Cellulairement

par

Vieux Coppées

Ce sous-titre est quelque peu mystérieux. Il apparaît, cependant, que le « Coppée » qui nous vient ici sous forme d’antonomase, est un ami de Verlaine, lui-même écrivain. À propos de ce Coppée, Verlaine a d’ailleurs écrit un article qui s’ouvre sur la phrase contradictoire suivante : « J’aime François Coppée académicien, et je n’aime pas François Coppée académicien. »

            Le première poème nous confirme qu’il fait bien référence à un Coppée écrivain et même qu’il se propose pendant cent vers de pasticher son style : « Et chantons notre gamme en notes bien égales, / À l’instar de Monsieur Coppée et des cigales. » Cet exercice ne serait d’après Verlaine qu’un artifice pour « charmer tes ennuis, ô temps qui nous dévastes », et l’on remarque rapidement qu’il fait preuve d’une certaine ironie en alliant cette forme solennelle à des images très triviales – « Je veux, durant cent vers coupés en dizains chastes / Comme les ronds égaux d’un même saucisson, / Servir aux amateurs un plat de ma façon. »

            Ce support sert en fait son introspection, qui passe f

Inscrivez-vous pour trouver des dissertations sur Vieux Coppées >