WorldCom

la chronique ces deux dernières années, ont érigé le contrôle interne comme étant un mécanisme de protection des investisseurs face aux agissements de certains dirigeants. Aux Etats-Unis, les autorités de régulation suite aux affaires d’Enron et Worldcom notamment, ont adopté la loi Sarbanes-Oxley (SOX) visant à protéger les investisseurs des manipulations comptables. Cette loi exige, en effet, du directeur général et du directeur financier qu’ils engagent formellement leur responsabilité et encourent

des Macintosh. Des copies de ces programmes ont été envoyées, par un réseau, à des développeurs de logiciels ainsi qu’à plusieurs journaux professionnels. Un pirate informatique est parvenu à s’introduire dans le réseau administratif de l’opérateur Worldcom, cinq fois en deux mois. Celui-ci a repéré une faille de sécurité sur l’un des serveurs web de l’entreprise qui lui a permis d’accéder à son réseau administratif. Après la marée noire de l’Erika, Total est à nouveau visé par une action d’internautes

spécifiquement françaises. Nous terminerons la journée par une table ronde sur la gouvernance dans le secteur public. La gouvernance est un mot très à la mode. Nous en avons énormément parlé dans le secteur privé, notamment après les affaires Enron, Worldcom, Tyco... Et de nombreuses initiations ont d’ores et déjà été prises pour améliorer le gouvernement des entreprises. Citons le Sarbanes- IFACI - Septembre 2003 101 © C OAuditLetO Q Udans le secteur public L contrôle E Oxley Act. aux

amande de 500.000 $, et d’une mise en liberté surveillée de 5 ans de son responsable juridique. Avec cette condamnation, Anderson a perdu la confiance de toute sa clientèle et a cessé d’exister. En même temps, la société de télécommunication « Worldcom » a déclaré qu’elle a augmenté artificiellement ses profits publiés, par au moins 9 billions durant les trois dernières années, forçant cette société à déposer le bilan. Une autre société de télécommunication, « Global Crossing », a aussi tombé lorsque

des risques qui existaient déjà ont pris une importance accrue. Ainsi en est-il, par exemple, du risque opérationnel, mais aussi des dérives révélées à l’occasion des crises qui ont directement mis en cause la gouvernance d’entreprise (Enron, Worldcom, Parmalat...), de même que de la responsabilité des concepteurs ou des commercialisateurs de produits financiers (Bénéfic...). En outre, de nouveaux risques sont apparus. Ainsi en est-il de certains risques de criminalité informatique auxquels

contrôle par d’autres acteurs, juge ou actionnaires, soit à un contrôle plus global. Cependant une fois encore celui-ci va être d’une efficacité limitée. Section 2 : Les limites à l’efficacité de cette mission Les célèbres affaires telles Enron, Worldcom, Tyco, Vivendi ou France Telecom ont montré les faiblesses d’un système qui était précisément censé empêcher leur survenance. L’analyse de ces affaires met en cause les auditeurs légaux. Il semble que les limites au contrôle opéré par les commissaires

d'autant plus rémunérateurs ; une déréglementation, en particulier dans le secteur bancaire, qui en assouplissant les règles affaiblit les mécanismes institutionnels de contrôle ;    Suite aux affaires Enron (2001), Andersen (2002) et WorldCom ou Parmalat (2003), il est apparu nécessaire de redonner confiance aux actionnaires, créanciers et employés, lésés par les nombreux scandales financiers qui défrayent la chronique des entreprises américaines et autres. Cette reconquête de confiance

corporelles selon les normes IFRS immobilisations Section 1 : le passage aux normes IAS/ IFRS : une conception nouvelle de l’information financière Après les scandales financiers du début des années 2000 en Europe et aux ÉtatsUnis (Enron, WorldCom, Tyco, etc…), les pouvoirs publics se sont attachés à renforcer la qualité de la communication financière afin de rétablir la confiance du public, des épargnants et des investisseurs. Ce vaste mouvement s’est traduit par l’adoption d’un ensemble

possibilités de différenciation. Ainsi, si les conclusions de l’audit ne permettent pas d’apprécier la qualité de la prestation d’un cabinet, sur quels critères faut-il alors s’appuyer ? Eu égard aux derniers scandales financiers et comptables (Enron, Worldcom, Parmalat, …) intervenus durant les années 2000, ainsi que la faillite de l’un des géants de l’audit, le cabinet Arthur Andersen, la réputation et la taille d’un cabinet d’audit ne suffisent plus comme critères de référence. Dès lors, la promulgation

et dans le monde de la finance non seulement à cause de la nécessité d’adoption d’un rôle plus social de la part des capitalistes, mais aussi, suite aux scandales de corruption administrative apparus au sein de grandes entreprises telles Daewoo, WorldCom, Parmalat. Cela a poussé d’autres entreprises à aborder beaucoup plus au sérieux des sujets comme l’éthique d’entreprise, la transparence des activités et la responsabilité sociétale de l’entreprise. 1.1 Définition 63 Cela consiste à respecter le