude. Deux adages de Ulpien : « quod Pincipi Placuit Legis vigoren habet » « Princeps le gibus solutus(est) » « Nomos Empsychos » lois animées, lois dotées d’âme. L’empereur est une loi vivante. Il possède le droit dans le secret de sa poitrine. Une monarchie administrative

juges. Au début du IIe après JC, les solutions des jurisconsultes ayant une valeur juridique étaient celle des membres du Conseil de l’empereur. A l’époque d’Hadrien qui consacré la doctrine des trois plus grands jurisconsultes romains à savoir : Ulpien, Paul, Modestin. Ces jurisconsultes appartenaient à une école de la science juridique romaine qu’on appelle les classiques. Et ce sont des juristes de la fin du IIe et début IIIe. Il y en avait un quatrième qui s’appelait Papinien. Dans l’histoire

s'impose à tous ses sujets (ce qui est un progrès énorme). Pour renforcer le pouvoir du roi, les auteurs vont retenir du droit romain, les passages qui selon eux fondent et expliquent la puissance du pouvoir impérial. Ainsi pour le droit romain, Ulpien affirmait que : "ce que le prince estime bon, a force de loi". Au 14e siècle, les légistes font du roi la loi vivante à travers une maxime : "si veut le roi, si veut la loi" Pour certains juristes le roi était déjà délié des lois

siècle après JC que l’on doit d’avoir approfondi cette méthode. Dans ces Institutes, Gaius distingue le droit qui est commun à tous les hommes et le droit qui est propre à chaque peuple celui-là est qualifié de droit civil. Un demi-siècle après Gaius, Ulpien répartit le droit en trois grands ensembles : d’abord le droit naturel, c’est le droit qui par nature est commun à tous les êtres vivants, autre catégorie le droit des gens qui est commun à tous les hommes à l’exclusion des animaux et enfin le droit

impulsion donnée par la nature et une seconde donnée par la culture. Le droit naturel a une impulsion que donne notre nature que complètent les institutions entre nature et cité. Le législateur et le juge doivent prendre en considération la nature. Ulpien dans ses institutes dit qu'il y'a un droit naturel, le mariage : les animaux connaissent une union comme le mariage chez nous, cela se passe par la reproduction précédé par la rencontre des contraires, l'enfant est la synthèse. Dans toutes les natures

à la doctrine (les prudents). Ces prêteurs ne sont plus des prêtres, ils sont moins attachés aux rites, ils développent donc de nouveaux actes juridiques, plus divers, l’accord de volonté seul ne suffit toujours pas. Un jurisconsulte de l’époque (Ulpien) énonce que du pacte nu ne naît aucune action (toujours pas créatrice d’obligations). On trouve trois formes d’acte juridique : - Acta verbis : acte par la parole. Il est constitué par une prise de parole formelle. Le plus connu est celui qu’on appelle