Le château de ma mère

par

Joseph

Même si le titre du roman ne braque pas le regard du lecteur sur lui au prime abord, Joseph est un protagoniste essentiel. Il est toujours le pater familias, bienveillant mais aux décisions sans appel, figure méditerranéenne traditionnelle.

Le personnage évolue pourtant : s’il demeure pétri de principes républicains (qui frisaient parfois l’intolérance dans La Gloire de mon père), on le voit accepter de remettre cesdits principes en cause lorsqu’il accepte l’offre de son ancien élève Bouzigue qui lui prête la clé des portes du canal. Puis c’est la chute : s’il était, à la fin du premier tome, pris en « flagrant délit d’humanité » quand il se laissait prendre en photo en montrant fièrement les bartavelles qu’il avait abattues, il est ici victime des circonstances et de son imprudence, et il est cruellement humilié par le garde, incarnation de « la bêtise au front de taureau ». La blessure est si profonde qu’il est prêt à abandonner son métier, qui est pour lui un sacerdoce, à renoncer à sa pension de retraite, avantage qu’à l’époque seuls les fonctionnaires avaient de droit, et aux Palmes AcadÃ

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